Lorsqu'il le tremblement de terre a frappé le Népal, le 25 avril 2015, Rémi venait à peine d'achever son deuxième documentaire sur ce petit pays de l'Himalaya... "J'ai été bouleversé en pensant à tous ceux que j'avais rencontrés là-bas"...
Son film, projeté lors d'une soirée de solidarité suite à la catastrophe, n'est pourtant pas l'oeuvre d'un "humanitaire". Ni d'un fan de haute montagne parti conquérir l'Everest.
Simplement le fruit d'un projet insolite et très personnel : aller à la rencontre des diverses ethnies de ce petit pays à travers leurs traditions musicales. Et en rapporter un "reportage sonore".
Rémi Mezzina, la musique pour tout bagage...
Un prof de musique français dans les écoles népalaises
C'est que Rémi Mezzina est un passionné de musique et d'aventure. Jeune diplômé du conservatoire de Nice en jazz et composition électroacoustique, il enseigne la musique et intervient dans des classes pour transmettre ses passions.
De là sans doute vient son projet peu ordinaire. "J'ai voulu surtout aller à la rencontre des Népalais, explique-t-il, et j'ai pensé que la musique était une bonne façon de communiquer avec eux". Bonne intuition.
Au printemps 2013, il réalise son premier voyage... Habitué à travailler auprès d'enfants, il pousse la porte des écoles népalaises et y propose des activités utilisant ses 4 "instruments" : l'harmonica, la flûte, mais aussi sa voix et les bruits et rythmes qui peuvent être réalisés avec le corps (body rythm).
L'accueil des enfants népalais est enthousiaste. "C'était exceptionnel pour eux d'avoir un intervenant extérieur. Ils étaient attentifs à 200% et je lisais beaucoup d'émotion dans leurs yeux", raconte Rémi. De quoi toucher le jeune "prof" en plein coeur.
De là sans doute vient son projet peu ordinaire. "J'ai voulu surtout aller à la rencontre des Népalais, explique-t-il, et j'ai pensé que la musique était une bonne façon de communiquer avec eux". Bonne intuition.
Au printemps 2013, il réalise son premier voyage... Habitué à travailler auprès d'enfants, il pousse la porte des écoles népalaises et y propose des activités utilisant ses 4 "instruments" : l'harmonica, la flûte, mais aussi sa voix et les bruits et rythmes qui peuvent être réalisés avec le corps (body rythm).
L'accueil des enfants népalais est enthousiaste. "C'était exceptionnel pour eux d'avoir un intervenant extérieur. Ils étaient attentifs à 200% et je lisais beaucoup d'émotion dans leurs yeux", raconte Rémi. De quoi toucher le jeune "prof" en plein coeur.
Des ambiances de Katmandou à la découverte des musiques rituelles
Ce premier voyage, entamé à Katmandou le 20 avril 2013, s'achève aux frontières du Tibet.
Il en rapporte un film reportage de 43 minutes, "Voyage sonore au Népal" : de Katmandou aux forêts du Langtang en passant par la rencontre de musiciens et la découverte des musiques rituelles tamang - une ethnie isolée vivant dans les montagnes - le film donne aussi un aperçu de l'éducation des enfants au Népal.
Il en rapporte un film reportage de 43 minutes, "Voyage sonore au Népal" : de Katmandou aux forêts du Langtang en passant par la rencontre de musiciens et la découverte des musiques rituelles tamang - une ethnie isolée vivant dans les montagnes - le film donne aussi un aperçu de l'éducation des enfants au Népal.
Le voyage sonore d'un musicien au Népal (I)
Un deuxième voyage sonore dans les très hautes vallées de l'Himalaya
En 2014, Rémi Mezzina est reparti pour un nouveau voyage à la découverte des sons et des cultures musicales du Népal : dans les rues bruyantes de Katmandou, il croise des musiciens ambulants, découvre des instruments étranges comme le bol népalais, voyage à bord d'un taxi musical...
Puis il prend la route des hautes vallées himalayennes, jusqu'à la région du mont Langtang qui borde le Tibet... Dans les forêts, les villages, les campements de bergers gardant leurs yaks, il nous fait entendre le souffle du vent dans les moulins à prière, les chants traditionnels tamang, les prières boudhistes, les invocations des chamans...
La musique, surtout, est occasion de mille rencontres : lui sort sa flûte irlandaise ou son ukulélé, ses amis népalais leur "guitare" à cinq cordes ou leur tambour... On échange les instruments, on improvise ensemble, on danse.
Le film de 54 minutes, "Voyage sonore au Langtang", restitue ces instants magiques. Et nous dévoile un peu de la culture d'un pays peu connu en dehors des clichés des courses dans l'Himalaya. "Ces films sont une façon de faire partager mes voyages à un large public", dit Rémi.
Alors regardez, écoutez, et partagez à votre tour...
La suite du voyage sonore au Népal, derrière le mont Langtang (II)
Puis il prend la route des hautes vallées himalayennes, jusqu'à la région du mont Langtang qui borde le Tibet... Dans les forêts, les villages, les campements de bergers gardant leurs yaks, il nous fait entendre le souffle du vent dans les moulins à prière, les chants traditionnels tamang, les prières boudhistes, les invocations des chamans...
La musique, surtout, est occasion de mille rencontres : lui sort sa flûte irlandaise ou son ukulélé, ses amis népalais leur "guitare" à cinq cordes ou leur tambour... On échange les instruments, on improvise ensemble, on danse.
Le film de 54 minutes, "Voyage sonore au Langtang", restitue ces instants magiques. Et nous dévoile un peu de la culture d'un pays peu connu en dehors des clichés des courses dans l'Himalaya. "Ces films sont une façon de faire partager mes voyages à un large public", dit Rémi.
Alors regardez, écoutez, et partagez à votre tour...
La suite du voyage sonore au Népal, derrière le mont Langtang (II)
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Egalité des chances : les initiatives se multiplient
