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Lancement de Mon Master, plateforme de candidature pour l'entrée en master 1


Tags : LMD, université

Le ministère de l'Enseignement supérieur lance le 1er février 2023 un site très attendu pour les diplômés d'un bac+3 qui veulent poursuivre des études en master : la plateforme Mon Master permettra de faire plusieurs candidatures à partir d'un dossier unique... Et de fluidifier le recrutement.





Image : MESRI
Image : MESRI
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a dévoilé l'identité du site monmaster.gouv.fr qui doit être mis en ligne le 1er février 2023 et remplacer le site trouvermonmaster.

On pourra y trouver tout le catalogue des masters proposés en France par des universités publiques ou des établissements privés accrédités (via le label EESPIG). 

Cela doit représenter en tout plus de 3 500 formations et 8000 parcours délivrant le diplôme national de master (correspondant à 300 ECTS). Seules quelques rares formations, dont des masters à vocation internationale, ne seront pas sur la plateforme.
 

Le dossier unique de candidature : une simplification pour les étudiants


Mais la nouveauté de la plateforme Mon Master est qu'elle centralise les candidatures (ce qui n'était pas possible sur trouvermonmaster) : les étudiants devaient jusque-là postuler auprès de chaque université, en multipliant les dossiers. Sur le site Mon Master ils pourront constituer un dossier de candidature unique qui servira à tous les établissements auxquels ils voudront postuler.

Les étudiants pourront y entrer la description de leur parcours, leurs notes, leur CV, et des éléments que les universités auront la liberté de demander en complément en fonction de leur spécialité de master (lettre de motivation, tests de langues, etc.)

Ceci rappelle exactement le fonctionnement de la plateforme Parcoursup pour les candidatures des bacheliers en première année postbac.
 

Un calendrier unique pour fluidifier les recrutements

De même, c'est sur la plateforme Mon Master que les candidats recevront les réponses à leurs demandes. Ceci nécessitait bien sûr une unification des calendriers des universités, comme  le calendrier proposé aux  bacheliers par la plateforme Parcoursup. 
 


Le calendrier unique de Mon  Master

- Dès le 22 mars 2023, les étudiants peuvent donc commencer à candidater en ligne sur monmaster.gouv.fr et cela jusqu'au 18 avril.

- Du 24 avril au 16 juin, les établissements examinent les dossiers de candidature qu'ils ont reçus.

- Du 23 juin au 21 juillet 2023, les réponses arrivent et les candidats qui reçoivent une réponse positive doivent répondre dans un délai précis (3 jours puis 1 jour) pour dire s'ils acceptent l'admission. La non réponse vaut pour un abandon. Une réponse positive annule les autres candidatures, libérant des places pour les autres candidats.

Pour les masters en alternance, la période de transmission des propositions et de réponse des candidats s'étend du 24 avril au 30 septembre.

Jusqu'à 30 candidatures possibles dont 15 en alternance

La procédure du dossier unique en ligne va incontestablement simplifier les choses et peut-être encourager les étudiants à faire davantage de candidatures pour augmenter leurs chances d'admission.

Pour cette première année, on  peut formuler jusqu'à 15 candidatures en master sous statut étudiant et 15 candidatures en plus dans des masters en alternance.

Le ministère précise que le décompte s’effectue par mention de master au sein d’un établissement donné : se porter candidat dans plusieurs parcours de formation au sein d’une même mention de master ne compte donc que pour 1 candidature.
Exemple : à l'université d'Angers, on peut postuler en master de droit public  sur le parcours Droit public général, et sur le parcours Droit international et européen, en utilisant un seul voeu.
 

Une entrée en Master1 toujours sélective

Malgré tout, l'entrée en master 1 reste sélective, ce que le communiqué ministériel rappelle en disant qu'elle n'est "pas automatique". Selon les établissements, l'admission peut être soumise à l'examen du dossier, et éventuellement un entretien ou un concours.

La loi votée en 2017 qui avait autorisé les universités à sélectionner les étudiants en master1 (et non plus uniquement en master 2) avait institué un "droit au recours" pour les étudiants qui pouvaient saisir le rectorat et obtenir que trois propositions d'admission en master leur soient faites.

Or, au fil des ans, les rectorats n'ont pas été toujours en mesure d'appliquer ce point et nombre d'étudiants dotés d'une licence sont restés "en rade", notamment dans des filières en tension comme le droit, la psychologie et les Staps. Certains ont même intenté une action en justice pour obliger leur rectorat à leur accorder une place.


La solution face au manque de places en master ?

La nouvelle plateforme Mon Master va-t-elle permettre de résoudre ce problème ? C'est le credo ministériel qui met en avant les atouts de la plateforme numérique pour rapprocher "l'offre et la demande".

"En effet, indique le communiqué de presse du ministère, il existera d’une part une meilleure connaissance de la localisation et du nombre de places demeurant vacantes au terme des candidatures. D’autre part, les établissements auront une meilleure connaissance, bien avant la rentrée, du nombre de candidats réellement inscrits en leur sein. La phase de gestion des désistements permettra ainsi de redistribuer les dernières places vacantes."

Le ministère rappelle également que le nombre de places offertes en 1ère année de master (185 000 en 2022) est supérieur d’environ 20 000 au nombre de diplômés en licence (inférieur à 165 000 en 2021).
 

La FAGE n'y croit pas et demande un plan d'ouverture de places

Des arguments qui ne convainquent pas encore les syndicats étudiants et en particulier La FAGE selon qui  "Quelle que soit l’efficacité de cette plateforme, le problème d’accès au master n’est pas un sujet de répartition mais de nombre de places".

Tout en se réjouissant de la simplification apportée aux étudiants, le syndicat  soutient que la plateforme ne résoudra pas à elle seule le problème d’accès au master, "d’autant plus que le nombre d’étudiant.e.s n’a fait que grandir ces dernières années. 

La FAGE regrette aussi l'absence de "phase complémentaire" semblable à celle de Parcoursup : cette étape, permet à partir de la fin juin de proposer aux candidats sans admission de faire de nouveaux voeux sur les places vacantes.

 

Une année test pour roder la plateforme

Il est certain que comme Parcoursup, le site Mon Master connaîtra sans doute des phases successives d'amélioration, que ce soit dans les informations données aux étudiants, la visibilité des places vacantes ou l'accompagnement proposé. 

Une expérience déjà menée en 2022 dans certains lieux a semble-t-il montré qu'un calendrier commun de réponses aux candidats  fluidifiait grandement le processus de recrutement.

L'année 2023 va permettre de poursuivre le test à l'échelle nationale.



Rédigé par le Jeudi 26 Janvier 2023

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