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Technicien ascensoriste : un métier qui monte




C'est un métier de maintenance qui recrute. Plus de 1000 techniciens ascensoristes sont recrutés chaque année en France, et l'on peut se former en un an ou deux en alternance. Un bon plan pour qui aime la technique, l'innovation et le contact humain.




C'est le premier moyen de transport en France, et il assure 100 millions de trajets par jour. Vous pensez au train ? au métro ? Erreur 😞 Ce champion de la mobilité est tout simplement... l'ascenseur. Tellement présent dans nos vies qu'on n'y pense pas toujours.

Or derrière les ascenseurs, il y a des métiers, une filière de métiers qui continue de monter elle aussi 😊.  Réfléchissez un peu : après les mises aux normes des vieux ascenseurs dans les années 2000, les villes continuent de grandir... à la verticale ; et l'on doit rendre tous les bâtiments accessibles aux personnes handicapées et aux plus âgés (de plus en plus nombreux). 

Environ 12 000 nouveaux appareils sont donc installés chaque année, sans oublier l'indispensable maintenance des 637 000 ascenseurs qui constituent le parc français. 

 

Un métier technique qui recrute

Les entreprises spécialisées, grandes ou petites, continuent donc de recruter des bataillons d'ascensoristes ! Les entreprises doivent en effet recruter 1000 à 1500 technicien(ne)s chaque année.

"C’est un métier non délocalisable, valorisé partout. En France et dans le monde, nos jeunes ascensoristes sont très demandés, embauchés immédiatement après leur cursus", souligne Denis Moulinou, conseiller formation pôle industrie dans l’un des 2 CFA partenaires de la Fédération. 

Mais il y a aussi des possibilités d'évoluer vers d'autres postes et d'autres métiers dans les entreprises du secteur : technico-commercial, formateur, chef d'équipe, consultant en modernisation, et pourquoi pas patron de PME.
 

Des techniciens présentent leur métier


 

Avez-vous le profil ?

Comme dans tous les métiers, derrière l'aspect technique, il y a un mode de vie, et des qualités à avoir. Est-ce que cela pourrait vous correspondre ?


Des déplacements, de l'autonomie, et pas de routine
Avant d'être un technicien, l'ascensoriste est d'abord un nomade. Contrairement aux professionnels de maintenance qui travaillent dans leur garage, leur usine ou leur atelier, lui ne cesse de se déplacer. Un jour dans un centre commercial pour la modernisation d'un monte-charge, un autre dans un immeuble ancien pour un dépannage...
"Moi qui ne voulais pas d'un job routinier, je peux dire que je suis servie, dit une technicienne de maintenance ascenseurs chez Koné. Les interventions sont toutes différentes et aucun client ne se ressemble. En plus, j'ai la chance, comme tous les techniciens, d'être très autonome dans mon métier".

Une autonomie très appréciée de la plupart des techniciens.


Un métier de service et de relations
Le relationnel est aussi très important dans ce métier de proximité, comme on le voit dans la vidéo ci-dessus. Il ou elle peut ainsi avoir un rôle de conseil auprès des gardiens d'immeuble ou des responsables maintenance des entreprises. Et puis, n'est-ce pas gratifiant d'être chaque jour le "sauveur" de personnes coincées entre deux étages qu'il faut calmement inviter à patienter ?


La passion de la maintenance
Enfin, bien sûr, il faut aimer manipuler les matériels, rechercher la faille de mécanismes qui peuvent être récents ou anciens, et avoir un grand sens de la sécurité dans un métier forcément dangereux. "Il faut s’adapter en permanence aux différentes étapes de la vie des appareils : installation, mise aux normes, réparation et relation client", explique Philippe Boué, président de la fédération. 

Patience, précision, rigueur technique... Le métier exige aujourd'hui des compétences en mécanique, en électrotechnique, et des notions de programmation informatique.
 

Des formations courtes en 1 an ou 2 ans

Tous les baccalauréats professionnels orientés maintenance ou électrotechnique intéressent au premier chef les entreprises. En particulier le bac pro "Maintenance des systèmes de production connectée (MSPC)" ou le bac pro "Métiers de l'électricité et de ses environnements connectés (MELEEC)".

Formation en un an 
Après le bac pro, on peut se former au métier en un an avec le certificat de spécialisation (ex "mention complémentaire") "Technicien ascensoriste". La formation comporte 19 semaines au lycée et 16 semaines de stage obligatoires réparties en 3 périodes de formation.
Une quinzaine de lycées professionnels préparent ce diplôme, soit en formation classique, soit en apprentissage, et on peut aussi le faire en apprentissage dans deux CFA (voir adresses ci-dessous).


Vidéo : le témoignage de jeunes en formation Technicien ascensoriste à la Cité des formations Tours Loire Valley

Dans quels lycées peut-on faire le certificat de spécialisation "Technicien ascensoriste" (MCTA) ?

En Ile-de-France :
  • le lycée Louis Armand à Eaubonne (95)
  • le lycée Gustave Eiffel à Varennes-sur-Seine (77)
  • Le lycée Théodore Monod à Noisy-le-sec (93)
  • le lycée François Arago à Villeneuve-St-Georges (94)
  • le lycée professionnel Jean Perrin à Longjumeau (91)
     
En région :
  • le lycée Roland Garros à Toulouse (31)
  • le lycée Maurice Janetti à St-Maximin La-Ste-Baume (83)
  • lycée professionnel LePervanche (ile de la Réunion)
  • lycée professionnel Thomas Edison à Echirolles (38)
  • le lycée professionnel Charles Péguy à Eysines (33)
  • le lycée Alfred Mézières à Longwy (54)
  • le lycée Edouard Branly à Lyon (
     
Deux CFA pour se former en apprentissage :
  • Le CFA La Cité des formations à Tours (37)
  • le GRETA Lyon Métropole

 



Formation en 2 ans via le BTS
On peut aussi accéder au métier via un BTS qui recrute plutôt après le bac STI2D. Il s'agit du BTS "Maintenance des systèmes" qui comporte depuis 2022 une option "maintenance des ascenseurs et des élévateurs" formant directement au métier.

Mais les entreprises ayant du mal à recruter, d'autres BTS peuvent aussi les intéresser: par exemple les BTS de maintenance industrielle, ou de conception des systèmes électroniques de sécurité, ou de diplômes d'électricité.


Formation professionnelle via un contrat de professionnalisation

On peut aussi postuler avec un BEP/CAP structures métalliques, électrotechnique, maintenance, travaux publics, serrurier-métallier. Ou un bac STI2D. En recherche de candidats et candidates, les entreprises peuvent en effet proposer un temps de formation via un contrat de professionnalisation qui débouche sur un titre professionnel.

Dernier avantage du métier : l'insertion est excellente et directement en CDI. En dehors des PME, le secteur comprend quatre grands groupes : l'Américain Otis, le Finlandais Koné, l'Allemand ThyssenKrupp, et le Suisse Schindler. Et puis, si la technologie ne cessera pas d'évoluer, nous aurons toujours besoin d'ascenseurs. Ce sont donc des métiers durables.

Pour faire monter haut sa carrière, rien de tel que de prendre l'ascenseur.

Pour en savoir plus


- Le site https://etreascensoriste.fr/  fournit des témoignages à travers des podcasts audio/vidéo, des fiches-métiers, une infographie pour s'orienter, et des points de contacts directs avec une géolocalisation intuitive des établissements scolaires et entreprises partenaires de la Fédération des Ascenseurs.

- www.ascenseurs.fr
- la page Facebook de la Fédération des ascenseurs
- la campagne sur tiktok 

29 Janvier 2024



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