"Le marché est propice aux jeunes diplômés". Telle est la conclusion de l'étude publiée par l'association pour l'emploi des cadres (Apec). Réalisée auprès d'étudiants à bac+4 et plus, en avril et mai dernier, elle a conclu que 77% d'entre eux avaient trouvé en emploi. Soit 2 points de mieux qu'en 2007. Mieux : l'Apec a remarqué que la moitié des jeunes diplômés avaient mis moins d'un mois pour trouver un travail, signe que leur profil intéressent les recruteurs.
Cet optimisme, les cadres ne sont pas les seuls à le partager. Un sondage TNS-Sofres d'avril dernier réalisé auprès des étudiants en école de commerce et d'ingénieur concluait aussi à l'optimisme. 84% des diplômés des écoles d'ingénieur déclaraient qu'il serait "facile" de trouver un premier emploi, quand les commerciaux étaient optimistes à 63%.
Cet optimisme, les cadres ne sont pas les seuls à le partager. Un sondage TNS-Sofres d'avril dernier réalisé auprès des étudiants en école de commerce et d'ingénieur concluait aussi à l'optimisme. 84% des diplômés des écoles d'ingénieur déclaraient qu'il serait "facile" de trouver un premier emploi, quand les commerciaux étaient optimistes à 63%.
Les universitaires toujours en queue de peloton
L'Apec dans son étude nuance elle-même cet optimisme. Car si 88% des ingénieurs diplômés l'année dernière sont en poste, si 81% des diplômés des écoles de commerce travaillent, seuls 70% des diplômés de l'université ont un emploi.
C'est d'ailleurs une moyenne, car il y a "de grandes disparités selon les filières" précise l'étude. Ainsi, si les filières médicales, scientifiques et techniques permettent de travailler assez facilement, ce n'est pas le cas des filières d'art, de communication, ou de science-humaine... Les formations reçus dans ces filières semblent laisser sceptiques les employeurs.
C'est d'ailleurs une moyenne, car il y a "de grandes disparités selon les filières" précise l'étude. Ainsi, si les filières médicales, scientifiques et techniques permettent de travailler assez facilement, ce n'est pas le cas des filières d'art, de communication, ou de science-humaine... Les formations reçus dans ces filières semblent laisser sceptiques les employeurs.
Optimisme à durée déterminée ?
Reste une question majeure : la crise financière et économique actuelle va-t-elle réduire à néant cet optimisme? Déjà les chiffres du chômage ont connu une hausse au mois d'août (40 000 chômeurs de plus), ce qui est un record depuis 1993 ! Cela va-t-il toucher des secteurs qui recrutent actuellement beaucoup de jeunes diplômés comme dans le BTP ou la banque ?
"Dans la banque, malgré la crise financière, la plupart des embauches continuent dans la banque au détail. Les recruteurs recherchent des commerciaux, des chargés de clientèle ou des conseillers. Nos banques sont relativement épargnées par rapport à leurs consœurs américaines", assure Pierre Lamblin, directeur des études et de la recherche à l'Apec (lire notre article sur les journées de recrutement Sogélive).
De même, il n'y aurait pas de crainte dans le BTP, puisque les entreprises doivent honorer leur carnets de commande. Mais demain ? Si la crise devait se poursuivre, il est clair que les PME et même les grandes entreprises reverraient à la baisse leurs prévisions d'embauche comme l'indiquait déjà Franck, un cadre de 44 ans à BNP-paribas cité par Le Parisien : "Nos projets d'embauche de jeunes diplômés ou d'investissements en matériel sont retoqués."
Dans ce cas, les recrutement de jeunes diplômés en remplacement des départs en retraite se feraient à un rythme moins soutenu. Raison de plus pour profiter des opportunités encore ouvertes aujourd'hui par les grandes entreprises.
"Dans la banque, malgré la crise financière, la plupart des embauches continuent dans la banque au détail. Les recruteurs recherchent des commerciaux, des chargés de clientèle ou des conseillers. Nos banques sont relativement épargnées par rapport à leurs consœurs américaines", assure Pierre Lamblin, directeur des études et de la recherche à l'Apec (lire notre article sur les journées de recrutement Sogélive).
De même, il n'y aurait pas de crainte dans le BTP, puisque les entreprises doivent honorer leur carnets de commande. Mais demain ? Si la crise devait se poursuivre, il est clair que les PME et même les grandes entreprises reverraient à la baisse leurs prévisions d'embauche comme l'indiquait déjà Franck, un cadre de 44 ans à BNP-paribas cité par Le Parisien : "Nos projets d'embauche de jeunes diplômés ou d'investissements en matériel sont retoqués."
Dans ce cas, les recrutement de jeunes diplômés en remplacement des départs en retraite se feraient à un rythme moins soutenu. Raison de plus pour profiter des opportunités encore ouvertes aujourd'hui par les grandes entreprises.
A plus long terme : secteurs qui vont continuer à recruter
A plus long terme, et quelles que soient les crises économiques, on sait que certains secteurs vont forcément être porteurs d'emplois dans les années qui viennent. Vous ne faites donc pas d'erreur en vous orientant dans ces directions si vous êtes étudiant :
- les métiers de la santé, du social
- les métiers des "services à la personne" (personnes âgées, aides au familles, assistance informatique...)
- les métiers de l'informatique, de l'internet, du multimédia
- les métiers de l'énergie (électricité, nucléaire, énergies renouvelables..)
- les métiers du transport en particulier dans les réseaux de transport en commun. Les métiers de conducteurs (de bus, de métro, de poids lourds) souffrent d'un manque permanent de main d'oeuvre
- les métiers du BTP orienté vers le chantier : maçon, chef de chantier, conducteur de travaux, électricien, etc.
- les métiers de l'hôtellerie-restauration, toujours en manque de main d'oeuvre
- les métiers liés au traitement des déchets, de l'eau...
- les métiers de la santé, du social
- les métiers des "services à la personne" (personnes âgées, aides au familles, assistance informatique...)
- les métiers de l'informatique, de l'internet, du multimédia
- les métiers de l'énergie (électricité, nucléaire, énergies renouvelables..)
- les métiers du transport en particulier dans les réseaux de transport en commun. Les métiers de conducteurs (de bus, de métro, de poids lourds) souffrent d'un manque permanent de main d'oeuvre
- les métiers du BTP orienté vers le chantier : maçon, chef de chantier, conducteur de travaux, électricien, etc.
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