Des jeunes diplômés de l'Ecole polytechnique © plaquette pdf
Enfin un bon signal pour l'enseignement supérieur français. Souvent mal classées sur les critères liés à la recherche (nombre de prix Nobel, de publications, etc.), plusieurs universités ou grandes écoles françaises progressent ou occupent une bonne place dans le classement établi par le cabinet Quacquarelli Symonds (QS) sur l'employabilité des diplômés.
Dans ce classement publié le 19 septembre 2019, l'Ecole Polytechnique est en effet à la 18ème place sur 500 établissements mondiaux. Elle a gagné 12 places par rapport au classement publié un an plus tôt, et est aujourd’hui le deuxième établissement d'Europe continentale, juste après ETH Zurich en Suisse qui est 17ème.
Deux autres institutions françaises font partie du top 100 : Centrale Supélec (69ème) et l'université Paris Sciences et Lettres (71ème)
Sur les 11 Françaises classées, 5 ont amélioré leur position, et seules deux font moins bien.
Dans ce classement publié le 19 septembre 2019, l'Ecole Polytechnique est en effet à la 18ème place sur 500 établissements mondiaux. Elle a gagné 12 places par rapport au classement publié un an plus tôt, et est aujourd’hui le deuxième établissement d'Europe continentale, juste après ETH Zurich en Suisse qui est 17ème.
Deux autres institutions françaises font partie du top 100 : Centrale Supélec (69ème) et l'université Paris Sciences et Lettres (71ème)
Sur les 11 Françaises classées, 5 ont amélioré leur position, et seules deux font moins bien.
L'insertion professionnelle passée au crible selon 5 critères
Le classement cible l'un des objectifs les plus importants pour les étudiants et leur famille : la capacité à trouver un emploi, mais surtout à intégrer grâce à leur formation et leur diplôme une entreprise à forte notoriété et à poursuivre une carrière brillante.
Les cinq critères pris en compte n'intègrent pas seulement le simple "taux d'emploi" des diplômés 12 mois après l'obtention du diplôme. Ils s'appuient aussi sur :
- la réputation de l'établissement aux yeux des employeurs.
45 000 employeurs ont été interrogés sur les établissements dans lesquels ils recrutent les diplômés "les plus compétents, innovants et efficaces".
- le profil de carrière des alumni (anciens élèves) de chaque école.
Le cabinet QS a passé au crible plus de 40 000 individus "parmi les plus innovants, créatifs, fortunés, entrepreneurs et / ou philanthropes du monde", afin de déterminer de quelles universités ils sont diplômés.
- les partenariats entre l'établissement et des employeurs
Il s'agit soit de partenariats noués avec des entreprises sur des sujets de recherche, soit d'accords facilitant le placement des diplômés.
- les relations employeurs-étudiants sur le campus
Il s'agit de la présence effective de professionnels d'entreprise dans l'école ou l'université, par exemple lors d'événements de type "forums de l'emploi". Un critère qui mesure la facilité offerte par l'école aux étudiants de se créer un réseau.
Les cinq critères pris en compte n'intègrent pas seulement le simple "taux d'emploi" des diplômés 12 mois après l'obtention du diplôme. Ils s'appuient aussi sur :
- la réputation de l'établissement aux yeux des employeurs.
45 000 employeurs ont été interrogés sur les établissements dans lesquels ils recrutent les diplômés "les plus compétents, innovants et efficaces".
- le profil de carrière des alumni (anciens élèves) de chaque école.
Le cabinet QS a passé au crible plus de 40 000 individus "parmi les plus innovants, créatifs, fortunés, entrepreneurs et / ou philanthropes du monde", afin de déterminer de quelles universités ils sont diplômés.
- les partenariats entre l'établissement et des employeurs
Il s'agit soit de partenariats noués avec des entreprises sur des sujets de recherche, soit d'accords facilitant le placement des diplômés.
- les relations employeurs-étudiants sur le campus
Il s'agit de la présence effective de professionnels d'entreprise dans l'école ou l'université, par exemple lors d'événements de type "forums de l'emploi". Un critère qui mesure la facilité offerte par l'école aux étudiants de se créer un réseau.
Centrale Supélec très appréciée des entreprises mondiales
Si Centrale Supélec recule de deux places par rapport à l'an dernier, la grande école d'ingénieurs obtient une excellente place auprès des 45 000 employeurs sondés (premier critère) :
"Supélec est en France la meilleure institution pour l’employabilité de ses diplômés. C’est l’une des 6 institutions au monde qui reçoit un score parfait pour l’indicateur réputation auprès des employeurs, et est preuve de sa grande attractivité sur le marché", signale le cabinet QS.
- Le tableau ci-dessous donne le détail du classement des 11 établissements français présents au top 500 pour l'employabilité : pour les diplômés 2019 (Rank 2020) et les diplômés 2018 (Rank 2019). La troisième colonne indique le classement général mondial établi par QS en dehors de l'employabilité (QSWUR) :
"Supélec est en France la meilleure institution pour l’employabilité de ses diplômés. C’est l’une des 6 institutions au monde qui reçoit un score parfait pour l’indicateur réputation auprès des employeurs, et est preuve de sa grande attractivité sur le marché", signale le cabinet QS.
- Le tableau ci-dessous donne le détail du classement des 11 établissements français présents au top 500 pour l'employabilité : pour les diplômés 2019 (Rank 2020) et les diplômés 2018 (Rank 2019). La troisième colonne indique le classement général mondial établi par QS en dehors de l'employabilité (QSWUR) :
Ecoles d'ingénieurs et universités scientifiques d'abord
Le classement QS sur l'employabilité place aussi dans le top 300 l'université de Montpellier, qui dispose d'une forte notoriété pour les sciences et la technologie. Elle est par ailleurs à la première place pour l'écologie dans le classement QS par discipline, et vient de lancer un grand projet de recherche avec de nombreux partenaires autour du triple objectif "Nourrir, Soigner, Protéger".
Et les grandes business schools françaises comme HEC ou l'Essec ?
Si ce top 500 ne les inclut pas, c'est que ses critères (notamment les partenariats avec les entreprises) privilégient les grandes universités de recherche scientifique. D'autres classements QS, par exemple celui des masters, classent très haut HEC en finance ou l'Essec pour son master en Data Science par exemple.
Et les grandes business schools françaises comme HEC ou l'Essec ?
Si ce top 500 ne les inclut pas, c'est que ses critères (notamment les partenariats avec les entreprises) privilégient les grandes universités de recherche scientifique. D'autres classements QS, par exemple celui des masters, classent très haut HEC en finance ou l'Essec pour son master en Data Science par exemple.
Des classements toujours très relatifs
De façon générale, cela montre la relativité de ces classements, très variables selon les critères avec lesquels ils sont établis. Il est clair aussi que l'enquête du Britannique QS privilégie l'employabilité dans les grandes entreprises et les groupes mondiaux (ceux qu'elle a sondés en priorité !) ainsi que les alumni ayant des profils de carrière dans ces structures.
Certaines écoles ou universités peuvent donc offrir une excellente employabilité dans des PME, startups ou entreprises régionales sans apparaître dans ces classements.
La taille des établissements joue aussi mécaniquement dans les classements : plus une université regroupe de laboratoires de recherche, d'enseignants prestigieux et d'accords de partenariats avec des entreprises, plus elle monte dans le classement QS (et les autres).
Ainsi la bonne place de l'université Paris Sciences et Lettres (PSL) vient en grande partie de l'intégration de l'Ecole Normale supérieure (ENS), grande institution française de recherche et d'enseignement.
Vidéo : une explication des classements mondiaux d'universités
Certaines écoles ou universités peuvent donc offrir une excellente employabilité dans des PME, startups ou entreprises régionales sans apparaître dans ces classements.
La taille des établissements joue aussi mécaniquement dans les classements : plus une université regroupe de laboratoires de recherche, d'enseignants prestigieux et d'accords de partenariats avec des entreprises, plus elle monte dans le classement QS (et les autres).
Ainsi la bonne place de l'université Paris Sciences et Lettres (PSL) vient en grande partie de l'intégration de l'Ecole Normale supérieure (ENS), grande institution française de recherche et d'enseignement.
Vidéo : une explication des classements mondiaux d'universités
Les universités américaines toujours en tête
Dans le top 10, sans surprise, trois universités américaines occupent toujours le haut du tableau (MIT, Stanford et UCLA).
Par contre l'université de Sydney et l'université chinoise de Tsinghua progressent sur l'employabilité. On observe qu'elles sont, comme les Françaises, mieux placées pour l'employabilité que le critère d'excellence en général.
A l'inverse, les grandes universités britanniques Cambridge et Oxford, elles, sont moins bien placées et reculent sur l'employabilité.
Par contre l'université de Sydney et l'université chinoise de Tsinghua progressent sur l'employabilité. On observe qu'elles sont, comme les Françaises, mieux placées pour l'employabilité que le critère d'excellence en général.
A l'inverse, les grandes universités britanniques Cambridge et Oxford, elles, sont moins bien placées et reculent sur l'employabilité.