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Cannabis : une étude confirme les risques pour la santé mentale


Tags : addiction

Les fumeurs de cannabis rencontrent deux fois plus souvent des problèmes de santé mentale que les non-consommateurs, selon une étude publiée le 4 octobre 2010 par l'Office central néerlandais des statistiques.





Cannabis : une étude confirme les risques pour la santé mentale
Nervosité, mélancolie, tristesse, impatience... Voilà les "troubles mentaux" dont se plaignent le plus souvent les fumeurs de cannabis interrogés par l'étude néerlandaise. Si ces problèmes sont assez répandus (qui n'a pas été triste ou mélancolique), ils n'en demeurent pas moins révélateurs des effets psychotropes réels du principe actif du cannabis, le tétra-hydro-cannabinol (THC), qui agit sur les neurones du cerveau.

 "Le pourcentage de personnes ayant une moins bonne santé mentale est deux fois plus élevé chez les consommateurs de cannabis que chez les non-consommateurs", indique l'Office central néerlandais des statistiques (CBS) dans un communiqué publié le 4 octobre 2010.

Au pays des coffe shops

Cannabis : une étude confirme les risques pour la santé mentale
L'étude néerlandaise a été menée entre 2007 et 2009 sur quelque 18.500 personnes, "20% des consommateurs masculins de cannabis se plaignent de troubles mentaux, contre 10% chez les non-consommateurs".
Cette proportion est la même chez les femmes : "28% des utilisatrices se plaignent de troubles mentaux contre 14% des non-utilisatrices", selon le CBS qui précise que "les hommes fument plus souvent le cannabis que les femmes : 6% contre presque 2%".
  En revanche, "la santé physique des consommateurs et des non-consommateurs ne diffère quasiment pas".

Cette étude est d'autant plus intéressante qu'aux Pays-Bas, la consommation et la possession de moins de cinq grammes de cannabis, vendus dans des coffee shops titulaires d'une licence municipale, est tolérée depuis 1976. Selon l'étude, "4% des 15-65 ans interrogés ont fumé au moins un joint dans les 30 derniers jours". La quasi-légalisation du produit, qui n'est donc pas associé à des pratiques délinquantes, permet d'isoler ses effets de façon objective.

Pour en savoir plus




Rédigé par le Vendredi 8 Octobre 2010

Qu'en pensez-vous ?

1.Posté par Momo le 11/10/2010 09:26
Deux petites remarques:
-x% des consommateurs se plaignent de troubles mentaux contre y% de non-consommateurs (DEPUIS PLUS DE TRENTE JOUR!!!) Ce qui ne veux pas forcement dire que les non-consommateurs sont épargnés mais plutot que cette tendance se voit aussi largement reduite après un certain temps, donc comme pour toute drogue, MODERATION!
-Pourrait on dire que d'etre une femme est un risque pour la santé mentale car elles ont 25% de troubles mentaux supplementaires?

2.Posté par Mais bien sûr le 16/05/2011 11:35
Confirmée ? Pardon ? Vous nous prenez pour des crétins, ou bien ?

Tout d'abord, vous dites que le cannabis est responsable de problèmes de santé mentale. Pourtant, vous dites également que seulement 20% des utilisateurs masculins avouent être déprimés, alors qu'autant que 28% des utilisatrices le sont. Ah...

Et là, on doit se dire, "et bien, si le cannabis est si mauvais et que les femmes sont plus touchées par de supposés effets mentaux, c'est qu'elles doivent fumer plus". Sauf que non: juste après, vous nous dites qu'elles fument trois fois moins que les hommes.

Vous vous rendez compte de l'incohérence, ou vous êtes simplement intellectuellement limités ? Comment ceux qui consomment plus de cannabis pourraient être moins déprimés que celles qui en consomment moins, si le cannabis était tangiblement responsable de cette déprime ?

La réalité doit donc se trouver ailleurs : tout simplement, oui, il y a plus de gens déprimés qui fument du cannabis que de gens qui n'en fument pas, et ce parce que le cannabis aide les dépressifs. Vous confondez ostensiblement cause et conséquence : puisque votre "raisonnement" (pour être courtois) ne tient pas face à ces statistiques, c'est qu'il doit y avoir une autre raison, bien différente ; qui, m'est avis, est que les dépressifs apprécient de consommer du cannabis, et pas que le cannabis rend dépressif (j'ose espérer que vous saisirez la nuance, même si je me doute d'en demander beaucoup).

Et ça, je le sais plus que bien: je n'en consomme plus aujourd'hui que très exceptionnellement (une ou deux fois par an, tout au plus, et encore...), mais si à une époque de ma vie je n'avais pas fumé du cannabis en guise d'anti-dépresseur (beaucoup plus efficace et beaucoup moins addictif que les cochonneries légales en comprimés), et bien, j'en suis sûr et certain : j'aurais fini par me suicider. Le cannabis ne causait en aucun cas ma dépression : c'était à cause de la dépression (ayant précédé ma consommation d'une bonne demi-douzaine d'années) que j'en prenais. Et cette substance a réussi à m'éviter de sombrer là où les soit-disants médicaments ne faisaient que m'enfoncer.

Très sincèrement, avoir le culot de renverser les rôles, entre cause et conséquence, c'est tout bonnement intolérable.

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