Une église en Bosnie, photo : AED
"Notre pays est un champ de bataille". Ce 12 avril 2013, le patriarche syrien Grégoire III Laham vient hélas confirmer que "la souffrance de la Syrie dépasse toute limite" et que le conflit a "fauché des milliers et des milliers de vies", civils autant que militaires.
La soirée ou "Nuit des Témoins" qui se tient dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et dans d'autres villes, veut mettre en lumière les violences liées à la religion. Ainsi, le patriarche melkite (de confession greco-catholique), dont le siège est situé à Damas raconte que depuis début 2011, plus de 1000 chrétiens ont été tués, "des villages entiers nettoyés de leurs habitants chrétiens et plus de 40 églises et autres centres (établissements scolaires, orphelinats et institutions de soins) ont été endommagés ou complètement détruits".
Les chrétiens ne sont pourtant pas les seules cibles de cette violence, comme l'a rappelé ce soir-là l'archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar soulignant que les musulmans, autant que les chrétiens, vivent en Syrie sous la menace d’engins explosifs, de voitures piégées, de snipers, le tout aggravé par l'absence de soins médicaux en raison des fermetures d'hôpitaux.
"L'avenir des chrétiens n’est pas menacé par les musulmans, mais par… le chaos et par l’infiltration de groupes fanatiques, fondamentalistes et incontrôlables", reconnaissent ces religieux syriens pour qui ce conflit constitue une menace non moins grave pour les musulmans, montés les uns contre les autres (sunnites contre chiites, alaouites contre chiites etc…)
Ces atteintes aux droits de l'homme et au droit pour tout homme d'être respecté pour ses croyances, c'est ce que des jeunes ont voulu dénoncer dans un flashmob impressionnant.
La soirée ou "Nuit des Témoins" qui se tient dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et dans d'autres villes, veut mettre en lumière les violences liées à la religion. Ainsi, le patriarche melkite (de confession greco-catholique), dont le siège est situé à Damas raconte que depuis début 2011, plus de 1000 chrétiens ont été tués, "des villages entiers nettoyés de leurs habitants chrétiens et plus de 40 églises et autres centres (établissements scolaires, orphelinats et institutions de soins) ont été endommagés ou complètement détruits".
Les chrétiens ne sont pourtant pas les seules cibles de cette violence, comme l'a rappelé ce soir-là l'archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar soulignant que les musulmans, autant que les chrétiens, vivent en Syrie sous la menace d’engins explosifs, de voitures piégées, de snipers, le tout aggravé par l'absence de soins médicaux en raison des fermetures d'hôpitaux.
"L'avenir des chrétiens n’est pas menacé par les musulmans, mais par… le chaos et par l’infiltration de groupes fanatiques, fondamentalistes et incontrôlables", reconnaissent ces religieux syriens pour qui ce conflit constitue une menace non moins grave pour les musulmans, montés les uns contre les autres (sunnites contre chiites, alaouites contre chiites etc…)
Ces atteintes aux droits de l'homme et au droit pour tout homme d'être respecté pour ses croyances, c'est ce que des jeunes ont voulu dénoncer dans un flashmob impressionnant.
Un flashmob pour défendre la liberté religieuse
La Nuit des témoins qui a suivi le flashmob était organisé par l'association "Aide à l'Eglise en détresse" (AED) qui défend les chrétiens persécutés (voir la page Facebook de l'AED )
La liberté religieuse est aussi défendue par l'Association internationale pour la liberté religieuse
Sur ces sujets, lire :
Faithbook, à la rencontre d'initiatives de paix entre les religions
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