Service civique pour les jeunes : Martin Hirsch donne le feu vert

Le service civique, c'est un peu un serpent de mer. Il y a des mois et même des années qu'on en parle, depuis la suppression du service militaire en 97. Un "service civil" est déjà proposé par un certain nombre d'associations (UniCités, la Croix Rouge, Animafac, Emmaüs...) durant 6 à 12 mois. Mais seulement 2 500 jeunes y participent et le système est en perte de vitesse.

Le service civique qui doit être mis en place fonctionnerait à plus grande échelle. "En me confiant le haut-commissariat à la jeunesse, le président m'a dit "tu vas faire le service civil", mais ça tombe bien parce que j'y crois", a raconté Martin Hirsch, déjà haut-commissaire aux Solidarités actives nommé à la Jeunesse le 12 janvier 2009.

C'est devant 600 jeunes eux-mêmes engagés dans des associations qu'il a détaillé les 4 objectifs du futur service : permettre à la jeunesse de s'engager, répondre à des besoins sociaux, décloisonner les classes sociales, et valoriser cette expérience (par exemple en la considérant comme une expérience professionnelle qui pourrait être indiquée sur un CV).

Concrètement, on proposerait aux jeunes qui seraient volontaires de travailler pendant quelques mois dans une association ou une collectivité : pour s'occuper de personnes âgées, handicapées, exclues, prendre soin de l'environnement, animer des lieux d'accueil ou de rencontre...

Martin Hirsch a précisé qu'il y aurait un budget pour mettre en place ce service, c'est-à-dire une rémunération pour les futurs volontaires. Combien ? On n'en encore rien, mais cela pourrait tourner autour de 600 euros (rémunération de l'actuel service civil associatif). Quand à savoir quand le service sera mis en place, il est encore trop tôt pour le dire.