Photo : Sigma Clermont
C'est semble-t-il une demande récurrente des entreprises, notamment dans l'industrie : elles manqueraient de techniciens polyvalents de bon niveau pour encadrer des équipes ou gérer de petites unités de production. Pour ces postes, les ingénieurs sont surqualifiés et les titulaires de BTS ou de DUT manquent un peu d'expérience.
Entre les deux, il y a donc un espace pour des diplômés de niveau bac+3 titulaires d'une licence professionnelle ou d'un bachelor.
Pour permettre à davantage de jeunes d'accéder à ce niveau de formation, certains IUT vont expérimenter à la rentrée 2017 un nouveau cursus postbac en trois ans intitulé "parcours technologique de grade licence" (PTGL).
Entre les deux, il y a donc un espace pour des diplômés de niveau bac+3 titulaires d'une licence professionnelle ou d'un bachelor.
Pour permettre à davantage de jeunes d'accéder à ce niveau de formation, certains IUT vont expérimenter à la rentrée 2017 un nouveau cursus postbac en trois ans intitulé "parcours technologique de grade licence" (PTGL).
Quoi de neuf avec le PTGL par rapport au DUT ?
Ce PTGL ne viendra pas supprimer les diplômes existants : au bout de deux ans, les étudiants décrocheront toujours le diplôme universitaire de technologie ou DUT, diplôme très appréciée des entreprises et qui permet une insertion professionnelle directe.
Jusqu'à présent, ils pouvaient s'ils le désiraient poursuivre des études, notamment en faisant une licence professionnelle pour acquérir une spécialisation et une compétence supplémentaire et atteindre en un an le niveau bac+3. L'entrée en licence professionnelle est cependant soumise à sélection et tous les étudiants n'y sont donc pas admis.
Avec le nouveau cursus PTGL, l'accès à une licence professionnelle sera garanti à l'étudiant qui aura réussi son DUT. Les étudiants devront indiquer dès la première année s'ils souhaitent aller jusqu'au bac+3 ou s'arrêter au bac+2. Ils seront aidés à faire un choix de licence pro en adéquation avec leur projet professionnel.
La poursuite d'études en écoles d'ingénieurs ou de commerce ou en master (bac+5) restera bien sûr toujours ouverte par ailleurs.
Jusqu'à présent, ils pouvaient s'ils le désiraient poursuivre des études, notamment en faisant une licence professionnelle pour acquérir une spécialisation et une compétence supplémentaire et atteindre en un an le niveau bac+3. L'entrée en licence professionnelle est cependant soumise à sélection et tous les étudiants n'y sont donc pas admis.
Avec le nouveau cursus PTGL, l'accès à une licence professionnelle sera garanti à l'étudiant qui aura réussi son DUT. Les étudiants devront indiquer dès la première année s'ils souhaitent aller jusqu'au bac+3 ou s'arrêter au bac+2. Ils seront aidés à faire un choix de licence pro en adéquation avec leur projet professionnel.
La poursuite d'études en écoles d'ingénieurs ou de commerce ou en master (bac+5) restera bien sûr toujours ouverte par ailleurs.
Quels IUT proposeront le PTGL ?
"Les IUT ont jusqu'au 20 avril pour se déclarer, a déclaré au Monde, Rodolphe Dalle, porte-parole de l'Adiut (Association des directeurs d'IUT). Ils devraient être entre 20 et 50 à se lancer dans l'expérimentation Une labellisation sera mise en place par le réseau des IUT. Nous tirerons le bilan de cette expérimentation dans trois ans".
Si vous êtes admis en IUT à la rentrée 2017 via APB, ce nouveau cursus pourrait donc vous être proposé. Il est d'autant plus intéressant que la troisième année sera proposée en alternance.
"Les IUT ont jusqu'au 20 avril pour se déclarer, a déclaré au Monde, Rodolphe Dalle, porte-parole de l'Adiut (Association des directeurs d'IUT). Ils devraient être entre 20 et 50 à se lancer dans l'expérimentation Une labellisation sera mise en place par le réseau des IUT. Nous tirerons le bilan de cette expérimentation dans trois ans".
Si vous êtes admis en IUT à la rentrée 2017 via APB, ce nouveau cursus pourrait donc vous être proposé. Il est d'autant plus intéressant que la troisième année sera proposée en alternance.
Un nouveau bachelor ouvert par une école d'ingénieurs
Au même moment, une école d'ingénieurs SIGMA Clermont annonce l'ouverture dès septembre 2017 d'un bachelor en alternance, intitulé "Intégration des Procédés".
Les premières grandes écoles françaises à avoir lancé des bachelors, diplômes postbac en trois ou quatre ans, sont les business schools.
Mais depuis 2-3 ans, année après année, des écoles d'ingénieurs lancent aussi leur cursus bachelor :
- l'Ensam, Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers, a été pionnière en ouvrant en 2014 le bachelor de technologie (réservé aux bacheliers STI2D).
- En 2016, l'ESEO a lancé un bachelor Objets connectés à Paris et Angers.
- Et à la rentrée 2017, l'IPSA va proposer des bachelors d'aéronautique, et l'Institut Mines-Télécom (IMT) de Saint-Etienne un bachelor de technologie "pour accompagner les PME dans leur transition numérique".
Les premières grandes écoles françaises à avoir lancé des bachelors, diplômes postbac en trois ou quatre ans, sont les business schools.
Mais depuis 2-3 ans, année après année, des écoles d'ingénieurs lancent aussi leur cursus bachelor :
- l'Ensam, Ecole nationale supérieure des Arts et Métiers, a été pionnière en ouvrant en 2014 le bachelor de technologie (réservé aux bacheliers STI2D).
- En 2016, l'ESEO a lancé un bachelor Objets connectés à Paris et Angers.
- Et à la rentrée 2017, l'IPSA va proposer des bachelors d'aéronautique, et l'Institut Mines-Télécom (IMT) de Saint-Etienne un bachelor de technologie "pour accompagner les PME dans leur transition numérique".
Un recrutement à bac+2 pou un an
Ces bachelors veulent donc, comme pour les IUT, former pour répondre aux besoins du marché du travail.
Le bachelor lancé par Sigma Clermont (école d'ingénieurs spécialisée en mécanique industrielle et en chimie) s'adresse d'ailleurs à des jeunes en formation initiale mais aussi à des adultes ou à des demandeurs d'emploi souhaitant reprendre une formation.
Les jeunes ne seront pas recrutés après le bac mais après un bac+2 orienté vers l'industrie (BTS de type CPRP, DUT GMP).
Le bachelor leur permet de "devenir experts dans la conception et l'optimisation de processus de fabrication mécanique et le choix de moyens de production, en adéquation avec les évolutions de l'usine du futur et des procédés émergents".
Il s'agit d'un diplôme d'établissement (non reconnu encore par l'Etat), mais il est décerné en partenariat avec l'Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM). Aucun problème pour l'insertion professionnelle.
Rens. : www.sigma-clermont.fr
Le bachelor lancé par Sigma Clermont (école d'ingénieurs spécialisée en mécanique industrielle et en chimie) s'adresse d'ailleurs à des jeunes en formation initiale mais aussi à des adultes ou à des demandeurs d'emploi souhaitant reprendre une formation.
Les jeunes ne seront pas recrutés après le bac mais après un bac+2 orienté vers l'industrie (BTS de type CPRP, DUT GMP).
Le bachelor leur permet de "devenir experts dans la conception et l'optimisation de processus de fabrication mécanique et le choix de moyens de production, en adéquation avec les évolutions de l'usine du futur et des procédés émergents".
Il s'agit d'un diplôme d'établissement (non reconnu encore par l'Etat), mais il est décerné en partenariat avec l'Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM). Aucun problème pour l'insertion professionnelle.
Rens. : www.sigma-clermont.fr