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Etudiant-entrepreneur : un statut en pleine expansion



L'entrepreneuriat étudiant connaît un vrai succès en France avec une augmentation rapide du nombre de jeunes ayant le statut national d'étudiant-entrepreneur. Ils sont plus de 3500 en 2017-2018 à porter un projet d'entreprise, pendant ou à la fin de leurs études.





Etudiant-entrepreneur : un statut en pleine expansion
Quatre ans après sa création, en 2014, par le ministère de l'Enseignement supérieur, le statut national étudiant-entrepreneur (SNEE) remporte un succès croissant.

Chaque année en effet, on compte près de 1000 étudiants-entrepreneurs de plus et en 2017-2018, ils sont 3576 à avoir obtenu ce statut contre 637 seulement la première année. En tout, depuis 2014, plus de 6 000 jeunes porteurs de projet ont ainsi pu profiter des avantages que confère le statut de SNEE.

Cet essor est sans doute dû à l'écosystème dont peuvent bénéficier les étudiants-entrepreneurs, mais plus largement à la fièvre entrepreneuriale qui saisit le monde, à la transition numérique et au succès de nombreuses startups. La reprise économique vient également favoriser les créations d'entreprise.

Un statut porté par 30 pôles étudiants ou PEPITES

Qui gère le statut d'étudiant-entrepreneur ?
En 2014, le ministère a eu la bonne idée de décentraliser ce suivi en créant des "Pôles étudiants pour l'Innovation, le transfert et l'entrepreneuriat" ou PEPITE. Ces pôles étant régionaux, ils ont l'avantage de mettre en réseau les étudiants avec des entrepreneurs expérimentés et tous les dispositifs locaux pouvant les aider. 

Il y a aujourd'hui 30 PEPITES en France, et ce sont eux qui octroient le statut d'étudiant-entrepreneur aux candidats et candidates. 

Un statut pour qui ?
Tous les étudiants (bacheliers) ayant un projet de création ou reprise d’activité peuvent postuler, quel que soit leur niveau d'études. Les jeunes diplômés peuvent aussi le faire, il faut simplement avoir moins de 28 ans. C'est la pertinence du projet en lien avec la trajectoire de l'étudiant qui est prise en compte.

Avec quels avantages ?
Les étudiants-entrepreneurs bénéficient d'un accompagnement, d'une mise en réseau, de l'accès à un espace de coworking et de la possibilité de valider leur stage de fin d'études ou leur année de césure en travaillant sur leur projet. 

Ils peuvent aussi améliorer leurs connaissances sur la gestion et l'entrepreneuriat en suivant éventuellement un cursus qui débouche sur un diplôme d'étudiant-entrepreneur (D2E), obligatoire dans le cas des jeunes diplômés.


Un véritable impact économique

Et que deviennent tous ces projets d'entreprise ? Beaucoup débouchent sur une véritable création d'activité : ainsi, en 2016-2017, on a enregistré en France plus de 700 immatriculations dont 500 sociétés."Les PEPITE ont un fort impact économique", souligne  Jean-Pierre Boissin, coordinateur national du dispositif.

L'organisation de nombreux concours contribue à ce dynamisme. Le 26 mai 2018, l'événement Viva Technology sera l’occasion de présenter les plus belles histoires lors de la Cérémonie Pépites des PEPITE, parrainée par Augustin PALUEL-MARMONT de Michel et Augustin. Dix entreprises participeront à un Pitch Contest devant le réseau des PEPITE, composé d’investisseurs et de représentants de grandes entreprises.

Une association d'étudiants-entrepreneurs en gestation, la Pépite Factory

L’année 2018 marque également le lancement d’une association d’Étudiants-Entrepreneurs, la Pépite Factory, le 23 mai à la Cité Internationale Universitaire de Paris.

"La communauté des anciens et actuels Étudiants-Entrepreneurs représente une ressource absolument exceptionnelle que l’association a vocation à structurer et à valoriser auprès non seulement d’entreprises et de financeurs, qui sont demandeurs d’un point d’accès aux étudiants-entrepreneurs, mais aussi en interne en mobilisant les anciens dans les processus de financement des nouveaux", indique Benjamin DUPAYS, fondateur de Centimeo, qu’il a pu créer à l’âge de 19 ans. 

Un modèle pour d'autres pays

La culture entrepreneuriale s’est aussi fortement démocratisée chez les jeunes Français. Une personne sur deux entre 18 et 24 ans désire aujourd'hui se lancer dans l’aventure, contre 30% pour le reste de la population, d'après le 4ème baromètre "Envie d'entreprendre Idinvest Le Figaro".

D'autre part, 120 000 éutdiants suivent en France des modules, des cours ou des Moocs en innovation et en entrepreneuriat.

Le statut national d'étudiant-entrepreneur apparaît donc comme très vertueux, au point qu'il a incité plusieurs autres pays - Belgique, Maroc, Tunisie et Liban - à mettre en place un statut similaire. La France n'est donc pas toujours à la traîne, qu'on se le dise !




Rédigé par la rédaction le Jeudi 15 Mars 2018

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