Le Solar Impulse 2 approche des côtes d'Hawaï le 3 juillet 2015 au matin.
Il l'a fait ! Le vendredi 3 juillet 2015, alors que l'aurore pointait à peine sur Hawaï, les longues ailes du Solar Impulse 2 sont apparues à l'horizon... Joie immense pour le "père" du projet, le suisse Bertrand Piccard, et les équipes d'ingénieurs qui l'attendaient anxieusement.
Solar Impulse 2 a alors effectué un atterrissage historique à Hawaï après un périlleux vol sans escale de 5 jours et 5 nuits de 7200 km.
Le pilote André Borschberg, cofondateur de Solar Impulse avec Bertrand Piccard, a battu les records du monde de distance et de durée de vol dans la catégorie aviation solaire, ainsi que le record du monde du plus long vol en solitaire jamais réalisé (117 heures et 52 minutes et 7'200 km).
L'exploit est d'abord humain et physique : André a dû trouver un subtil équilibre entre de nombreuses contraintes : porter un masque à oxygène lors de longues périodes à haute altitude, veiller à se reposer suffisamment (il ne dormais jamais plus de 20') et optimiser les niveaux d’énergie de l’appareil, en particulier lors de conditions météorologiques difficiles.
Le pilote André Borschberg, cofondateur de Solar Impulse avec Bertrand Piccard, a battu les records du monde de distance et de durée de vol dans la catégorie aviation solaire, ainsi que le record du monde du plus long vol en solitaire jamais réalisé (117 heures et 52 minutes et 7'200 km).
L'exploit est d'abord humain et physique : André a dû trouver un subtil équilibre entre de nombreuses contraintes : porter un masque à oxygène lors de longues périodes à haute altitude, veiller à se reposer suffisamment (il ne dormais jamais plus de 20') et optimiser les niveaux d’énergie de l’appareil, en particulier lors de conditions météorologiques difficiles.
Un exploit technologique pour l'avion solaire
Mais surtout, la réussite de ce vol de 5 jours et 5 nuits démontre les exceptionnelles performances de l’appareil. Elle prouve également que la vision de Solar Impulse ‒ parvenir à l'endurance illimitée sans carburant, uniquement grâce à l’énergie du soleil ‒ n’était pas qu’un rêve : le vol perpétuel est désormais une réalité.
Pour recharger ses batteries, le Solar Impulse 2 monte en altitude durant le jour, puis il redescend durant la nuit et poursuit sa course avec l'énergie emmagasinée.
"Après ce voyage extraordinaire, je me sens euphorique. J’ai atteint l'équivalent de l’altitude de l’Everest cinq fois sans beaucoup me reposer. L'équipe du centre de contrôle de mission à Monaco (MCC) était mes yeux et mes oreilles... Le MCC a tout fait pour me donner la possibilité de me reposer et de récupérer, mais aussi pour optimiser les niveaux d'énergie de l’appareil et me fournir des trajectoires et des stratégies de vol simulées par ordinateur", a déclaré André Borschberg, avant d’ajouter : "Ce succès valide pleinement la vision que mon partenaire Bertrand Piccard avait eue après son tour du monde en ballon : atteindre l'endurance illimitée à bord d’un avion sans carburant".
Pour recharger ses batteries, le Solar Impulse 2 monte en altitude durant le jour, puis il redescend durant la nuit et poursuit sa course avec l'énergie emmagasinée.
"Après ce voyage extraordinaire, je me sens euphorique. J’ai atteint l'équivalent de l’altitude de l’Everest cinq fois sans beaucoup me reposer. L'équipe du centre de contrôle de mission à Monaco (MCC) était mes yeux et mes oreilles... Le MCC a tout fait pour me donner la possibilité de me reposer et de récupérer, mais aussi pour optimiser les niveaux d'énergie de l’appareil et me fournir des trajectoires et des stratégies de vol simulées par ordinateur", a déclaré André Borschberg, avant d’ajouter : "Ce succès valide pleinement la vision que mon partenaire Bertrand Piccard avait eue après son tour du monde en ballon : atteindre l'endurance illimitée à bord d’un avion sans carburant".
Un tour du monde et une pétition pour les énergies renouvelables
La traversée du Pacifique intervient au cours d'un tour du monde entrepris par l'avion solaire en mars dernier.
L'avion avait parfaitement accompli toutes les étapes jusqu'à ce que la météo le cloue au sol au Japon en juin, et retarde le départ de la traversée du Pacifique. Très léger, l'appareil ne peut en effet affronter des vents trop violents et il a fallu attendre une fenêtre météo assez calme (et beaucoup de courage) pour décoller pour la plus longue traversée le 28 juin.
Pour Bertrand Piccard, initiateur et président de Solar Impulse, l'objectif est de démontrer que, si des solutions technologiques existent pour faire voler un avion jour et nuit sans carburant, on peut utiliser ces mêmes technologies pour réduire les émissions de CO2.
L'équipe de Solar Impulse a lancé la campagne "Future Is Clean", appelant les internautes à signer une pétition sur www.futureisclean.org : le but est de convaincre les gouvernements du monde entier de mettre en œuvre les solutions technologiques propres indispensables et à garantir que la prochaine Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) aboutisse à une reconduite du protocole de Kyôto en décembre prochain à Paris.
L'avion avait parfaitement accompli toutes les étapes jusqu'à ce que la météo le cloue au sol au Japon en juin, et retarde le départ de la traversée du Pacifique. Très léger, l'appareil ne peut en effet affronter des vents trop violents et il a fallu attendre une fenêtre météo assez calme (et beaucoup de courage) pour décoller pour la plus longue traversée le 28 juin.
Pour Bertrand Piccard, initiateur et président de Solar Impulse, l'objectif est de démontrer que, si des solutions technologiques existent pour faire voler un avion jour et nuit sans carburant, on peut utiliser ces mêmes technologies pour réduire les émissions de CO2.
L'équipe de Solar Impulse a lancé la campagne "Future Is Clean", appelant les internautes à signer une pétition sur www.futureisclean.org : le but est de convaincre les gouvernements du monde entier de mettre en œuvre les solutions technologiques propres indispensables et à garantir que la prochaine Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) aboutisse à une reconduite du protocole de Kyôto en décembre prochain à Paris.