La violence frappe encore un rude coup en milieu scolaire. Cette fois, c'est un lycéen de 17 ans, élève de terminale STG au lycée Marguerite-de-Navarre de Bourges, qui est mort des coups de couteau portés par un autre élève de l'établissement.
L'altercation aurait eu lieu au départ devant le lycée, vers midi le 14 février 2012, sous les yeux d'une élève de seconde sortant d'un cours de sport. Le motif ? Selon les échos recueillis auprès des élèves, il s'agirait d'une histoire d'argent pour l'achat d'un simple bonnet. L'agresseur présumé, un interne de 18 ans scolarisé en terminale S, aurait donné des coups de couteau à la victime, qui s'est écroulée à quelques mètres, sur un parking près du lycée. Transporté à l'hôpital dans un état critique et opéré, le jeune homme a succombé à ses blessures en fin d'après-midi.
Le journal La Nouvelle République indique que l'agresseur présumé aurait tenté de s'enfuir et cite le témoignage d'un enseignant qui donnait un cours pendant le drame : "On était aux premières loges, dit-il. Quelqu'un a ouvert la porte de la salle de classe sans qu'on puisse le voir. Lorsque la police est arrivée, on a compris qu'il avait essayé de se cacher. Il y avait du sang dans le couloir, et sur la poignée de porte d'une autre salle."
Il a ensuite été rapidement interpellé et placé en garde à vue et devrait être rapidement présenté à un juge. Selon le Parquet de Bourges, son casier judiciaire est vide.
L'altercation aurait eu lieu au départ devant le lycée, vers midi le 14 février 2012, sous les yeux d'une élève de seconde sortant d'un cours de sport. Le motif ? Selon les échos recueillis auprès des élèves, il s'agirait d'une histoire d'argent pour l'achat d'un simple bonnet. L'agresseur présumé, un interne de 18 ans scolarisé en terminale S, aurait donné des coups de couteau à la victime, qui s'est écroulée à quelques mètres, sur un parking près du lycée. Transporté à l'hôpital dans un état critique et opéré, le jeune homme a succombé à ses blessures en fin d'après-midi.
Le journal La Nouvelle République indique que l'agresseur présumé aurait tenté de s'enfuir et cite le témoignage d'un enseignant qui donnait un cours pendant le drame : "On était aux premières loges, dit-il. Quelqu'un a ouvert la porte de la salle de classe sans qu'on puisse le voir. Lorsque la police est arrivée, on a compris qu'il avait essayé de se cacher. Il y avait du sang dans le couloir, et sur la poignée de porte d'une autre salle."
Il a ensuite été rapidement interpellé et placé en garde à vue et devrait être rapidement présenté à un juge. Selon le Parquet de Bourges, son casier judiciaire est vide.
Profs et élèves abasourdis
Luc Chatel, ministre de l'Education nationale a exprimé "son vif émoi" après le décès du lycéen. Il a demandé au recteur et au directeur des services départementaux de l'Education nationale de se rendre sur place pour soutenir la communauté éducative, sous le choc.
Dès le lendemain, la rectrice s'est donc rendue au lycée Marguerite-de-Navarre et a annoncé qu'une cellule psychologique a été mise en place. "C'est un drame terrible qu'un lycéen a perdu la vie et qu'un autre l'a sans doute gâchée", a-t-elle déclaré. Le proviseur, les enseignants et les élèves se disent "abasourdis" d'autant plus que le lycée Marguerite-de-Navarre, proche du centre ville de Bourges, a plutôt bonne réputation. Il prépare plus 1100 élèves aux bacs L, ES, S et STG. La victime et son agresseur présumé sont décrits comme des "lycéens sans histoire".
La tranquille ville de Bourges a déjà été bouleversée à l'automne 2011 par le meurtre perpétré par un enseignant du lycée Jacques-Coeur qui a tué une policière à coups de sabre japonais.
Dès le lendemain, la rectrice s'est donc rendue au lycée Marguerite-de-Navarre et a annoncé qu'une cellule psychologique a été mise en place. "C'est un drame terrible qu'un lycéen a perdu la vie et qu'un autre l'a sans doute gâchée", a-t-elle déclaré. Le proviseur, les enseignants et les élèves se disent "abasourdis" d'autant plus que le lycée Marguerite-de-Navarre, proche du centre ville de Bourges, a plutôt bonne réputation. Il prépare plus 1100 élèves aux bacs L, ES, S et STG. La victime et son agresseur présumé sont décrits comme des "lycéens sans histoire".
La tranquille ville de Bourges a déjà été bouleversée à l'automne 2011 par le meurtre perpétré par un enseignant du lycée Jacques-Coeur qui a tué une policière à coups de sabre japonais.