Drôle d'oiseau ce Victor. Après cinq ans de travail associatif dans la cité des Mureaux, il aurait pu écrire un livre témoignage. Mais non. L'oiseau aime sa liberté, et son chant, c'est la poésie.
C'est donc un recueil de poèmes qu'il dédie "à ses frères et soeurs de cités", mais aussi "aux humains qui se lèvent pour étonner le monde" et "à tous ceux qui bâtissent la civilisation de l'amour". Pas de discrimination en terre poétique. La musique des vers n'a-t-elle pas le pouvoir d'enflammer les coeurs et de réveiller les âmes assoupies ?
C'est le propos du jeune poète qui veut ouvrir notre âme au vent du grand large en la lançant dans la houle des mots. Dans une interview, il présente ainsi "L'âme en voyage" :
C'est donc un recueil de poèmes qu'il dédie "à ses frères et soeurs de cités", mais aussi "aux humains qui se lèvent pour étonner le monde" et "à tous ceux qui bâtissent la civilisation de l'amour". Pas de discrimination en terre poétique. La musique des vers n'a-t-elle pas le pouvoir d'enflammer les coeurs et de réveiller les âmes assoupies ?
C'est le propos du jeune poète qui veut ouvrir notre âme au vent du grand large en la lançant dans la houle des mots. Dans une interview, il présente ainsi "L'âme en voyage" :
Un jeune poète qui s'adresse au Ciel
S'il explique que"l'écologie intégrale" a été son fil rouge, Victor fait pourtant bien plus que chanter la nature. Tous ses premiers poèmes, il les fait monter de la Terre au Ciel en les adressant à un "Père bien-aimé" à qui il offre son corps, sa femme, ses frères les hommes, la nature vivante, les objets, son avenir et même... la France dont il loue la beauté de la langue.
"Il faut savoir s'émerveiller de tout et prendre conscience que toutes ces dimensions sont liées", dit-il.
Certes, le jeune poète croit au Ciel et ses poèmes ont tout d'une prière, mais pour monter à bord, nul besoin de catéchisme. La musique des alexandrins suffit à vous emporter. "La poésie, explique Victor, c'est le navire-amiral de la vie intérieure, cela doit assoiffer l'Homme".
"Il faut savoir s'émerveiller de tout et prendre conscience que toutes ces dimensions sont liées", dit-il.
Certes, le jeune poète croit au Ciel et ses poèmes ont tout d'une prière, mais pour monter à bord, nul besoin de catéchisme. La musique des alexandrins suffit à vous emporter. "La poésie, explique Victor, c'est le navire-amiral de la vie intérieure, cela doit assoiffer l'Homme".
Ma terre
"Mon Père bien-aimé, je vous offre la vie
Qui dessine la terre et ses lignes de mer
Avec sa plume mère qui voltige en plein air
Pour tracer les contours des vérités enfouies
La vérité enseigne un coeur équilibré
A l'abri de la haine que l'homme peut porter
A son corps en soi-même contre tout ce qui naît
La communion est grâce et peur seule concilier
Et la Nature et l'homme véritables entrelacs
Ceints de choix et de lois qui prennent leur valeur
Dans l'élan créateur qui façonne l'ailleurs
Aidez-nous à combattre nos instincts de prélats
Qui rayent le Royaume d'une encre indélébile
Et suscitez partout des gouverneurs habiles."
"Mon Père bien-aimé, je vous offre la vie
Qui dessine la terre et ses lignes de mer
Avec sa plume mère qui voltige en plein air
Pour tracer les contours des vérités enfouies
La vérité enseigne un coeur équilibré
A l'abri de la haine que l'homme peut porter
A son corps en soi-même contre tout ce qui naît
La communion est grâce et peur seule concilier
Et la Nature et l'homme véritables entrelacs
Ceints de choix et de lois qui prennent leur valeur
Dans l'élan créateur qui façonne l'ailleurs
Aidez-nous à combattre nos instincts de prélats
Qui rayent le Royaume d'une encre indélébile
Et suscitez partout des gouverneurs habiles."
Un stylo pour épée, une armure pour la paix
Dans une deuxième partie, les poèmes redescendent du Ciel à la Terre, puis s'attardent entre les deux comme une brise légère.
Enfin, un dernier texte adopte le rythme d'un slam. C'est "Bouclier final", des mots qui empruntent à la guerre pour frapper plus fort et porter plus loin leur message.
"Donnez-moi mon armure, car je pars pour la guerre
Donnez-moi mon stylo, car j'écris pour la paix
Je suis le combattant et pour cela ton frère
De la Vie souveraine que tu as oubliée !"
Ainsi interpellés, des jeunes ont naturellement eu envie d'interpréter le slam. C'est Ousmane, un jeune que Victor Vieilfault a connu à Bondy qui l'a repris. Ecoutez...
Enfin, un dernier texte adopte le rythme d'un slam. C'est "Bouclier final", des mots qui empruntent à la guerre pour frapper plus fort et porter plus loin leur message.
"Donnez-moi mon armure, car je pars pour la guerre
Donnez-moi mon stylo, car j'écris pour la paix
Je suis le combattant et pour cela ton frère
De la Vie souveraine que tu as oubliée !"
Ainsi interpellés, des jeunes ont naturellement eu envie d'interpréter le slam. C'est Ousmane, un jeune que Victor Vieilfault a connu à Bondy qui l'a repris. Ecoutez...
Pour se procurer le recueil de poèmes
L'âme en voyage, Victor Vieilfault, éd. du Sacré-Coeur, 5 euros.
Vous pouvez commander l'ouvrage à l'auteur lui-même qui se fera un plaisir de vous le dédicacer !
Suivre le lien : https://sites.google.com/view/ victorvieilfault
Si vous le désirez, vous pouvez même offrir un exemplaire à un prisonnier.
Vous pouvez commander l'ouvrage à l'auteur lui-même qui se fera un plaisir de vous le dédicacer !
Suivre le lien : https://sites.google.com/view/
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