A trois mois de la présidentielle en France, Nicolas Sarkozy avait réuni, le 18 janvier 2012, un "sommet social d'urgence" destiné à protéger l'emploi et à lutter contre le chômage, hélas au plus haut en ces temps de crise.
Parmi les mesures annoncées, l'une concerne plus particulièrement les moins de 26 ans. Elle consiste à exempter de charges sociales durant un an les petits entrepreneurs qui ont moins de dix salariés et qui embaucheront un ou plusieurs jeunes. L'idée est d'inciter ainsi les toutes petites entreprises (TPE), celles qui souvent ne peuvent embaucher à cause des charges, à soutenir l'emploi des jeunes.
Un dispositif identique appelé "zéro charge" avait déjà été mis en place entre le 4 décembre 2008 et le 30 juin 2010, au plus fort de la crise de 2009 : pour toute embauche en CDI ou CDD de plus d'un mois dans une entreprise de moins de 10 salariés, une subvention était versée par Pôle emploi, pour couvrir les cotisations patronales. Une aide qui s'appliquait pour les bas salaires au niveau du Smic et avait bénéficié à plus d’un million d’embauches dont les deux-tiers étaient des moins de 26 ans.
Parmi les mesures annoncées, l'une concerne plus particulièrement les moins de 26 ans. Elle consiste à exempter de charges sociales durant un an les petits entrepreneurs qui ont moins de dix salariés et qui embaucheront un ou plusieurs jeunes. L'idée est d'inciter ainsi les toutes petites entreprises (TPE), celles qui souvent ne peuvent embaucher à cause des charges, à soutenir l'emploi des jeunes.
Un dispositif identique appelé "zéro charge" avait déjà été mis en place entre le 4 décembre 2008 et le 30 juin 2010, au plus fort de la crise de 2009 : pour toute embauche en CDI ou CDD de plus d'un mois dans une entreprise de moins de 10 salariés, une subvention était versée par Pôle emploi, pour couvrir les cotisations patronales. Une aide qui s'appliquait pour les bas salaires au niveau du Smic et avait bénéficié à plus d’un million d’embauches dont les deux-tiers étaient des moins de 26 ans.
Offrir davantage de contrats en alternance
La mesure est donc réactivée pour toute embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI ou CDD de plus d'un mois : elle s'applique à partir du 18 janvier pour toute embauche d’un jeune dans les entreprises de moins de 10 salariés. L'exonération, qui sera valable pendant un an, sera complète au niveau du SMIC puis dégressive jusqu’à 1,6 SMIC. Le coût de la mesure, qui sera prise par décret, est estimé à 100 millions d'euros en 2012.
En parallèle, le gouvernement va discuter avec les partenaires sociaux (syndicats et patronat) pour inciter les entreprises à offrir davantage de contrats en alternance : "En dépit des progrès importants enregistrés en termes d’augmentation du nombre de contrats en alternance (+7% sur l’année 2011), les entreprises de +250 salariés ne comptent seulement que 1,7% de jeunes en alternance dans leurs effectifs, reconnaît le communiqué du gouvernement. Alors que la loi fixe désormais cette obligation à 4%. Près de 50% d’entre elles accueillent moins de 1% d’alternants".
Autrement dit : la loi a beau avoir été votée, les entreprises n'en tiennent pas compte et Xavier Bertrand, le ministre du Travail est donc chargé de "secouer le cocotier" en utilisant la discussion et la persuasion.
En parallèle, le gouvernement va discuter avec les partenaires sociaux (syndicats et patronat) pour inciter les entreprises à offrir davantage de contrats en alternance : "En dépit des progrès importants enregistrés en termes d’augmentation du nombre de contrats en alternance (+7% sur l’année 2011), les entreprises de +250 salariés ne comptent seulement que 1,7% de jeunes en alternance dans leurs effectifs, reconnaît le communiqué du gouvernement. Alors que la loi fixe désormais cette obligation à 4%. Près de 50% d’entre elles accueillent moins de 1% d’alternants".
Autrement dit : la loi a beau avoir été votée, les entreprises n'en tiennent pas compte et Xavier Bertrand, le ministre du Travail est donc chargé de "secouer le cocotier" en utilisant la discussion et la persuasion.
Une réforme de la formation professionnelle
D'autre part le président de la République a annoncé une "réforme radicale" de la formation professionnelle. Cette mission délicate sinon impossible est confiée à M. Gérard Larcher.
"Ceux qui ne connaissent plus d'activité professionnelle depuis au moins deux ans, tous sans exception, se verront proposer soit une formation, soit un emploi, soit un processus de resocialisation", a affirmé Nicolas Sarkozy.
M. Sarkozy a également confirmé que l'Etat allait "renforcer les effectifs de Pôle emploi" en embauchant 1.000 CDD. Ces recrutements représentent un coût de 39 millions d'euros, selon l'Elysée.
Le président a chiffré à 430 millions d'euros le coût total de ces mesures, qui seront financées par le "redéploiement" de crédits déjà existants afin de "ne pas accroître nos déficits", a-t-il dit sans entrer dans le détail du financement. Là-dessus, l'exonération des charges liées à l'embauche des moins de 26 ans représente100 millions, et la formation des chômeurs "très éloignés de l'emploi" 150 millions. Les 140 millions restants serviront à financer des mesures de chômage partiel pour éviter des licenciements.
"Ceux qui ne connaissent plus d'activité professionnelle depuis au moins deux ans, tous sans exception, se verront proposer soit une formation, soit un emploi, soit un processus de resocialisation", a affirmé Nicolas Sarkozy.
M. Sarkozy a également confirmé que l'Etat allait "renforcer les effectifs de Pôle emploi" en embauchant 1.000 CDD. Ces recrutements représentent un coût de 39 millions d'euros, selon l'Elysée.
Le président a chiffré à 430 millions d'euros le coût total de ces mesures, qui seront financées par le "redéploiement" de crédits déjà existants afin de "ne pas accroître nos déficits", a-t-il dit sans entrer dans le détail du financement. Là-dessus, l'exonération des charges liées à l'embauche des moins de 26 ans représente100 millions, et la formation des chômeurs "très éloignés de l'emploi" 150 millions. Les 140 millions restants serviront à financer des mesures de chômage partiel pour éviter des licenciements.