Non, les examens ne seront pas "donnés" aux étudiants, comme l'avait demandé dans un premier temps la coordination nationale des universités. Cette proposition a déclenché un feu de protestations dans le propre camp des universitaires, et la Conférence des présidents d'université (CPU) réunie le 16 avril a bien redit son opposition à un semestre blanc qui déconsidèrerait l'université française et la valeur de ses diplômes.
Mais comment assurer la tenue d'examens en mai pour valider le deuxième semestre quand les étudiants de certaines UFR n'ont presque pas eu cours depuis février ? L'UNEF avait posé trois conditions : d'abord, que les examens ne portent que sur les cours effectivement donnés, ensuite que les sessions de rattrapage (en général en septembre) ne soient pas supprimées (par un recul des examens), et que les bourses ne soient pas suspendues.
Mais comment assurer la tenue d'examens en mai pour valider le deuxième semestre quand les étudiants de certaines UFR n'ont presque pas eu cours depuis février ? L'UNEF avait posé trois conditions : d'abord, que les examens ne portent que sur les cours effectivement donnés, ensuite que les sessions de rattrapage (en général en septembre) ne soient pas supprimées (par un recul des examens), et que les bourses ne soient pas suspendues.
Le rattrapage des cours a commencé dans plusieurs facs pendant les vacances de printemps
La plupart des universités touchées par le mouvement semblent avoir entendu le message, puisqu'elles ont commencé à organiser, chacune à sa façon, un rattrapage des cours. A Perpignan, Toulouse III, Bordeaux IV, Rennes I et II et Saint-Etienne, le rattrapage des cours a débuté pendant ce qui devait être les vacances de printemps. Selon les lieux, ils seront poursuivis le samedi ou le soir, et dureront jusqu'en juin au lieu de s'arrêter en mai.
Dans certains universités encore bloquées, Lille III, Grenoble II, Mulhouse et Strasbourg, les cours sont donnés dans des bâtiments épargnés par les blocages ou bien ont été mis en ligne pour que le calendrier des examens puisse être tenu.
En revanche, à Tours, Paris I et XIII, Lorient, Lyon II et Pau, à Caen, St-Etienne, à l'Université de Bretagne-Sud, la fin du second semestre et donc la date des examens sera décalée d'au moins une semaine. Ceci ne va pas sans poser problème pour les étudiants qui devaient démarrer un travail d'été, ou les étudiants étrangers qui doivent repartir dans leur pays après avoir validé leurs ECTS.
Dans certains universités encore bloquées, Lille III, Grenoble II, Mulhouse et Strasbourg, les cours sont donnés dans des bâtiments épargnés par les blocages ou bien ont été mis en ligne pour que le calendrier des examens puisse être tenu.
En revanche, à Tours, Paris I et XIII, Lorient, Lyon II et Pau, à Caen, St-Etienne, à l'Université de Bretagne-Sud, la fin du second semestre et donc la date des examens sera décalée d'au moins une semaine. Ceci ne va pas sans poser problème pour les étudiants qui devaient démarrer un travail d'été, ou les étudiants étrangers qui doivent repartir dans leur pays après avoir validé leurs ECTS.