C’est le grand jour ! Ce premier enfant tant attendu est né et, pour la première fois, il franchit le seuil de son foyer. Son petit lit l’attend, les biberons et les couches sont en place, les vêtements offerts pour la naissance s’ajoutent à ceux achetés dans les derniers mois de grossesse. Bref, tout est fait et tout reste à faire. Maintenant, il faut apprendre à vivre à trois : les priorités changent et une nouvelle organisation familiale doit se mettre en place.
Une étape décisive qui peut donner le vertige au point d'angoisser la jeune maman déjà en proie au "baby-blues". "En arrivant à la maison, j'étais nouée, prête à pleurer pour un rien, se souvient Clara. Heureusement, Jean-Philippe était calme et ça m'a beaucoup aidée".
Une étape décisive qui peut donner le vertige au point d'angoisser la jeune maman déjà en proie au "baby-blues". "En arrivant à la maison, j'étais nouée, prête à pleurer pour un rien, se souvient Clara. Heureusement, Jean-Philippe était calme et ça m'a beaucoup aidée".
"Tout s'est fait assez naturellement"
Sarah, deux jours, dans les bras de son père Jonathan
En réalité, on franchit souvent le pas avec plus de facilité qu’on ne l’a imaginé. "Nous ne sommes pas des pros de l’organisation, témoigne Pierre, 26 ans, père d’une petite Emilie. Avant la naissance, les deux futures grands-mères nous ont beaucoup aidés à penser à tout, Delphine et moi. Mais une fois qu’on est rentrés de la clinique le bébé dans les bras, il a bien fallu gérer seuls le quotidien. Et même si on en a été les premiers surpris, tout s’est fait assez naturellement."
"Nos parents et des amis nous avaient donné quelques trucs, ajoute Delphine. A partir de là, on a trouvé notre propre organisation au fil des jours. On nous a par exemple conseillé de placer le lit d’Emilie dans notre chambre, au moins dans les premiers temps. De cette façon, on a pu s'habituer à ses rythmes et reconnaître les signes annonciateurs de la fin de ses phases de sommeil : cela nous a permis d'avoir, elle et nous, des réveils plus en douceur !"
"Nos parents et des amis nous avaient donné quelques trucs, ajoute Delphine. A partir de là, on a trouvé notre propre organisation au fil des jours. On nous a par exemple conseillé de placer le lit d’Emilie dans notre chambre, au moins dans les premiers temps. De cette façon, on a pu s'habituer à ses rythmes et reconnaître les signes annonciateurs de la fin de ses phases de sommeil : cela nous a permis d'avoir, elle et nous, des réveils plus en douceur !"
"Il faut souvent courir, mais on s'adapte"
Même expérience positive pour Misselie, 28 ans, qui a donné naissance il y a moins de trois mois, à Nolan : "Pendant la grossesse, on ne sait pas trop ce qui nous attend et ça paraît d’abord impressionnant, explique-t-elle. Mais une fois que le bébé est là, on ne se pose plus autant de questions : on exerce simplement ce nouveau métier de parent. Et puis on a de l’amour à revendre !"
Durant ces premiers mois souvent épuisants (bébé se réveille toutes les 2-3 heures !), tous les jeunes parents courent après le "bon rythme". Chaque couple trouve aussi la répartition des rôles la plus adaptée à la situation de chacun. "Je suis étudiante et mon conjoint travaille, raconte Elisa, 24 ans, qui vient de fêter le premier anniversaire de son petit Côme. C’est clair qu’il faut souvent courir, mais on s’adapte. Chacun fait en fonction de ses horaires et, finalement, on y arrive."
Durant ces premiers mois souvent épuisants (bébé se réveille toutes les 2-3 heures !), tous les jeunes parents courent après le "bon rythme". Chaque couple trouve aussi la répartition des rôles la plus adaptée à la situation de chacun. "Je suis étudiante et mon conjoint travaille, raconte Elisa, 24 ans, qui vient de fêter le premier anniversaire de son petit Côme. C’est clair qu’il faut souvent courir, mais on s’adapte. Chacun fait en fonction de ses horaires et, finalement, on y arrive."
Si l’enfant devient – bien naturellement – le centre de l’attention, les nouveaux parents doivent aussi savoir se ménager des moments à eux. Recharger ses batteries, ne pas sacrifier systématiquement ses besoins, ne pas faire passer son conjoint ou ses proches au second plan : autant de conseils bénéfiques à la famille et au nouvel enfant.
"C’est vrai qu’au début, je culpabilisais à l’idée de laisser Emilie, ne serait-ce qu’un après-midi, se souvient Delphine. Mais j’ai réalisé qu’il fallait aussi que je prenne un peu de temps pour moi et pour mon couple. C’est important… ne serait-ce qu’en allant faire un peu de shopping avec des amies ou en s’accordant une sortie en amoureux de temps en temps. Si on est trop épuisé, notre enfant le ressent."
"C’est vrai qu’au début, je culpabilisais à l’idée de laisser Emilie, ne serait-ce qu’un après-midi, se souvient Delphine. Mais j’ai réalisé qu’il fallait aussi que je prenne un peu de temps pour moi et pour mon couple. C’est important… ne serait-ce qu’en allant faire un peu de shopping avec des amies ou en s’accordant une sortie en amoureux de temps en temps. Si on est trop épuisé, notre enfant le ressent."
"Un prolongement, un approfondissement"
Le bébé a beau être tout petit, son arrivée peut provoquer de grosses dépenses. Une part difficile à évaluer à l’avance. "Les fins de mois sont parfois un peu difficiles, explique Elisa. Le budget garde, par exemple, est rapidement conséquent. C’est vrai aussi qu’au quotidien, on veut le meilleur pour notre enfant et on a tendance à craquer pour telle ou telle chose dans les magasins. Et puis, il y a tout ce qu'on n’avait pas prévu. Par exemple, je n'ai pas pu allaiter comme je le souhaitais et il a fallu acheter du lait en poudre d’un type particulier parce que Côme était allergique aux protéines de lait de vache."
Des coûts encore augmentés quand il faut déménager pour pouvoir accueillir bébé !
Des coûts encore augmentés quand il faut déménager pour pouvoir accueillir bébé !
Mais là n’est pas le plus important : quand on les interroge, tous ces jeunes parents s’accordent pour dire qu’avec la venue de ce premier enfant, c’est aussi un nouveau bonheur qui a fait son entrée dans leur vie.
"C’est peut être un peu bateau de dire ça mais pour moi, être mère, c’est ce qu’il y a de plus beau au monde. Les difficultés qu'on peut rencontrer n'ont pas d'importance à côté de ça", assure Elisa.
"C’est vrai que c’est un bouleversement et même une rupture dans la vie d’un couple, ajoute Delphine en guise de conclusion. Mais en même temps, cela marque le prolongement et l’approfondissement d’une relation amoureuse."
"C’est peut être un peu bateau de dire ça mais pour moi, être mère, c’est ce qu’il y a de plus beau au monde. Les difficultés qu'on peut rencontrer n'ont pas d'importance à côté de ça", assure Elisa.
"C’est vrai que c’est un bouleversement et même une rupture dans la vie d’un couple, ajoute Delphine en guise de conclusion. Mais en même temps, cela marque le prolongement et l’approfondissement d’une relation amoureuse."