Il l'a fait. "J'avais toujours dit que je rencontrerai le dalaï lama avant la fin de l'année 2008, je l'ai fait. Je suis libre de mon agenda", a tenu à rappeler le président français en direction des dirigeants chinois qui avaient exprimé leur mécontentement.
C'est dans la glaciale ville de Gdansk, au coeur d'une manifestation en l'honneur de l'ancien chef du syndicat Solidarnosc, prix Nobel de la paix, que Nicolas Sarkozy a rencontré en tête-à-tête le dalaï-lama durant 30 minutes le samedi 6 décembre. Le leader tibétain a passé autour du cou du président français une longue écharpe blanche, le "kata", symbole de bienvenue.
"Le dalaï-lama m’a indiqué combien il a soutenu mon voyage à Pékin à l’occasion des JO, a indiqué Nicolas Sarkozy à la sortie de la rencontre. Il ne demande pas l'indépendance du Tibet et je lui ai redit combien je désirais qu'il dialogue avec Pékin".
Le sourire et l'attitude détendue du président français contrastent cependant avec le climat diplomatique entre la Chine et la France. Pékin a reporté un sommet annuel prévu le 1er décembre avec l'Union européenne, dont Nicolas Sarkozy est président en exercice. Des campagnes appelant au boycott des produits francais ont refait leur apparition sur Internet en Chine.
C'est dans la glaciale ville de Gdansk, au coeur d'une manifestation en l'honneur de l'ancien chef du syndicat Solidarnosc, prix Nobel de la paix, que Nicolas Sarkozy a rencontré en tête-à-tête le dalaï-lama durant 30 minutes le samedi 6 décembre. Le leader tibétain a passé autour du cou du président français une longue écharpe blanche, le "kata", symbole de bienvenue.
"Le dalaï-lama m’a indiqué combien il a soutenu mon voyage à Pékin à l’occasion des JO, a indiqué Nicolas Sarkozy à la sortie de la rencontre. Il ne demande pas l'indépendance du Tibet et je lui ai redit combien je désirais qu'il dialogue avec Pékin".
Le sourire et l'attitude détendue du président français contrastent cependant avec le climat diplomatique entre la Chine et la France. Pékin a reporté un sommet annuel prévu le 1er décembre avec l'Union européenne, dont Nicolas Sarkozy est président en exercice. Des campagnes appelant au boycott des produits francais ont refait leur apparition sur Internet en Chine.
Un signal fort au peuple tibétain
En août 2008, Nicolas Sarkozy avait semblé céder à Pékin, en venant assister à la cérémonie d'ouverture des JO sans avoir rencontré le dalaï-lama qui était en France.
Cette fois, il donne "un signal fort" à l'adresse du peuple tibétain, a indiqué un proche du dalaï-lama. "Je suis porteur de valeurs de la part de la communauté européenne", a expliqué le président français qui est aussi l'actuel président de l'Union européenne.
Manifestement, Nicolas Sarkozy a cependant tenté d'apaiser les officiels chinois très irrités par cette rencontre. "Il ne faut pas dramatiser mais juger des relations entre les deux pays sur le long terme"
L'avenir dire en effet si le dragon chinois s'est réveillé et si sa colère se traduit pas l'annulation de gros contrats commerciaux.
Cette fois, il donne "un signal fort" à l'adresse du peuple tibétain, a indiqué un proche du dalaï-lama. "Je suis porteur de valeurs de la part de la communauté européenne", a expliqué le président français qui est aussi l'actuel président de l'Union européenne.
Manifestement, Nicolas Sarkozy a cependant tenté d'apaiser les officiels chinois très irrités par cette rencontre. "Il ne faut pas dramatiser mais juger des relations entre les deux pays sur le long terme"
L'avenir dire en effet si le dragon chinois s'est réveillé et si sa colère se traduit pas l'annulation de gros contrats commerciaux.