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Climat : des étudiants ambassadeurs ou observateurs à la COP27



Que ce soit comme "jeunes délégués climat" ou comme observateurs, une vingtaine d'étudiants français participent à la COP27, la conférence internationale annuelle de négociations sur le climat qui se tient à Charm-el-cheikh en Egypte du 6 au 18 novembre 2022.





Photo : Markus Spiske / Pexels
Photo : Markus Spiske / Pexels
Souvent très engagés sur les questions environnementales à travers des associations ou des travaux de recherche, des étudiants vont pouvoir assister et même participer à la grande conférence mondiale qui tente, année après année, de faire avancer les négociations pour limiter le réchauffement climatique.

Cette COP27 (pour "conférence des parties n°27") rassemble les délégations de 197 pays qui vont faire le point des engagements déjà pris, et en négocier d'autres, cela dans un contexte géopolitique très tendu du fait de la guerre en Ukraine.

 

Deux jeunes délégués climat dans la délégation française !

Dans chaque délégation, deux jeunes sélectionnés par l'Onu pour être "jeunes délégués climat" vont assister aux négociations à côté des diplomates de leur pays. Leur délégation leur confie souvent la mission d'assister à des "side-events", des mini-réunions rassemblant plusieurs pays sur un sujet précis pour les faire remonter aux diplomates.

Pour la France, c'est Loreleï Lankester, 23 ans, diplômée d'un master de politique environnementale à l'école internationale de Science Po. Nommée en 2020, elle a déjà participé à la COP26 à Glasgow et à l'intersession de Bonn, séances de suivi entre deux COP

Corentin Gentil, lui, est étudiant chercheur en maths à l'Ecole normale supérieure (ENS) et il va démarrer une thèse de modélisation liée à l'océanographie et au climat.

Vidéo : les deux jeunes délégués climat français se présentent :

 


Louai Allani : étudiant en bachelor à Science Po et jeune délégué climat pour la Tunisie

Louai Allani, lui, est le plus jeune délégué climat de la COP27 dans la délégation de Tunisie. Passionné de diplomatie, son parcours est déjà impressionnant :

Il a obtenu son bac en 2021 après avoir fait toute sa scolarité au lycée français de Dubaï et choisi au lycée les spécialités Géopolitique et SVT, "avec un focus sur le climato-scepticisme et la diplomatie du numérique", explique-t-il sur le site de Science Po.

Il est actuellement en deuxième année d'un double bachelor de Science Po (campus de Menton) et de Columbia University (à New York), qui lui permettra d'obtenir deux licences en 4 ans, puis prévoit de faire un master en Chine ! Et il a fondé en 2021 le SP3 Network, le plus grand réseau d'étudiants français visant une carrière diplomatique.

Nul doute que l'étudiant sera à bonne école à la COP27 puisqu'il se destine à la diplomatie multilatérale "afin de contribuer à atténuer les menaces croissantes du changement climatique et maîtriser les risques liés à l'intelligence artificielle.". 

7 étudiants chercheurs de l'ENS envoyés comme "observateurs"

Les 7 étudiants de l'ENS présents à la COP27 © ENS
Les 7 étudiants de l'ENS présents à la COP27 © ENS
Plusieurs grandes écoles française ont aussi envoyé des étudiants à Charm el-Cheikh avec le statut d'observateurs : ils ne peuvent pas assister aux négociations des "parties", mais peuvent participer aux innombrables rencontres organisées en parallèle par des ONG, des associations, des activistes ou de simples représentants de la société civile.

C'est le cas de l'Ecole normale supérieure (ENS), qui forme principalement des enseignants et des chercheurs et a envoyé 7 étudiants.

Chacun suit les débats correspondant à sa spécialité disciplinaire et ses centres d'intérêt :

"Mes centres d’intérêts principaux sont les impacts environnementaux liés aux activités militaires ainsi que la transition écologique dans le secteur des transports", explique par exemple Thibaud Schlesinger.

Spécialisée en géographie et politiques publique, Alice Guipouy-Munoz s'intéresse à la géopolitique de l'énergie tandis que Rémy Giacobbo, en master humanités est arrivé avec l'idée de confronter son vécu de la COP à la défiance du public pour ce genre d'événement.

Et des étudiants militants de la cause environnementale

A côté de ces étudiants chercheurs et avec le même statut d'observateurs, on trouve aussi à Charm-el-Cheikh des étudiants "militants" comme Anastasia  présidente du Réseau étudiant pour une société écologique et solidaire (Reses), en master Energie à l’Université Paris-Cité, qui compte suivre la question des  marchés carbone à la COP 27. 

Avec trois autres étudiantes membres du RESES, elle veut représenter le réseau étudiant et, plus globalement, la jeunesse  à l’occasion de cette COP.



Rédigé par le Samedi 5 Novembre 2022

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