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Insertion des jeunes : les diplômes protègent toujours du chômage



Les jeunes titulaires d'un diplôme ont plus de chance d'échapper au chômage que ceux qui n'en ont pas. C'est ce qu’a mis en lumière le rapport "Regards sur l'éducation" de l'OCDE, publié le 25 juin 2013.





Un écart de 18% : c'est la différence entre le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur (5%) et celui des non diplômés (23%), selon l'étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) réalisée au sein de ses 34 pays membres sur les 25 à 29 ans.

Voilà de quoi remonter le moral des étudiants : en temps de crise, la possession d'un diplôme permet de faire face au chômage. En effet, entre 2008 et 2011, le taux de chômage des étudiants dotés d'une qualification du niveau secondaire a augmenté de 4% contre seulement 1,5% pour les diplômés de l’enseignement supérieur. Face à la réduction des offres d’emplois, plus vous avez de qualifications, mieux vous êtes placés pour être recrutés.

De plus, il est à noter que la France est particulièrement attentive à la valorisation des diplômes. Et ce à commencer par le bac, qui malgré les controverses qui resurgissent chaque année au sujet de sa valeur, reste l'instrument de base si l'on souhaite postuler à un emploi et échapper au chômage.

Développer les formations professionnelles

Le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, a donc évoqué des mesures à prendre par les pouvoirs publics afin de réduire le risque pour les jeunes de pointer à Pôle Emploi et de bénéficier d’un revenu aussi élevé que possible.

Premier objectif : lutter contre l'abandon scolaire. En effet, le rapport relève un écart de revenus de 25% entre ceux qui ont quitté leur formation avant la fin du secondaire et ceux qui ont continué jusqu’au terme de leurs études supérieures. Et ce taux ne cesse d’augmenter depuis 2008 du fait de la crise.

Ensuite, il insiste sur le fait d'allier des expériences professionnelles à l’enseignement théorique.  En effet, dans les pays comme l’Allemagne, le Luxembourg, la Suisse, l’Autriche,  où l’enseignement professionnel est privilégié par rapport à  l’enseignement général, le chômage est moins important.

L'impact de la crise

Cependant, le fossé entre le marché du travail et le monde de l’éducation a tendance à s'élargir.

Aussi, la conclusion paradoxale de ce  rapport montre que si les attentes en faveur d’une éducation prolongée  grandissent, les investissements des pouvoirs publics dans ce domaine sont en chute libre. Entre 2009 et 2011, le taux de cette baisse a été de 1% et le rapport a relevé une réduction du budget destiné à l’éducation dans 15 des pays membres de l’OCDE, entre les années 2011 et 2012.

En conséquence, le manque de subventions pour les structures d’enseignement entraîne malheureusement la hausse des frais d’inscription pour les étudiants.  

Prise de conscience par les jeunes

Les jeunes eux-mêmes semblent prêts à se former plus longtemps pour se démarquer sur le marché du travail.

En effet, entre 2008 et 2011, le rapport observe une prolongation des études de 1.5%. De plus en plus de jeunes prennent conscience de l'importance de décrocher un diplôme et surtout des compétences. 

Lire aussi :
Grandes écoles : toujours une bonne insertion des diplômés en 2013



le Lundi 1 Juillet 2013

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