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L'industrie aéronautique recrute toujours plus pour produire les avions du futur



Avec un trafic aérien en hausse jusqu'en 2035 et des carnets de commande bien remplis, l'industrie aéronautique française continue à battre des records de recrutements et à offrir aux jeunes des métiers de passion, du niveau CAP à bac+5.





Deux Rafale. © Alexandre Paringaux / Safran
Deux Rafale. © Alexandre Paringaux / Safran
Toujours plus haut, plus vite, plus fort. La devise des JO pourrait s'appliquer à la filière aéronautique et spatiale française dont on admire les avions de rêve et les innovations high tech tous les deux ans, dans le ciel du salon du Bourget. Mais ses prouesses concernent également l'économie et l'emploi.

Portée par des vents favorables, cette grande famille industrielle ne cesse en effet de s'agrandir. Elle emploie 195 000 personnes en France (selon le Gifas qui fédère les entreprises du secteur) et a embauché 58 000 personnes en cinq ans, de 2013 à 2018, pour remplacer les départs en retraite et assurer l'avenir.

En 2018, ses entreprises ont ainsi battu le record de 15 000 recrutements (+25% par rapport à 2017), créant plus de 4000 emplois nets en France. Un cycle haut d'embauches qui devrait perdurer : ne dit-on pas que les commandes engrangées par les grands constructeurs (Airbus, Dassault Aviation, Safran) représentent 8 ans de production ?

Les entreprises lancées dans la digitalisation et la chasse aux talents

Pour monter les cadences et limiter les coûts, les chaînes de production se digitalisent, les compagnons visualisent leurs pièces sur des tablettes numériques ou des casques de réalité augmentée. La course à la digitalisation est lancée !

Dans le même temps, dans un contexte de forte concurrence, les bureaux d'études doivent innover pour inventer les avions du futur, plus sûrs, plus légers, plus connectés, toujours plus modulables et surtout, moins gourmands en énergie. 

On comprend pourquoi les entreprises du secteur - grands groupes ou PME - se sont lancées dans une véritable chasse aux talents. Lors du salon du Bourget de juin 2019, elles offraient pas moins de 22 000 emplois, 5000 contrats d'alternance et 8000 stages, beaucoup peinant à trouver les candidats qu'il leur faut.

Une pénurie d'ouvriers qualifiés

La pénurie touche d'abord les métiers d'ouvriers qualifiés, indispensables pour assurer la production. Même s'ils ne représentent que 30% des effectifs dans cette industrie high tech - contre 70% de techniciens supérieurs, d'ingénieurs et de cadres - ces métiers manuels peinent à attirer suffisamment de jeunes.

"Les entreprises recherchent en permanence des ajusteurs-monteurs, des techniciens d'usinage pour préparer des pièces, des chaudronniers, des spécialistes de matériaux composites, des drapeurs, des stratifieurs, des spécialistes du câblage électrique et des peintres aéronautiques", indique Dominique Bry, coordinateur national aéronautique du groupe d'intérim Synergie Aéro.

La faute sans doute à la faible attraction des métiers industriels (notamment chez les filles), mais aussi au manque de formations initiales spécialisées. Une dizaines d'établissements seulement proposent le CAP Aéronautique (en deux ans après la 3ème), une trentaine le bac pro Aéronautique (trois ans après la 3ème), même si d'autres formations industrielles peuvent convenir.

Ajusteur-monteur de cellule : un métier manuel dans des usines high tech

L'industrie aéronautique recrute toujours plus pour produire les avions du futur
Très spécialisés, les métiers sont aussi peu connus. Exemple avec l'ajusteur-monteur qui assemble les différentes parties de la cellule, c'est-à-dire le corps de l'avion : il positionne les pièces, assure l'étanchéité, monte toutes les fixations (rivets...), réalise la métallisation, monte certains équipements et circuits.

Si le travail demande de l'habileté manuelle, il faut aussi lire la documentation en anglais et être très rigoureux. "On ne travaille pas sur la chaîne de montage d'un avion high tech comme sur n'importe quel produit", explique un compagnon chez Dassault Aviation. D'autant que les usines intègrent de plus en plus d'équipements numériques.

Les robots ne peuvent-ils remplacer les ajusteurs-monteurs ? "Les robots n'interviennent que sur les gros éléments, nous nous travaillons sur des pièces beaucoup trop complexes", répond une ajusteuse à l'usine Dassault de Martignas près de Bordeaux.

Rien de mieux qu'une vidéo pour comprendre le métier d'ajusteur et son environnement high tech :

Formations d'ajusteur-monteur: 

- le CAP Aéronautique option structure, ou le bac pro Aéronautique option Structure préparent directement les jeunes au métier dans des lycées professionnels, souvent en apprentissage (notamment le CFA des métiers de l'aérien www.afmae.fr)

- le  titre professionnel du ministère du Travail (pour ceux qui ont quitté l'école et les adultes) de monteur de structures aéronautiques métalliques et composites

- Le Certificat de qualification paritaire de la métallurgie (CQPM) d'ajusteur-monteur de structures d'aéronefs ou bien d'assembleur composites aéronautiques (www.cqpm.com)
 

"Je suis intéressé mais je n'ai pas de formation aéronautique"

Si vous avez un autre diplôme industriel (CAP, BEP ou bac pro), n'hésitez pas à postuler quand même car la formation est souvent assurée en interne ou proposée en alternance (en contrat d'apprentissage pour les moins de 26 ans ou de professionnalisation). En 2018, 7300 apprentis ont été recrutés, un chiffre que la profession ne cesse d'augmenter.

Des agences d'intérim spécialisées dans l'aéronautique recrutent aussi tout type de profils. C'est le cas de synergie.aero, qui a vingt agences en France. "Quand nous ne trouvons pas de personnel formé, nous mettons en place une formation et nous proposons ensuite une mission d'un an en entreprise avec un tuteur", expliquent ses cadres.

Enfin, des entreprises utilisent la "méthode de recrutement par simulation" (MRS) : quel que soit son profil, le candidat est testé sur des gestes à réaliser. Ainsi Julien a été recruté par MRS comme ajusteur-monteur aéronautique sur un test : Il a dû monter un camion jouet en suivant un plan, puis l'expliquer à son binôme qui devait le faire à son tour. 

Ajusteur sur matériaux composites, stratifieur-drapeur

Variation du métier précédent, l'ajusteur composite monte des parties de l'avion réalisées dans des matériaux innovants dits "composites" car mêlant des fibres de verre et de carbone imprégnées de résine. Les avions livrés aujourd'hui ont un fuselage composé à 50% de fibres de carbone ce qui les rend moins lourds et donc plus économes en carburant.

La percée des composites dans l'aéronautique a conduit les formations et les métiers à s'adapter. Le stratifieur-drapeur, lui, s'occupe de fabriquer ou de réparer ces pièces composites. Il/elle fabrique un moule et réalise dans celui-ci des pièces complexes en appliquant les unes au-dessus des autres plusieurs couches de fibres textiles imprégnées de résines.

Il existe ainsi un bac pro Plastiques et composites, souvent proposé dans des lycées proches d'un grand site aéronautique.

Chaudronnier aéronautique : un artisan qui met en forme les pièces métalliques

L'industrie aéronautique recrute toujours plus pour produire les avions du futur
Autre profession très recherchée, celle de chaudronnier aéronautique. Il met en forme les pièces métalliques qui servent à monter l'avion. Il les trace, les découpe, les cambre, les plie, les étire pour leur donner leur forme.

Même si les chaudronniers sont moins nombreux que les ajusteurs, les candidats sont rares du fait du petit nombre de formations spécialisées... et de la disparition du métier dans l'industrie automobile où la robotisation a été massive.

Là encore, l'aéronautique fait de la résistance : les robots ne peuvent intervenir sur toutes les pièces et la main du chaudronnier reste nécessaire. 

Vidéo : le métier de chaudronnier aéronautique dans la web-série "En mode Avion"

Formations de chaudronnier : 

CAP Réalisations en chaudronnerie industrielle (RCI) 
bac pro Technicien en chaudronnerie industrielle ou bac pro Aéronautique option structure
CQPM chaudronnier aéronautique
- Mention complémentaire (bac+1) Technicien en chaudronnerie aéronautique et spatiale (après un bac pro Aéronautique ou Chaudronnerie)

Maintenance aéronautique : de gros besoins de recrutements

Si ces métiers sont très recherchés pour la production, ils le sont tout autant pour assurer la maintenance : les recrutements dans les entreprises spécialisées en MRO (Maintenance, Repair & Overhaul) sont repartis à la hausse depuis 2017. Et avec de plus en plus d'avions à entretenir d'ici 2035, les besoins de main d'oeuvre devraient rester importants !

Alexandre est ainsi mécanicien avion chez Sabena Technics, un groupe international de maintenance. Fan d'aéronautique depuis sa visite du porte-avions Charles-de-Gaulle, il a choisi après la troisième de faire un bac pro Aéronautique option Structure au lycée de Morlaix.

Il a ensuite embrayé par la mention complémentaire Maintenance aéronautique, diplôme obligatoire d'un an pour pouvoir exercer cette profession très réglementée et cela dans toute l'Europe grâce à l'équivalence avec la licence européenne "Part.66".


Belles carrières en vue pour les mécaniciens avion

Une formation poussée, mais pour de belles carrières : "J'ai trouvé du travail tout de suite, se félicite-t-il : j'ai quitté l'école le mercredi et j'étais embauché en CDI le vendredi chez Sabena".

Dans ce groupe disposant de 14 sites différents dans le monde, les mécaniciens avion doivent être mobiles : "j'ai pu partir à Toulon durant trois ans avant de revenir en Bretagne, témoigne Alexandre. Le métier est bien payé et puis j'ai la joie de travailler sur des appareils incroyables : j'ai une qualification pour les hélicoptères de type Panther"...

Autre avantage : la diversité des employeurs. Un mécanicien avion peut travailler chez un constructeur, un groupe de maintenance comme SABENA ou une grande compagnie aérienne.

Air France Industries (branche de la compagnie chargée de la maintenance de ses appareils) a ainsi repris les recrutements depuis 2017 : "Nous recrutons des mécaniciens avion, des techniciens pour les révisions électroniques et des mécaniciens pour les modifications cabine, explique la responsable emploi. Il faut au moins un bac pro mais on peut aussi former en interne des bacheliers par apprentissage en lien avec le CFA des métiers de l'aérien (afmae.fr)."

Les techniciens supérieurs : une grande variété de postes

Les recrutements visent aussi les agents de maîtrise et techniciens supérieurs (niveau bac+2/3) indispensables à toutes les étapes du cycle de vie des produits : conception, production, essais-tests et simulation, maintenance et fonction support (par exemple logistique).

S'ils représentent 27% des effectifs globaux, 32% des recrutements en 2018 ont concerné des techniciens supérieurs et cela chez les constructeurs, les équipementiers et toute la chaîne des sous-traitants.

"C'est dur de trouver de bons techniciens car beaucoup de jeunes souhaitent poursuivre leurs études après un bac+2", remarque ainsi Manuel Petit, responsable Emploi chez Dassault Aviation.

Des techniciens méthodes pour organiser l'usine 4.0

La digitalisation et la robotisation des usines nécessitent ainsi le recrutement de nombreux techniciens méthodes : "Nous intervenons après la conception, pour organiser le travail des ateliers, étudier l'outillage, voir quels robots mettre en place", explique un technicien méthodes chez MBDA, fabricant de missiles.

"Le métier est très riche car on nous incite beaucoup à innover, explique le jeune pro : il faut améliorer les délais, les coûts, utiliser les technologies numériques. C'est aussi très varié car on peut travailler sur les lignes d'assemblage, les outils d'usinage, les matériaux composites". 

​Sa formation ? Un DUT Génie mécanique et une licence professionnelle Gestion de projet à l'IUT de Bourges, ville abritant les deux sites de MBDA employant 2000 personnes.

Des contrôleurs pour tester les pièces

Autre spécialité en quête de techniciens, le contrôle et les tests. Chez tous les constructeurs et sous-traitants, les pièces aéronautiques doivent être contrôlées et recontrôlées.

Entreprise très spécialisée, l'Institut de soudure doit ainsi recruter plus de 100 contrôleurs en 2019, idéalement diplômés d'un DUT en génie mécanique option "contrôles non destructifs". "En fait tous les profils techniques de niveau bac à bac+2 nous intéressent, dit la responsable RH, car nous les formons et nous les certifions".

Les contrôleurs de l'Institut de soudure doivent ensuite être mobiles pour aller faire des diagnostics sur des sites aéronautiques, en France ou à l'étranger.

Vidéo : Le contrôle qualité en métrologie chez  Safran

Les formations de techniciens supérieurs dans l'aéronautique 

 - Le BTS Aéronautique est proposé dans 17 établissements en France (dont certains en apprentissage)

11 autres BTS intéressent l'industrie aéronautique : Conception et réalisation de systèmes automatiques, Industrialisation des produits mécaniques, Conception et réalisation en chaudronnerie industrielle, Electrotechnique, Systèmes électroniques, Conception de produits industriels, Conception et industrialisation en microtechniques, Plasturgie, Maintenance industrielle, Traitement des matériaux...

- Il n'existe pas de DUT Aéronautique, mais tout DUT industriel peut intéresser la filière par exemple le DUT Mesures physiques pour la métrologie.

- Certains IUT  donnent une orientation aéronautique à leur DUT en proposant de poursuivre par des licences professionnelles en un an : Ville-d'Avray, Toulouse, Aix-Marseille...

- L'université de Bordeaux propose deux licences professionnelles orientées aéronautique (avionique et structure, supply chain aéro).  Toute ces licences pro offrent d'excellents débouchés.

Ingénieurs : des compétences stratégiques pour soutenir l'innovation

Un élève ingénieur de l'ISAE. Photo : ISAE / Aude Lemarchand
Un élève ingénieur de l'ISAE. Photo : ISAE / Aude Lemarchand
Les ingénieurs occupent une place de choix dans l'aéronautique où ils représentent 43% des effectifs. On les retrouve à tout niveau, d'abord dans la recherche et le développement (R&D) où ils conçoivent les innovations stratégiques.

Mais ils sont aussi dans l'organisation de la production, l'outillage, la logistique, la maintenance. D'autant que le digital, l'intelligence artificielle, la robotisation et l'analyse de données poussent à transformer profondément les usines et les méthodes. Objectif : réduire les coûts et les délais pour une meilleure performance industrielle.

Dans l'usine Safran du Havre, Thomas, diplômé de Centrale Nantes, est ainsi chargé d'améliorer les procédés d'assemblage des nacelles de moteur. "Je travaille sur la continuité numérique qui permet de se servir du support numérique à tous les stade de production pour éviter les erreurs. Je mets aussi en place la robotisation collaborative : un opérateur et un robot sur une tâche..."

Chez les donneurs d'ordre ou les cabinets de conseil en ingénierie

Tous les profils d'ingénieurs et toutes les spécialités sont donc bienvenues, depuis la mécanique, l'électronique jusqu'à l'informatique industrielle et aussi le Big Data, ou le développement de logiciel, des compétences "en tension" car recherchées par tous les secteurs.

Pourtant ces ingénieurs ne travaillent pas tous chez Airbus (2000 recrutements en France en 2019), Dassault Aviation (1000 recrutements) ou Safran.

Ils peuvent aussi être recrutés par des équipementiers, des PME sous-traitantes, des bureaux d'études, des laboratoires de recherche, et de plus en plus, par de grands cabinets de conseil en ingénierie comme Alten ou Segula Technologies qui avait ainsi un plan de recrutement de 4700 ingénieurs et techniciens sur 2019 !

Ces ingénieurs consultants collaborent à des projets d'innovations chez des industriels : une équipe de Ségula Technologies planche ainsi chez un grand motoriste sur la fabrication d'une aube par impression 3D ; Le cabinet Step Consulting, lui, élabore des algorithmes basés sur l'intelligence artificielle pour repérer où acheter des milliers de pièces à meilleur coût, etc.

"Les grands programmes de recherche actuels ne portent pas tant sur la conception de nouveaux avions que sur l'amélioration des programmes existants", confirme le directeur de la grande école ISAE Supaéro.

Aujourd'hui, un avion est en effet un assemblage de systèmes très complexes que chaque partenaire cherche à perfectionner à l'aide des derniers outils technologiques.

Ingénieur aéro ISAE : 5 grandes écoles sous la même bannière

Tous les diplômes d'ingénieurs peuvent donc intéresser l'industrie aéronautique et spatiale.

Mais une dizaine d'écoles sont spécialisées en ingénierie aéronautique et parmi elles, cinq se sont regroupées sous la marque du groupe ISAE (Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace) qui jouit d'une grande notoriété :

ISAE Supaéro (Toulouse), 
ISAE ENSMA (Poitiers, orientée recherche),
- l'ESTACA (école postbac, Laval et Paris),
- l'Ecole de l'air de Salon-de-Provence (école militaire de l'Armée de l'air).
- Supméca, intégrée au groupe ISAE en 2018.

Les élèves ingénieurs d'une école du groupe ISAE ont l'opportunité de faire leur 3ème année dans une autre école du groupe.

En 2019, l'ESTIA, école d'ingénieurs généralistes créée par la CCI de Bayonne est aussi devenue partenaire du groupe ISAE. 

Il existe quatre autres autres écoles d'ingénieurs aéronautiques : 
L'ENAC, Ecole nationale de l'aviation civile (Toulouse) forme des ingénieurs spécialistes de l'exploitation des avions, par exemple dans les compagnies aériennes ou la fonction publique (à la DGAC par exemple).
- L'IPSA, école postbac en cinq ans, accessible via le concours Advance
- ELISA Aerospace, école postbac en cinq ans accessible via le concours Puisssance Alpha

- Enfin, l'ENSPIMA (Ecole nationale supérieure pour la performance industrielle et la maintenance aéronautique) est une école d'ingénieurs publique du groupe INP qui a ouvert ses portes à Bordeaux en septembre 2019. Elle forme des ingénieurs de maintenance aéronautique.

 Des écoles d'ingénieurs généralistes ont par ailleurs une spécialité aéronautique : l'ENSAM, Supélec, EPF Sceaux, etc.

Des adresses pour se renseigner

- Sur les métiers d'ouvriers qualifiés :  le CFA des métiers de l'aérien : www.cfadelaerien.fr
- Des offres d'emploi et de stages Sur le site www.aeroemploiformation.com créé par le GiFAS et l'espace Airemploi
 



Rédigé par le Jeudi 3 Octobre 2019

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