L'enquête ouverte par la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) sur l'affaire de l'exercice de maths du bac mis sur Internet ne traîne pas. Lundi 20 juin, le sujet était mis en ligne sur le site Jeuxvideo.com. Mardi 21, les candidats passaient l'épreuve de maths et la fuite était révélée par le site numerama.com. Mercredi 22, le ministre de l'Education Luc Chatel confirmait la fraude et décidait donc que l'exercice ne serait pas noté. Le même jour, le ministère a déposé une plainte et l'enquête s'est engagée.
Et dès le jeudi après-midi 23 juin, deux frères de 21 et 25 ans ont été mis en garde à vue et entendus par les enquêteurs ! De source proche de l'enquête, la BRDP a procédé à leur interpellation après avoir obtenu leur adresse IP (numéro d'identification d'un appareil branché à internet) auprès de la société de jeux vidéo qui avait diffusé sur internet les photos de l'épreuve du bac. Les suspects auront donc été rattrapés par la technologie qu'ils voulaient sans doute utiliser. L'un d'entre eux, étudiant en informatique, a été interpellé dans le Val-d'Oise chez ses parents et l''autre à Paris. Durant leur garde à vue jeudi, les deux frères ont été "peu diserts", a indiqué cette source..
Et dès le jeudi après-midi 23 juin, deux frères de 21 et 25 ans ont été mis en garde à vue et entendus par les enquêteurs ! De source proche de l'enquête, la BRDP a procédé à leur interpellation après avoir obtenu leur adresse IP (numéro d'identification d'un appareil branché à internet) auprès de la société de jeux vidéo qui avait diffusé sur internet les photos de l'épreuve du bac. Les suspects auront donc été rattrapés par la technologie qu'ils voulaient sans doute utiliser. L'un d'entre eux, étudiant en informatique, a été interpellé dans le Val-d'Oise chez ses parents et l''autre à Paris. Durant leur garde à vue jeudi, les deux frères ont été "peu diserts", a indiqué cette source..
Le troisième homme
De fait, ils n'ont sans doute pas agi seuls et auraient bénéficié de la complicité d'autres personnes qui auraient notammen photographié l'exercice à la source avec un téléphone portable.
Or l'on a appris le 24 juin qu'un troisième suspect avait en effet mis en garde à vue. Selon LCI et Europe 1, ce troisième individu se serait présenté spontanément à la police. Et il aurait obtenu cette photo d'une quatrième personne "en bonne voie d'identification", selon les sources proches de l'enquête.
Une chose est sûre : vu l'émoi suscité par l'affaire, l'inquiétude des candidats au bac S et de leur famille, les critiques à l'encontre du ministre de l'Education et de l'organisation du baccalauréat elle-même, il est clair que tout sera rapidement et rondement pour éclaircir l'affaire. Et décourager à l'avenir les éventuels fraudeurs tentés d'utiliser les nouvelles technologies.
Or l'on a appris le 24 juin qu'un troisième suspect avait en effet mis en garde à vue. Selon LCI et Europe 1, ce troisième individu se serait présenté spontanément à la police. Et il aurait obtenu cette photo d'une quatrième personne "en bonne voie d'identification", selon les sources proches de l'enquête.
Une chose est sûre : vu l'émoi suscité par l'affaire, l'inquiétude des candidats au bac S et de leur famille, les critiques à l'encontre du ministre de l'Education et de l'organisation du baccalauréat elle-même, il est clair que tout sera rapidement et rondement pour éclaircir l'affaire. Et décourager à l'avenir les éventuels fraudeurs tentés d'utiliser les nouvelles technologies.
Un employé de maintenance de l'imprimerie suspecté
Finalement, c'est un quatrième suspect, un autre jeune homme, qui est interpellé le 27 juin 2011. Et avec lui, les enquêteurs ont pu remonter jusqu'à... son père qui travaille dans une société assurant la maintenance de l'imprimerie utilisée par l'Education nationale. L'homme a été interpellé mais il continuait, le 28 juin à nier toute culpabilité.
L'enquête policière semble donc arriver à son terme, mais l'affaire va être maintenant par la justice qui sera chargée d'établir les éventuelles culpabilités. Le parquet a ouvert une information judiciaire pour fraudes à examens publics, violation de secret professionnel, abus de confiance, vols, et recel de ces trois derniers chefs. Les suspects ont été laissé libres, sous contrôle judiciaire.
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BTS NRC : une épreuve annulée à cause de fraude
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