Sur 600 000 étudiants en Ile-de-France, la moitié étudie dans Paris même, dans l'un des 300 établissements supérieurs de la capitale. Mais malgré la réputation internationale de Paris, berceau de la Sorbonne, l'ancêtre des universités plantée au coeur du "Quartier latin", le "campus" parisien est éclaté en une multitude d'écoles, d'instituts, de facultés répartis aux quatre coins de la capitale.
Et ce n'est pas près de s'arrêter puisque le Plan Campus du gouvernement a prévu de créer de nouveaux pôles universitaires comme le Campus Condorcet qui doit ouvrir en 2016 entre Aubervilliers (dans le 93) et la porte de la Chapelle au nord-est, ou le campus d'Ivry-sur-Seine au sud-est.
Tant pis. La mairie de Paris veut redonner une unité à cet ensemble, le rendre plus visible, lui forger une identité sous le concept de "Grand Quartier latin". Un architecte urbaniste va donc être recruté par la mairie de Paris et il devra remettre ses propositions au début 2012.
Et ce n'est pas près de s'arrêter puisque le Plan Campus du gouvernement a prévu de créer de nouveaux pôles universitaires comme le Campus Condorcet qui doit ouvrir en 2016 entre Aubervilliers (dans le 93) et la porte de la Chapelle au nord-est, ou le campus d'Ivry-sur-Seine au sud-est.
Tant pis. La mairie de Paris veut redonner une unité à cet ensemble, le rendre plus visible, lui forger une identité sous le concept de "Grand Quartier latin". Un architecte urbaniste va donc être recruté par la mairie de Paris et il devra remettre ses propositions au début 2012.
Des services de localisation pour aller d'une fac à l'autre ?
Concrètement, on voit mal cependant l'architecte décider de raser Jussieu (en travaux depuis des années pour désamiantage), de transformer le jardin du Luxembourg en terrain de sport universitaire, ou de chasser les Parisiens ou les touristes pour laisser place nette au "Grand Quartier latin" ! Comme Bertrand Delanoë l'a indiqué, l'un des atouts des universités parisiennes est d'ailleurs d'être totalement imbriquées dans la ville.
Une première réunion a donc permis aux élus parisiens de commencer à plancher sur le sujet fin février 2011. L'idée de mieux relier les établissements entre eux a été évoquée. Comment ? En mettant en place une "signalétique" commune ou des services numériques de localisation qui permettraient aux étudiants de s'orienter pour aller d'un site à l'autre avec leur smartphone. Des lieux de travail nouveaux, sortes de workcenters équipés de wifi pourraient aussi être créés. Egalement des événements artistiques type Nuit Blanche, mettant à l'honneur les universités parisiennes.
Une première réunion a donc permis aux élus parisiens de commencer à plancher sur le sujet fin février 2011. L'idée de mieux relier les établissements entre eux a été évoquée. Comment ? En mettant en place une "signalétique" commune ou des services numériques de localisation qui permettraient aux étudiants de s'orienter pour aller d'un site à l'autre avec leur smartphone. Des lieux de travail nouveaux, sortes de workcenters équipés de wifi pourraient aussi être créés. Egalement des événements artistiques type Nuit Blanche, mettant à l'honneur les universités parisiennes.
Une croisade anti plateau de Saclay
Ce chantier lancé par la mairie de Paris ressemble toutefois un peu à une croisade anti-gouvernementale. Dans la ligne de mire, les grands campus comme celui que le gouvernement a décidé de faire jaillir en pleine campagne, sur le plateau de Saclay dans l'Essonne.
"Alors que la ministre de l'Enseignement supérieur veut développer des campus à l'américaine, fermés et loin des centres villes, idée qui a prévalu dans les années 60, nous voulons mettre en valeur un campus qui fait sens avec la ville", a indiqué Didier Guillot, adjoint chargé de la vie étudiante à la Mairie de Paris.
Une polémique relativement inutile, puisque tous ces campus sont en fait nécessaires pour accueillir un nombre croissant d'étudiants, et que la plupart d'entre eux choisiront finalement leur lieu d'étude sur des critères de commodité matérielle (temps de transport, problèmes de logement, sectorisation en fonction des académies, choix d'une filière ou d'une spécialité qui oblige à aller sur tel campus).
Mais si Paris veut accueillir un peu mieux ses étudiants et rendre ses quartiers universitaires moins tristounets, on ne s'en plaindra pas !
"Alors que la ministre de l'Enseignement supérieur veut développer des campus à l'américaine, fermés et loin des centres villes, idée qui a prévalu dans les années 60, nous voulons mettre en valeur un campus qui fait sens avec la ville", a indiqué Didier Guillot, adjoint chargé de la vie étudiante à la Mairie de Paris.
Une polémique relativement inutile, puisque tous ces campus sont en fait nécessaires pour accueillir un nombre croissant d'étudiants, et que la plupart d'entre eux choisiront finalement leur lieu d'étude sur des critères de commodité matérielle (temps de transport, problèmes de logement, sectorisation en fonction des académies, choix d'une filière ou d'une spécialité qui oblige à aller sur tel campus).
Mais si Paris veut accueillir un peu mieux ses étudiants et rendre ses quartiers universitaires moins tristounets, on ne s'en plaindra pas !
Les maquettes des campus de demain
Concrètement, Paris devra aussi compter avec le Plan Campus, colossal plan d'investissement du gouvernement, qui a décidé, grâce au grand emprunt, de financer la rénovation d'un certain nombre de projets... Les photos ci-dessus présentent les projets des maquettes retenus aux quatre coins de France.
Lire : 12 campus universitaires du 21ème siècle
Des grandes écoles vont s'installer sur le campus Paris-Saclay
La Bibliothèque Sainte-Geneviève est son domaine
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