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Arrêt du tabac : tout savoir sur les patchs


C'est le traitement le plus efficace pour se libérer de la dépendance physique à la cigarette : les patchs ou autres substituts nicotiniques. Réponses aux questions les plus courantes.




Les substituts nicotiniques sont-ils efficaces ?

Arrêt du tabac : tout savoir sur les patchs
Oui, toutes les recherches le prouvent. Ils doublent, voire triplent les chances d'arrêt du tabac à un an. Pourquoi ? Parce qu'ils diffusent dans le corps de la nicotine de manière lente et régulière, contrairement aux pics que procure la cigarette. Ils permettent ainsi de se libérer de la dépendance physique à la nicotine. La durée d'un traitement, quelle que soit sa forme (patchs, gommes, etc.), est de six semaines à six mois selon les personnes. Il faut diminuer les doses progressivement et se faire conseiller et suivre dès le début par son médecin. On peut les utiliser à partir de l'âge de 15 ans.

Les patchs, comment ça marche ?

Les patchs diffusent de la nicotine à travers la peau
Les patchs diffusent de la nicotine à travers la peau
Dès que le patch est collé sur la peau, la nicotine commence à la traverser et à entrer dans le sang. Les premiers effets se font sentir au bout de 30 minutes environ et durent tout au long de la journée. La diffusion est proportionnelle à la surface du patch et au temps de pose sur la peau. Au début du sevrage (premiers jours d'arrêt), il faut que la dose de nicotine soit suffisante pour compenser l'apport habituel des cigarettes. Si les symptômes de manque sont très forts ou persistent, il faut revoir le dosage avec son médecin. On utilise les patchs les plus petits en fin de sevrage, jamais au début.

Les gommes à mâcher, comment ça marche ?

Les gommes sont à sucer et à mâcher lentement
Les gommes sont à sucer et à mâcher lentement
Il faut les sucer pendant quelques minutes, puis les mâcher lentement en faisant des pauses. Si vous les mâchez trop vite, cela fait saliver ce qui peut provoquer des hoquets, des maux de gorge et des brûlures d'estomac. Si vous les utilisez ainsi correctement, les gommes libèrent lentement une partie de la nicotine qu'elles contiennent. Celle-ci se diffuse dans le sang puis atteint le cerveau en douceur. L'effet se fait sentir en deux à trois minutes. On peut donc prendre une gomme dès qu'une envie de fumer revient : on gère ainsi "au coup par coup" ses envies de fumer au cours de la journée. Le nombre de gommes doit être suffisant pour gérer ses besoins : en général, on utilise huit à douze gommes par jour durant les premiers jours d'arrêt, puis on diminue les doses progressivement. Il ne faut jamais en prendre plus de trente dans une seule journée.

L'inhaleur, comment ça marche ?

L'inhaleur est un embout en plastique blanc dans lequel on met une cartouche contenant un tampon imprégné de nicotine. A chaque utilisation, on aspire plusieurs fois par l'embout de l'air chargé de microgoutelettes de nicotine. En début de sevrage, on peut utiliser plusieurs cartouches par jour, puis ce nombre va en diminuant au fil du temps.

Les comprimés à la nicotine, comment ça marche ?

Il y a des comprimés à faire fondre sous la langue, ou des comprimés à sucer sans les croquer. L'effet se fait sentir en deux-trois minutes : l'envie de fumer s'en va. Le nombre de comprimés à prendre par jour dépend de votre niveau de dépendance. Il se situe le plus souvent entre huit et douze les premiers jours d'arrêt du tabac, puis il peut être diminué.

Peut-on utiliser plusieurs formes de substituts à la fois ?

On peut le faire si nécessaire, mais il faut en parler à son médecin de façon à adapter les dosages sous contrôle médical. Par exemple on peut utiliser patchs et gommes, ou patchs et inhaleur. Le but est de trouver des moyens bien adaptés à votre rythme journalier pour une meilleure efficacité.

Peut-on devenir dépendant aux substituts nicotiniques ?

Aucune dépendance aux patchs n'a été observée à ce jour. De rares cas de dépendance aux gommes à mâcher ont été signalés. Mais cela n'a entraîné aucun effet négatif sur la santé des ces personnes comparé aux effets désastreux de la cigarette.

Y a-t-il des contre-indications à l'utilisation des substituts nicotiniques ?

Non, il n'y a pas de contre-indication pour les fumeurs dépendants (testez votre dépendance) qui souhaitent arrêter de fumer. Cependant, un contrôle médical est particulièrement nécessaire pour les femmes enceintes ou qui allaitent, et chez les personnes qui viennent de faire un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

Peut-on avoir des allergies aux patchs ?

Il peut y avoir des intolérances de la peau (boutons, rougeurs) à l'endroit où le timbre est posé, comme cela peut arriver avec un simple pansement. Vous pouvez alors demander au pharmacien un patch différent. Si les réactions persistent, les gommes ou les comprimés seront préférables. Attention toutefois à ne pas prendre pour une allergie les picotements qui peuvent vous surprendre quand vous mettez un patch pour la première fois. Ces démangeaisons diminuent et disparaissent en mois d'une heure.

Est-il dangereux de fumer une cigarette quand on a un patch ?

Ce n'est pas recommandé car vous risquez un sur-dosage de nicotine : vous absorbez celle du patch et de la cigarette ! Et cela ne sert à rien d'arracher votre patch pour fumer car la nicotine reste présente sur la peau et continue à se diffuser durant deux heures. Si vous avez très envie de fumer et n'arrivez pas à résister, c'est que vous êtes en sous-dosage : il faut augmenter le dosage de vos patchs avec le médecin ou le pharmacien.

Comment savoir si l'on est en surdosage ?

Les signes de surdosage sont faciles à reconnaître : diarrhées, nausées, bouche pâteuse, insomnie, impression d'avoir trop fumé. Il suffit de décoller le patch durant quelques heures pour diminuer le dosage et tout rentre dans l'ordre rapidement.

Quelle est la différence entre la nicotine des cigarettes et celle des substituts ?

Il s'agit de la même molécule, mais c'est son mode de pénétration dans le corps qui est très différent. Avec la cigarette, la nicotine entre très rapidement par le système artériel pulmonaire avant d'arriver au cerveau en quelques secondes. Dans le cas des substituts nicotiniques, elles se diffuse très lentement par la voie veineuse en passant par la peau (patchs), ou par la muqueuse buccale (gommes, pastilles, inhaleur). Ce mode de pénétration différent n'a pas les mêmes conséquences. En particulier, les substituts nicotiniques entraînent peu ou pas de dépendance physique. L'autre grande différence, c'est que les patchs permettent d'absorber seulement de la nicotine, alors que la fumée du tabac contient également 4000 substances toxiques. Pour en savoir plus : Tabac Info Service : 0 825 309 310

Mercredi 6 Janvier 2010
Avec la collaboration du docteur Longour

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