"C'est l'histoire de deux mecs qui se sauvent l'un l'autre par l'humour". Ainsi les deux réalisateurs du film, Eric Toledano et Eric Nakache, expliquent-ils le succès de leur film.
L'humour, c'est le pont qui permet aux deux personnages de décoller ensemble d'un quotidien plutôt gris : chaise roulante pour l'un, devenu tétraplégique à la suite d'un accident, et avenir limité aux horizons d'une cité de banlieue pour l'autre.
Qu'à cela ne tienne, leur formidable envie de vivre brise la barrière sociale et crée le ciment d'une amitié qui se fout du regard des autres.
L'humour, c'est le pont qui permet aux deux personnages de décoller ensemble d'un quotidien plutôt gris : chaise roulante pour l'un, devenu tétraplégique à la suite d'un accident, et avenir limité aux horizons d'une cité de banlieue pour l'autre.
Qu'à cela ne tienne, leur formidable envie de vivre brise la barrière sociale et crée le ciment d'une amitié qui se fout du regard des autres.
Quand le handicap de l'un fait jaillir le meilleur de l'autre
On pourra aussi voir dans le film bien d'autres choses : un rêve éveillé de fraternité qui trahit sans doute l'aspiration de la société française à plus de solidarité au-delà des clivages ; un conte philosophique sur le bonheur qui jaillit plus de la rencontre et de l'instant présent que de la réussite sociale ; et un regard sur les vulnérabilités humaines : dans leur rencontre certes bâtie sur mesure pour les deux acteurs François Cluzet et Omar Sy, on peut aussi remarquer combien le handicap de l'un, aveu suprême d'impuissance et de faiblesse, permet de faire jaillir le meilleur de l'autre.
Conscients de leurs faiblesses et débarrassés de toute quête de bonheur illusoire, nos deux héros découvrent alors une forme de liberté qui fait d'eux des "intouchables".
Le film ne suffira peut-être pas à changer le regard sur le handicap et sur la banlieue, mais une partie des bénéfices (records) du film doit être versée à une association pour les handicapés.
Conscients de leurs faiblesses et débarrassés de toute quête de bonheur illusoire, nos deux héros découvrent alors une forme de liberté qui fait d'eux des "intouchables".
Le film ne suffira peut-être pas à changer le regard sur le handicap et sur la banlieue, mais une partie des bénéfices (records) du film doit être versée à une association pour les handicapés.