Depuis le début de la crise sanitaire, la sédentarité imposée par le télétravail et le "chacun chez soi" redessine notre mode de vie. Et elle continue de progresser.
Résultat : nous bougeons de moins en moins ! En avril 2021, près de 40% des adultes font moins de 4000 pas et moins de 30 minutes d’activité modérée par jour, selon Santé Publique France.
Les effets sur la santé sont délétères : prise de poids, mal de dos, difficultés de concentration... En parallèle, beaucoup d’étudiants souffrent d’isolement, et 38% d’entre eux connaissent de sérieuses baisses de moral.
A Angers, l'université a donc lancé une initiative originale en partenariat avec l'éditeur de "jeux de santé" Kiplin.
Résultat : nous bougeons de moins en moins ! En avril 2021, près de 40% des adultes font moins de 4000 pas et moins de 30 minutes d’activité modérée par jour, selon Santé Publique France.
Les effets sur la santé sont délétères : prise de poids, mal de dos, difficultés de concentration... En parallèle, beaucoup d’étudiants souffrent d’isolement, et 38% d’entre eux connaissent de sérieuses baisses de moral.
A Angers, l'université a donc lancé une initiative originale en partenariat avec l'éditeur de "jeux de santé" Kiplin.
Une appli pour s'entraîner à bouger... ensemble
Etudiants et personnels sont invités à télécharger sur leur smartphone une application Kiplin, puis à constituer des équipes.
Pour jouer, les participants doivent tout simplement... marcher munis d'un objet connecté (leur smartphone par exemple). Plus ils marchent et bougent, et plus ils progressent dans le jeu. Des quiz et de petites énigmes permettent aussi de gagner des points.
A l'université d'Angers, cela semble bien plaire puisque 180 équipes réunissant plus de 800 personnes participent au challenge.
Pour jouer, les participants doivent tout simplement... marcher munis d'un objet connecté (leur smartphone par exemple). Plus ils marchent et bougent, et plus ils progressent dans le jeu. Des quiz et de petites énigmes permettent aussi de gagner des points.
A l'université d'Angers, cela semble bien plaire puisque 180 équipes réunissant plus de 800 personnes participent au challenge.
Des jeux déjà utilisés en entreprise
Ce type de "jeu de santé" est déjà utilisé dans certaines entreprises ou dans des centres de santé pour des patients atteints de maladies chroniques.
Jeune ingénieure, Najat l'a déjà testé dans son entreprise basée en Ile-de-France : "la semaine où on fait le challenge, on ne prend pas l'ascenseur et certains marchent dans le bureau en téléphonant. C'est marrant, parce qu'on le fait tous ensemble".
Jeune ingénieure, Najat l'a déjà testé dans son entreprise basée en Ile-de-France : "la semaine où on fait le challenge, on ne prend pas l'ascenseur et certains marchent dans le bureau en téléphonant. C'est marrant, parce qu'on le fait tous ensemble".
Une première à l'université
Il aura fallu la crise du Covid pour que, pour la première fois, ce type de "jeu de santé" soit proposé à des étudiants.
"Nous multiplions depuis quelques mois les dispositifs pour garder le contact avec les étudiants et lutter contre l'isolement, explique Laurent Bordet, vice-président Vie des campus de l'Université d'Angers.
Et puis, le temps passé devant les écrans diminue l'activité physique, c’est pourquoi nous avons eu cette idée pour lutter, ensemble, contre la sédentarité."
Le challenge doit durer trois semaines, jusqu'au 22 avril, car le jeu a l’ambition de d'inciter les participants à reprendre ensuite une activité physique régulière. Sur la messagerie intégrée au jeu, l'université rappelle donc qu'elle propose une grande variété d’activités sportives, autorisées en période de confinement.
"Nous multiplions depuis quelques mois les dispositifs pour garder le contact avec les étudiants et lutter contre l'isolement, explique Laurent Bordet, vice-président Vie des campus de l'Université d'Angers.
Et puis, le temps passé devant les écrans diminue l'activité physique, c’est pourquoi nous avons eu cette idée pour lutter, ensemble, contre la sédentarité."
Le challenge doit durer trois semaines, jusqu'au 22 avril, car le jeu a l’ambition de d'inciter les participants à reprendre ensuite une activité physique régulière. Sur la messagerie intégrée au jeu, l'université rappelle donc qu'elle propose une grande variété d’activités sportives, autorisées en période de confinement.
Une thérapie simple et saine contre l'anxiété
"L’activité physique est aujourd’hui la seule thérapie non médicamenteuse aux effets reconnus contre le stress ou l’anxiété, et elle permet également de prévenir les troubles musculo-squelettiques, souligne Vincent Tharreau, fondateur de Kiplin.
L'éditeur indique qu'à l’issue de ses challenges, le niveau d’activité physique des participants augmente en moyenne de plus de 50%. Et un an plus tard, 70 % d’entre eux sont sortis durablement du seuil de sédentarité.
Peut-être une idée pour secouer sa flemme, retrouver la forme et un début d'activité sportive de groupe... en attendant le vrai déconfinement.
L'éditeur indique qu'à l’issue de ses challenges, le niveau d’activité physique des participants augmente en moyenne de plus de 50%. Et un an plus tard, 70 % d’entre eux sont sortis durablement du seuil de sédentarité.
Peut-être une idée pour secouer sa flemme, retrouver la forme et un début d'activité sportive de groupe... en attendant le vrai déconfinement.