La Chine en force
"J'espère que la Chine conservera encore sa position traditionnelle prépondérante dans les compétitions." Wan Xinxian, le chef de la délégation paralympique chinoise avait annoncé la couleur. Valides ou handicapés, la Chine se doit de briller chez elle, et d'asseoir sa suprématie sportive. Déja première nation aux jeux paralympiques d'Athènes, elle veut, chez elle, remporter une victoire encore plus éclatante. Les moyens mis en œuvre sont donc des plus conséquents. Sa délégation composée de 332 athlètes, répartie sur 20 épreuves, est le contingent le plus important jamais représenté. Tant en termes de nombre de participants, que de compétitions où ses sportifs sont en lice.
Après une semaine de compétition, la Chine peut s'estimer heureuse. Elle est déja première au classement des nations avec 96 médailles, dont 24 d'or.
Après une semaine de compétition, la Chine peut s'estimer heureuse. Elle est déja première au classement des nations avec 96 médailles, dont 24 d'or.
La France en embuscade
Assia El-Hannouni victorieuse en 2004
"Même si la France ne figure pas parmi les favoris, nous avons certainement la meilleure délégation depuis des années", estime Philippe Durand, l'entraineur de l'équipe d'haltérophilie paralympique française. Pourtant à ces jeux, la patrie des mousquetaires ne vise pas le haut du tableau. 9ème au rang des Nations en 2004 avec 60 médailles, les bleus espèrent tout simplement conserver leur place, et pourquoi pas faire mieux. Mission plus difficile qu'il n'y paraît dans un contexte de mondialisation des jeux paralympiques et de progrès constant des performances. Comme la Chine, la France a donc tenté de mobiliser le banc et l'arrière-banc de ses meilleurs athlètes. Parmi ceux-ci Assia El Hannouni, la quadruple championne paralympique d'Athènes et actuelle porte-drapeau. Ou encore Patricia Picot, triple médaillé de fleuret, sans oublier Sabrina Poignet, 26 ans, la cadette de l'équipe d'escrime.
A mi-parcours, ces jeux sont mitigés. Il y a bien sûr eut de belles victoires. Vincent Boury, Christophe Durand, et Thu Kamkasamphou, pour ne citer qu'eux, qui sont devenus champions paralympiques. Mais la France stagne au classement des Nations. Avec seulement 22 médailles dont 5 d'or, elle n'occupe que le 12ème rang. La deuxième semaine s'annonce donc décisive.
A mi-parcours, ces jeux sont mitigés. Il y a bien sûr eut de belles victoires. Vincent Boury, Christophe Durand, et Thu Kamkasamphou, pour ne citer qu'eux, qui sont devenus champions paralympiques. Mais la France stagne au classement des Nations. Avec seulement 22 médailles dont 5 d'or, elle n'occupe que le 12ème rang. La deuxième semaine s'annonce donc décisive.
Quelques polémiques
Cette première semaine a vu la première médaille du Hussein Bolt des jeux paralympiques, Oscar Pistorius. Il a remporté sa première médaille d'or sur 100 mètres avec en prime un record du monde de la catégorie (11' 77''). Le jeune Sud-Africain qui caresse le rêve de remporter trois titres paralympiques à Pékin a déja gravi la première marche de son rêve. Ce qui n'est pas sans créer une polémique. Il surclasse tellement ses concurrents que ceux-ci en sont réduits à se partager les places d'honneur. "Il a plus sa place chez les valides que chez nous", s'écriait Xavier Le Draoullec, membre de l'équipe de France d'athlétisme, après la victoire de Pistorius.
Autre polémique de ces jeux paralympiques, l'exclusion de deux athlètes : Derek Malone, footballeur irlandais qui souffre d'une infirmité motrice cérébrale, et Jessica Gallagher, athlète aveugle de 22 ans. Leur faute ? Ne pas être assez "handicapés" aux yeux du comité d'organisation de ces jeux. Comme quoi ces jeux sont vraimnet exceptionnels. C'est l'un des rares endroits au monde où une personne peut être triste de ne pas être suffisamment infirme au regard d'autrui...
Lire notre article sur l'histoire des jeux paralympiques
Autre polémique de ces jeux paralympiques, l'exclusion de deux athlètes : Derek Malone, footballeur irlandais qui souffre d'une infirmité motrice cérébrale, et Jessica Gallagher, athlète aveugle de 22 ans. Leur faute ? Ne pas être assez "handicapés" aux yeux du comité d'organisation de ces jeux. Comme quoi ces jeux sont vraimnet exceptionnels. C'est l'un des rares endroits au monde où une personne peut être triste de ne pas être suffisamment infirme au regard d'autrui...
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