La première Usine Extraordinaire s'était installée en 2018 en plein coeur de Paris, sous la verrière du Grand Palais. Cette reconstitution grandeur nature d'une usine 4.0, à deux pas des Champs-Elysées, avait alors séduit 40 000 visiteurs, et popularisé le concept naissant d'industrie du futur.
En 2019, le succès a été encore au rendez-vous à Marseille, et cette fois, 6 200 collégiens, lycéens, étudiants et apprentis étaient venus à la rencontre des industriels.
Alors, il faut saluer le retour de l'Usine Extraordinaire en 2021. Certes, du fait de la crise sanitaire, la promenade ne se fera pas en présentiel. Mais une extraordinaire plateforme digitale va tout de même permettre de découvrir les nouveaux métiers de l'industrie. Et même de dialoguer avec des professionnels.
En 2019, le succès a été encore au rendez-vous à Marseille, et cette fois, 6 200 collégiens, lycéens, étudiants et apprentis étaient venus à la rencontre des industriels.
Alors, il faut saluer le retour de l'Usine Extraordinaire en 2021. Certes, du fait de la crise sanitaire, la promenade ne se fera pas en présentiel. Mais une extraordinaire plateforme digitale va tout de même permettre de découvrir les nouveaux métiers de l'industrie. Et même de dialoguer avec des professionnels.
Une carte interactive 3D gamifiée et pédagogique
En se connectant à la plateforme uex2021.com, le visiteur débarque dans une ville-usine qui s'étend entre ciel, terre et mer. Il peut alors parcourir l'espace, pénétrer dans des bâtiments étonnants, les survoler ou partir en mer.
Sur certains lieux, il peut faire des visites virtuelles 360, répondre à des quiz, visionner des vidéos sur les métiers. Des barres de progression lui permettent alors de débloquer des "badges d'expertise" sur 4 grands défis de l'industrie : inclusion, transition écologique, usine du futur, innovation.
Au cœur de la carte digitale, une agora fait office de cinéma en plein air : elle propose à tous les visiteurs une programmation de films et de témoignages sur l'industrie qui seront disponibles pendant toute la durée de l’Usine Extraordinaire.
Sur certains lieux, il peut faire des visites virtuelles 360, répondre à des quiz, visionner des vidéos sur les métiers. Des barres de progression lui permettent alors de débloquer des "badges d'expertise" sur 4 grands défis de l'industrie : inclusion, transition écologique, usine du futur, innovation.
Au cœur de la carte digitale, une agora fait office de cinéma en plein air : elle propose à tous les visiteurs une programmation de films et de témoignages sur l'industrie qui seront disponibles pendant toute la durée de l’Usine Extraordinaire.
Un terrain de découverte pour plus de 900 classes
Enfin, une école intégrée au cœur de la carte permet aux classes inscrites de se connecter en direct avec des professionnels pour écouter leur témoignage live et poser des questions.
Plus de 900 classes se sont inscrites soit plus de 30 000 collégiens et lycéens, sans compter de nombreux étudiants de l’enseignement supérieur, et d’apprentis.
Sept écoles d’ingénieurs et 200 étudiants s’impliquent dans la démarche pour accompagner les élèves et leur faire découvrir les filières de formation et les activités industrielles : Arts et Métiers, Centrale Marseille, ISEN Méditerranée, Ecole des Mines de Saint-Etienne, Polytech Marseille, Polytech Nice Sophia, Seatech.
Plus de 900 classes se sont inscrites soit plus de 30 000 collégiens et lycéens, sans compter de nombreux étudiants de l’enseignement supérieur, et d’apprentis.
Sept écoles d’ingénieurs et 200 étudiants s’impliquent dans la démarche pour accompagner les élèves et leur faire découvrir les filières de formation et les activités industrielles : Arts et Métiers, Centrale Marseille, ISEN Méditerranée, Ecole des Mines de Saint-Etienne, Polytech Marseille, Polytech Nice Sophia, Seatech.
A faire sur la plateforme UEX21
- Une visite virtuelle du chantier d’Iter
- Des portraits de professionnels qui partagent leur passion
- Un quiz sur l’Usine du Futur : quels sont les grands défis de l’industrie ?
- Un escape game « Le jeu de la sécurité mondiale »
- Une vidéo « L’usine du futur, 100 ans d’évolution d’une entreprise expliquée en 100 secondes »
- Une visite virtuelle pour partir à la découverte de l’infini petit
- La découverte d’un futur prototype de taxi volant Un jeu « La voiture électrique » Des quiz sur les ENR, la RSE, l’industrie, ses métiers et ses défis
Des usines en pleine révolution digitale
L'enjeu d'un tel événement organisé par Industries Méditerranée (groupement de 14 fédérations professionnelles de la région PACA) pour un montant de 500 000 euros est en effet de faire découvrir aux jeunes et au grand public un univers souvent mal connu.
Longtemps boudée par les jeunes, l'industrie a pourtant entamé depuis quelques années sa révolution technologique en intégrant à ses procédés de fabrication et ses méthodes les dernières avancées du numérique, de la robotique et de l'intelligence artificielle.
Résultat : les usines n'ont plus grand chose à voir avec les ateliers d'autrefois. Le bruit, les nuisances et la pénibilité sont désormais réduits. Et à tout niveau, l'Usine Extraordinaire met l'accent sur les métiers "émergents" nés de la révolution digitale : ingénieur en simulation numérique, développeur d'objets connectés, ingénieur en réalité virtuelle, en cobotique, technicien en fabrication additive...
Longtemps boudée par les jeunes, l'industrie a pourtant entamé depuis quelques années sa révolution technologique en intégrant à ses procédés de fabrication et ses méthodes les dernières avancées du numérique, de la robotique et de l'intelligence artificielle.
Résultat : les usines n'ont plus grand chose à voir avec les ateliers d'autrefois. Le bruit, les nuisances et la pénibilité sont désormais réduits. Et à tout niveau, l'Usine Extraordinaire met l'accent sur les métiers "émergents" nés de la révolution digitale : ingénieur en simulation numérique, développeur d'objets connectés, ingénieur en réalité virtuelle, en cobotique, technicien en fabrication additive...
Le niveau de compétences s'élève à bac+2/3 en moyenne
Ces évolutions entraînent progressivement une élévation du niveau de compétences requis pour travailler dans l'industrie.
"Il reste bien sûr des emplois dans l'industrie au niveau CAP et bac pro. Mais le barycentre des recrutements est maintenant le bac+2 et il est en train de devenir le bac+3", reconnait Serge Bornarel, délégué général de l'UIMM Alpes-Méditerrané.
Un mouvement que traduit par exemple l'allongement du cursus des IUT à trois ans, ainsi le développement massif des licences professionnelles ou, plus récemment, des bachelors lancés par les écoles d'ingénieurs.
Mais l'industrie a aussi grand besoin d'ingénieurs : en dépit d'une formation scientifique, un grand nombre des jeunes ingénieurs diplômés ne s'orientent pas vers l'industrie, et notamment les femmes.
"Il reste bien sûr des emplois dans l'industrie au niveau CAP et bac pro. Mais le barycentre des recrutements est maintenant le bac+2 et il est en train de devenir le bac+3", reconnait Serge Bornarel, délégué général de l'UIMM Alpes-Méditerrané.
Un mouvement que traduit par exemple l'allongement du cursus des IUT à trois ans, ainsi le développement massif des licences professionnelles ou, plus récemment, des bachelors lancés par les écoles d'ingénieurs.
Mais l'industrie a aussi grand besoin d'ingénieurs : en dépit d'une formation scientifique, un grand nombre des jeunes ingénieurs diplômés ne s'orientent pas vers l'industrie, et notamment les femmes.
Des métiers en tension à découvrir
L'industrie a donc aujourd'hui ses métiers en tension et l'Usine Extraordinaire les met en avant.
Exemple avec les nombreux métiers de l'énergie : "Nos entreprises peinent, quelle que soit leur taille, à recruter les profils indispensables d’électrotechniciens, de techniciens de maintenance, de chefs de projet et de développement, dit Frédéric Busin, directeur action régionale Provence Alpes-Côte d’Azur d’EDF. L’enjeu est donc de donner envie aux plus jeunes de rejoindre nos industries, en les aidant à se projeter par exemple vers le métier d’énergéticien."
La chimie, elle, recrutera d'ici 2026 près de 120 000 nouveaux talents et plus de 8 000 alternants, selon Michel Auboiroux, président de France Chimie Méditerranée.
Quant à l'aéronautique, après le trou d'air de la crise sanitaire, le secteur semble avoir repris les recrutements.
Exemple avec les nombreux métiers de l'énergie : "Nos entreprises peinent, quelle que soit leur taille, à recruter les profils indispensables d’électrotechniciens, de techniciens de maintenance, de chefs de projet et de développement, dit Frédéric Busin, directeur action régionale Provence Alpes-Côte d’Azur d’EDF. L’enjeu est donc de donner envie aux plus jeunes de rejoindre nos industries, en les aidant à se projeter par exemple vers le métier d’énergéticien."
La chimie, elle, recrutera d'ici 2026 près de 120 000 nouveaux talents et plus de 8 000 alternants, selon Michel Auboiroux, président de France Chimie Méditerranée.
Quant à l'aéronautique, après le trou d'air de la crise sanitaire, le secteur semble avoir repris les recrutements.
Une Usine Extraordinaire à Lyon en 2022
Si les rencontres en live entre les élèves et les professionnels durent seulement jusqu'au 26 novembre, la plateforme uex21.com va rester en ligne jusqu'au 31 décembre 2021.
Quant à l'Usine Extraordinaire 2022, elle est déjà programmée à Lyon en novembre 2022, normalement en présentiel.
Quant à l'Usine Extraordinaire 2022, elle est déjà programmée à Lyon en novembre 2022, normalement en présentiel.