La nouvelle a fait le tour de la terre en quelques minutes. Oussama Ben Laden, numéro un de l'organisation terroriste Al Qaïda et commanditaire des attentats perpétrés à New York le 11 septembre 2001, a enfin été abattu.
L'opération a été menée par les forces américaines, qui avaient repéré le chef terroriste dans une résidence ultra-sécurisée située à une cinquantaine d'Islamabad, la capitale du Pakistan. Barack Obama lui-même a donné le feu vert à cette intervention. Des hélicoptères et des troupes terrestres ont alors mené l'offensive, qui s'est soldée par la mort d'Oussama Ben Laden et de plusieurs de ses proches dont un de ses fils. Les troupes américaines se sont ensuite emparé de son corps, qui a été identifié grâce à des tests ADN. Ce n'est qu'après cette identification que la nouvelle a été annoncée par le président américain lui-même.
L'opération a été menée par les forces américaines, qui avaient repéré le chef terroriste dans une résidence ultra-sécurisée située à une cinquantaine d'Islamabad, la capitale du Pakistan. Barack Obama lui-même a donné le feu vert à cette intervention. Des hélicoptères et des troupes terrestres ont alors mené l'offensive, qui s'est soldée par la mort d'Oussama Ben Laden et de plusieurs de ses proches dont un de ses fils. Les troupes américaines se sont ensuite emparé de son corps, qui a été identifié grâce à des tests ADN. Ce n'est qu'après cette identification que la nouvelle a été annoncée par le président américain lui-même.
Des milliers d'Américains dans les rues
En dépit de l'invasion de l'Afghanistan fin 2001 et du renversement du régime des talibans qui abritait la direction d'Al-Qaïda, Ben Laden, dont la tête était mise à prix pour 25 millions de dollars, avait jusqu'ici échappé à la capture et même aux tentatives de localisation, en particulier dans les zones frontalières entre l'Afghanistan et le Pakistan où il était réputé avoir trouvé refuge.
Aux États-Unis, des milliers de personnes se sont rassemblées devant la Maison Blanche à Washington dans une ambiance de fête. "Je n'ai jamais ressenti pareille émotion", confie John Kelley, un étudiant de 19 ans. C'est quelque chose que nous avons attendu si longtemps". Le jeune homme, raconte avoir eu "les jambes en coton" en entendant la nouvelle. "J'ai appelé tout de suite un ami dont le frère est mort le 11-Septembre".
Aux États-Unis, des milliers de personnes se sont rassemblées devant la Maison Blanche à Washington dans une ambiance de fête. "Je n'ai jamais ressenti pareille émotion", confie John Kelley, un étudiant de 19 ans. C'est quelque chose que nous avons attendu si longtemps". Le jeune homme, raconte avoir eu "les jambes en coton" en entendant la nouvelle. "J'ai appelé tout de suite un ami dont le frère est mort le 11-Septembre".
Al Qaïda décapitée ?
La mort de l'homme le plus recherché du monde, symbole du terrorisme le plus dur, marque sans conteste un tournant pour la mouvement islamiste.
Al Qaïda décapitée, peut-on espérer un ralentissement voire une disparition des actes terroristes dans le monde ? Les experts de la question restent prudents, faisant remarquer que le mouvement est en réalité une nébuleuse constituée de multiples sous-groupes relativement autonomes. Ainsi le plus actif d'entre eux, Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), mène ses propres actions en Afrique et détient toujours notamment quatre Français salariés d'Areva (voir notre précédente actu).
D'autre part, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri, considéré comme le numéro 2 et le cerveau du réseau Al Qaïda est toujours en fuite.
Barack Obama lui-même a appelé ses compatriotes à la plus grande vigilance, les Américains n'écartant la possibilité d'actions de représailles.
Al Qaïda décapitée, peut-on espérer un ralentissement voire une disparition des actes terroristes dans le monde ? Les experts de la question restent prudents, faisant remarquer que le mouvement est en réalité une nébuleuse constituée de multiples sous-groupes relativement autonomes. Ainsi le plus actif d'entre eux, Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), mène ses propres actions en Afrique et détient toujours notamment quatre Français salariés d'Areva (voir notre précédente actu).
D'autre part, l'Egyptien Ayman al-Zawahiri, considéré comme le numéro 2 et le cerveau du réseau Al Qaïda est toujours en fuite.
Barack Obama lui-même a appelé ses compatriotes à la plus grande vigilance, les Américains n'écartant la possibilité d'actions de représailles.
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