Avec la crise du Covid-19, on aurait pu craindre l'arrêt de nombreuses formations labellisées "Grande école du numérique". D'une durée de quelques semaines à deux ans, ces cursus sont en effet ouverts en priorité aux publics éloignés de l'emploi à commencer par de nombreux jeunes sans diplôme et souvent sans formation.
Mais les statistiques publiées fin juin 2021 par la Grande école du numérique (GEN) montrent que ces formations ont pu maintenir le cap et surtout garder leurs apprenants en 2020 : en jonglant avec le distanciel et en modifiant les calendriers pédagogiques, elles se sont adaptées. Et dès le 31 décembre 2020, 42,9% ont repris leur mode d’enseignement originel.
Mais les statistiques publiées fin juin 2021 par la Grande école du numérique (GEN) montrent que ces formations ont pu maintenir le cap et surtout garder leurs apprenants en 2020 : en jonglant avec le distanciel et en modifiant les calendriers pédagogiques, elles se sont adaptées. Et dès le 31 décembre 2020, 42,9% ont repris leur mode d’enseignement originel.
72,4 % de sorties positives 6 mois après la formation
En 2020, la GEN a donc pu poursuivre sa mission : former à des métiers qui recrutent ceux qui sont traditionnellement éloignés de la "tech" et du marché de l'emploi.
Ce réseau d'écoles dotées du label GEN a même formé en 2020 davantage de publics "éloignés de l’emploi" : 58,5% des apprenants sont de niveau bac ou infra-bac en recherche d’emploi, soit 8 685 personnes.
C’est la plus haute proportion de ce public jamais enregistrée depuis la création de la Grande Ecole du Numérique en 2015.
Or non seulement ces jeunes ont pu recevoir une formation, mais celle-ci leur a souvent permis de s'insérer dans le secteur du numérique. En 2020, 72,4% des personnes formées ont connu "une sortie positive" dans les 6 mois après la fin de leur formation : 46,4 % ont trouvé un emploi et 26 % ont poursuivi leur formation.
Ce réseau d'écoles dotées du label GEN a même formé en 2020 davantage de publics "éloignés de l’emploi" : 58,5% des apprenants sont de niveau bac ou infra-bac en recherche d’emploi, soit 8 685 personnes.
C’est la plus haute proportion de ce public jamais enregistrée depuis la création de la Grande Ecole du Numérique en 2015.
Or non seulement ces jeunes ont pu recevoir une formation, mais celle-ci leur a souvent permis de s'insérer dans le secteur du numérique. En 2020, 72,4% des personnes formées ont connu "une sortie positive" dans les 6 mois après la fin de leur formation : 46,4 % ont trouvé un emploi et 26 % ont poursuivi leur formation.
Des formations professionnalisantes adaptées aux besoins des entreprises
Ce succès s'explique d'une part par la pédagogie très active de la plupart des formations. Et aussi par la croissance des besoins de compétences numériques des entreprises, confrontées à la digitalisation de l'économie.
Toutes les formations labellisées GEN (par exemple Simplon, OpenClassrooms, Webforce3, Le Wagon...) sont conçues en partenariat avec les entreprises et préparent en priorité aux métiers qui recrutent le plus :
- 1/ les métiers du développement et de l’intégration web (64,4% des effectifs en 2020),
- 2/ les métiers liés aux réseaux aux infrastructures et à la sécurité (7,8%).
- 3/ les métiers de la data (data analyst, architecte data, technicien data) avec des effectifs qui ont plus que doublé entre 2019 et 2020 !
En 2020, la plateforme "Diversifiez Vos Talents", qui met en relation les personnes formées au sein des formations GEN et les recruteurs, a aussi connu une forte progression. Beaucoup d'entreprises ont rejoint les recruteurs de talents GEN, renforçant ainsi l’insertion professionnelle des apprenants.
Et L'Etat a lancé en mai 2021 un nouvel appel pour décerner le label "Grande école du numérique" à d'autres cursus innovants, en particulier ceux qui viseraient les jeunes des quartiers prioritaires et les femmes.
Toutes les formations labellisées GEN (par exemple Simplon, OpenClassrooms, Webforce3, Le Wagon...) sont conçues en partenariat avec les entreprises et préparent en priorité aux métiers qui recrutent le plus :
- 1/ les métiers du développement et de l’intégration web (64,4% des effectifs en 2020),
- 2/ les métiers liés aux réseaux aux infrastructures et à la sécurité (7,8%).
- 3/ les métiers de la data (data analyst, architecte data, technicien data) avec des effectifs qui ont plus que doublé entre 2019 et 2020 !
En 2020, la plateforme "Diversifiez Vos Talents", qui met en relation les personnes formées au sein des formations GEN et les recruteurs, a aussi connu une forte progression. Beaucoup d'entreprises ont rejoint les recruteurs de talents GEN, renforçant ainsi l’insertion professionnelle des apprenants.
Et L'Etat a lancé en mai 2021 un nouvel appel pour décerner le label "Grande école du numérique" à d'autres cursus innovants, en particulier ceux qui viseraient les jeunes des quartiers prioritaires et les femmes.
Sur ce sujet, lire :
La Grande école du numérique : des formations courtes vers des métiers qui recrutent
La Grande école du numérique : des formations courtes vers des métiers qui recrutent
Digital School of Paris : une nouvelle formation accessible sans le bac !
De nouvelles formations aux métiers du numérique ne cessent en effet de se lancer. Elles offrent souvent des alternatives aux jeunes en échec ou à ceux qui souhaitent s'affranchir du système scolaire classique.
A Paris, une école des métiers du web, Digital School of Paris, lance ainsi en septembre 2021 "la Passerelle numérique", une formation d'un an pour les lycéens ayant validé leur classe de 1ère mais voulant commencer leurs études supérieures... sans le bac !
"Nous créons la Passerelle numérique pour les jeunes qui veulent quitter le lycée et commencer au plus vite des études dans le web et le digital, explique Chantal Berdaa, directrice de Digital School of Paris. Cela peut intéresser des passionnés du digital qui sont dans l’inconfort au lycée".
L'école - qui propose par ailleurs des formations bac+3 à bac+5, promet un enseignement très concret avec deux mois de stage. La formation dure un an en présentiel et permet d'obtenir le titre professionnel d'infographiste metteur en page, un titre RNCP de niveau 4, donc reconnu par le ministère du Travail à niveau bac. On peut ainsi poursuivre des études dans le numérique.
Rens. : www.digitalschool.paris/
A Paris, une école des métiers du web, Digital School of Paris, lance ainsi en septembre 2021 "la Passerelle numérique", une formation d'un an pour les lycéens ayant validé leur classe de 1ère mais voulant commencer leurs études supérieures... sans le bac !
"Nous créons la Passerelle numérique pour les jeunes qui veulent quitter le lycée et commencer au plus vite des études dans le web et le digital, explique Chantal Berdaa, directrice de Digital School of Paris. Cela peut intéresser des passionnés du digital qui sont dans l’inconfort au lycée".
L'école - qui propose par ailleurs des formations bac+3 à bac+5, promet un enseignement très concret avec deux mois de stage. La formation dure un an en présentiel et permet d'obtenir le titre professionnel d'infographiste metteur en page, un titre RNCP de niveau 4, donc reconnu par le ministère du Travail à niveau bac. On peut ainsi poursuivre des études dans le numérique.
Rens. : www.digitalschool.paris/
La Passerelle vers l'ISEP : pour aller du BTS à l'école d'ingénieurs
A tout niveau, les métiers du numérique offrent donc une opportunité de montée en compétences.
L'Isep, école d'ingénieurs du numérique, vient aussi de lancer sa "Passerelle" en partenariat avec le lycée La Salle-Saint Nicolas d'Issy-les-Moulineaux pour permettre aux diplômés d'un BTS (SIO ou autres spécialités industrielles) de poursuivre en cursus ingénieur.
"Nous proposons une formation passerelle, sur une année scolaire, dont un séjour linguistique à l'international, que nous avons conçue ensemble. Ce cursus prend vraiment en compte le profil des étudiants de BTS, en leur proposant une pédagogie par projet", explique Hugues Pataki directeur délégué au Campus Saint Nicolas.
"Le secteur du numérique a besoin de profils d'ingénieurs variés. Les BTS qui s'investiront ont toute leur place l'Isep", assure de son côté le directeur de l'enseignement de l'école d'ingénieurs, qui souligne que c'est là une chance à saisir.
Après l'année de Passerelle, les étudiants pourront en effet poursuivre le cursus avec le statut d'apprenti-ingénieur pendant trois ans : ils auront une rémunération, leurs frais de scolarité seront pris en charge par leur employeur, et un emploi en CDI les attendra à la fin.
L'Isep, école d'ingénieurs du numérique, vient aussi de lancer sa "Passerelle" en partenariat avec le lycée La Salle-Saint Nicolas d'Issy-les-Moulineaux pour permettre aux diplômés d'un BTS (SIO ou autres spécialités industrielles) de poursuivre en cursus ingénieur.
"Nous proposons une formation passerelle, sur une année scolaire, dont un séjour linguistique à l'international, que nous avons conçue ensemble. Ce cursus prend vraiment en compte le profil des étudiants de BTS, en leur proposant une pédagogie par projet", explique Hugues Pataki directeur délégué au Campus Saint Nicolas.
"Le secteur du numérique a besoin de profils d'ingénieurs variés. Les BTS qui s'investiront ont toute leur place l'Isep", assure de son côté le directeur de l'enseignement de l'école d'ingénieurs, qui souligne que c'est là une chance à saisir.
Après l'année de Passerelle, les étudiants pourront en effet poursuivre le cursus avec le statut d'apprenti-ingénieur pendant trois ans : ils auront une rémunération, leurs frais de scolarité seront pris en charge par leur employeur, et un emploi en CDI les attendra à la fin.