Ce sont 40 millions d'euros qui seront alloués pour aider les jeunes à assumer les frais que représentent une première embauche : transport, logement, équipement matériel... Il ne suffit pas en effet de trouver son premier emploi, encore faut-il pouvoir s'y rendre, se loger à proximité, déménager, passer son permis si nécessaire. Or pour certains jeunes, ces frais peuvent être un obstacle dans l'accès à l'emploi.
Les jeunes concernés seront donc des moins de 26 ans disposant d'un contrat d'embauche en CDI ou CDD d'au moins six mois et ayant certaines difficultés qui devront être précisées. A compter du 1er novembre 2011, dans un premier temps, cette aide va être testée durant 14 mois sur 170 000 jeunes. Un groupe paritaire (syndicats-patronat) fixera les conditions qui seront nécessaires pour en bénéficier. Les subventions pourraient être financées par une petite part des fonds utilisés par l'Unedic pour la reprise ou à la création d'entreprise.
Puis ces aides pourraient être étendues.
Les jeunes concernés seront donc des moins de 26 ans disposant d'un contrat d'embauche en CDI ou CDD d'au moins six mois et ayant certaines difficultés qui devront être précisées. A compter du 1er novembre 2011, dans un premier temps, cette aide va être testée durant 14 mois sur 170 000 jeunes. Un groupe paritaire (syndicats-patronat) fixera les conditions qui seront nécessaires pour en bénéficier. Les subventions pourraient être financées par une petite part des fonds utilisés par l'Unedic pour la reprise ou à la création d'entreprise.
Puis ces aides pourraient être étendues.
Un tuteur pour accueilllir le jeune en entreprise
Par ailleurs, un tutorat en entreprise serait rendu obligatoire. Tout jeune embauché serait accueilli dans l'entreprise par un tuteur, à l'image du maître d'apprentissage chargé de piloter son apprenti. Cette mesure favoriserait l'échange entre l'expérience des plus anciens et les connaissances fraîchement acquises des plus jeunes. Elle pourrait aussi aider les nouveaux arrivés à mieux s'intégrer en entreprise et à réussir leur période d'essai.
La formation des tuteurs constituent un dernier effort de la part des négociateurs de l'ordre de 15 millions d'euros.
La formation des tuteurs constituent un dernier effort de la part des négociateurs de l'ordre de 15 millions d'euros.
Les syndicats déçus espèrent encore une séance de rattrapage.
Alors que l'accord allait être conclu, les négociations ont dues être interrompues lundi 11 juillet, faute d'un effort financier de la part du Medef. Mais les syndicats semblent rassurés par le "concret" de cette négociation et la plupart des syndicats présents devraient signer prochainement l'accord, excepté la CGT qui a quitté la table en cours de discussion.
Le syndicat déçu (qui demandait entre autre, la prise en charge de la moitié des frais de transport et l'accès des jeunes en contrat de professionnalisation ou en apprentissage aux restaurants d'entreprise, et aux chèque vacances) dénonce la vision à "coût constant" du patronat et regrette qu'il ne prenne pas l'emploi des jeunes plus au sérieux.
Pour sa part, la représentante de la CFTC, Gabrielle Simon a parlé d'"accord a minima". "Ce n'est pas glorieux, mais c'est mieux que rien..." a-t-elle dit. Et "la CGT reste à la disposition du Medef pour réviser cet été s'il y avait une session de rattrapage", indique le site de l'UGICT.
Le syndicat déçu (qui demandait entre autre, la prise en charge de la moitié des frais de transport et l'accès des jeunes en contrat de professionnalisation ou en apprentissage aux restaurants d'entreprise, et aux chèque vacances) dénonce la vision à "coût constant" du patronat et regrette qu'il ne prenne pas l'emploi des jeunes plus au sérieux.
Pour sa part, la représentante de la CFTC, Gabrielle Simon a parlé d'"accord a minima". "Ce n'est pas glorieux, mais c'est mieux que rien..." a-t-elle dit. Et "la CGT reste à la disposition du Medef pour réviser cet été s'il y avait une session de rattrapage", indique le site de l'UGICT.