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Les métiers de la cuisine : des débouchés très alléchants



Les métiers de cuisinier et de commis de cuisine font partie des emplois qui recrutent le plus en France. La plupart de formations sont accessibles en apprentissage, alors si vous aimez le travail manuel et l'odeur des fourneaux, pourquoi ne pas vous laisser allécher ? Les points à savoir avant de passer un tablier.




Les métiers de la cuisine : des débouchés très alléchants
En 2015, c'est un apprenti en cuisine de 19 ans, Xavier Koening, qui a gagné le grand concours télé Top Chef. Ces concours ont rendu aux cuisiniers leurs lettres de noblesse.

On sait désormais que le travail du cuisinier est exigeant, rigoureux, physique, mais que l'on peut y déployer autant de talent et de passion que dans des professions d'artistes ou d'entrepreneurs.

Si vous êtes sans diplôme ou sans formation, la filière a aussi l'avantage de mettre rapidement les débutants à l'ouvrage : pour voir si l'ambiance du métier vous plaît, vous pouvez être embauché d'emblée en CDD pour faire le "commis" pendant une saison... et cela dans toutes les régions de France et même d'Europe.

Vous voulez vous former ? Là encore, quel que soit votre niveau de base, vous pouvez préparer un diplôme professionnel, la plupart du temps en apprentissage.

Le CAP, un vrai sésame pour entrer en cuisine

Il existe plusieurs diplômes de cuisine (bacs pro, brevet professionnels, mentions complémentaires, BTS), mais le CAP suffit pour acquérir les bases du métier : techniques de préparation de plats salés et sucrés, types de cuisson, découpage, fabrication de sauces ; on apprend aussi à utiliser le matériel des pros, à organiser son plan de travail, à travailler en équipe dans une "brigade" et sous la direction d'un chef, à respecter les consignes d'hygiène et de sécurité, à dresser les plats pour qu'ils soient aussi beaux que bons.

Le CAP cuisine est accessible avec un niveau 3ème. Si vous avez entre 16 et 25 ans, vous pouvez le préparer en apprentissage : vous alternez les temps de formation dans un CFA (centre de formation d'apprentis), un lycée professionnel ou une école privée, et les temps de travail chez un patron, en l'occurrence les cuisines d'un restaurant.

Le CAP se prépare normalement en deux ans mais si vous avez déjà un autre CAP ou un bac, vous pouvez le faire en un an seulement, sans étudier les matières générales.
C'est le cas d'Emilie, qui après avoir eu un bac et cherché sa voie, est apprentie en CAP cuisine : "Je n'ai que les cours de pratique ! Au CFA, j'apprends les techniques avec mes formateurs. En entreprise, je découvre le monde du travail sous la houlette de mon maître d'apprentissage. Pour arriver aux belles assiettes qu'on voit à la télévision, il y a des tâches et des étapes bien précises, de la préparation du produit au lancement de l'assiette en passant par la plonge".

Trois autres CAP pour travailler dans la restauration

A côté du CAP cuisine, qui prépare au métier de cuisinier en restaurant, il y a aussi :
  • Le CAP Agent polyvalent de restauration qui forme pour la restauration collective (cantines, restaurants d'entreprises, de maisons de retraite, etc.)
  • Le CAP Restaurant, qui prépare aux métiers du service en salle de restaurant
  • Le CAP Pâtissier, qui permet de travailler dans des restaurants uniquement sur les desserts (ou de travailler dans un commerce de pâtisserie).

Les qualités à avoir

Les métiers de la cuisine : des débouchés très alléchants
Toujours debout derrière ses fourneaux, le cuisinier doit avoir une bonne forme physique. D'autant qu'il faut bouger, porter les produits et les marmites, laver la vaisselle... Une activité qui convient parfaitement aux tempéraments actifs qui aiment bouger.

Pas question toutefois d'être brouillon. Le bon cuistot est or-ga-ni-sé et rigoureux dans l'utilisation des produits et des recettes, ce qui n'empêchera pas, dans un deuxième temps, d'être créatif. La pâtisserie exige une précision toute spéciale car les recettes doivent être suivies au gramme près.

Il faut aussi savoir travailler en équipe, car vous n'êtes (en général) pas seul en cuisine, surtout si vous débutez comme commis. Il faut aimer apprendre en écoutant, en observant et en obéissant aux ordres des cuistots plus expérimentés que vous.

Enfin, bien sûr, mieux vaut aimer soi-même l'art culinaire, prendre plaisir à goûter les saveurs, à découvrir les produits, à déguster de bons plats. Le talent des grands cuisiniers vient de la finesse de leur palais et aussi de l'envie qu'ils ont de faire plaisir à ceux qui mangent leurs plats. "La cuisine, c'est de l'amour, on cuisine pour faire plaisir", disent beaucoup de cuisiniers à propos de leur métier.

Des débouchés copieux, des spécialités pour tous les goûts

Les métiers de la cuisine : des débouchés très alléchants
Après le CAP, pas de problème d'emploi : en 2014, le métier de cuisinier arrive à la 3ème place des emplois les plus recherchés en France, suivi de près par les commis de cuisine et les serveurs de café et de restaurant...

C'est ensuite l'expérience terrain et le savoir-faire qui permettent de grimper dans la hiérarchie des cuisines. Dans les grands restaurants, on peut devenir premier commis, demi-chef, chef de partie (responsable de A à Z d'une partie des plats par exemple des viandes, des entrées), second et enfin, pour certains, chef cuisinier. Pas question de devenir "chef" avant 8 à 10 d'expérience.

Cela dit, des formations complémentaires permettent d'approfondir sa formation ou de se spécialiser. Il existe ainsi 7 "mentions complémentaires", qui sont des spécialisations d'un an, que l'on peut faire après un CAP ou un bac pro : desserts en restaurant, cuisine allégée, employé traiteur pour la cuisine, sommellerie... Ces compléments de formation peuvent être un plus pour se faire embaucher à un niveau de salaire supérieur.

Le "brevet professionnel" de cuisinier, qui se prépare en deux ans après un CAP, est une formation supérieure utile si l'on veut ouvrir son restaurant car on y fait de la gestion.

Grande table ou restau d'entreprise ?

Le choix du lieu où l'on peut exercer son métier est en effet très vaste. Vous pouvez travailler dans les cuisines d'une "grande table" gastronomique, dans un établissement régional, un restaurant de quartier, une chaîne, un hôtel-restaurant...
"Il faut bien réfléchir au type d'établissement dans lequel on souhaite évoluer pour choisir le milieu qui correspond le plus à sa personnalité et y faire sa place", conseille Alexis Cauffet qui travaille chez un traiteur à Paris.

Vous pouvez aussi choisir de vous orienter vers la restauration collective, un milieu où l'on ne travaille pas le soir ni le week-end, ce qui peut être un avantage par rapport aux restaurants. Il y a d'excellents débouchés dans la restauration collective.

Le portrait vidéo d'un cuisinier en restauration collective


Devenir traiteur ?

C'est un autre débouché possible pour ceux qui ont une formation de cuisinier, de pâtissier ou de charcutier-traiteur.

Le cadre de travail est différent puisqu'on ne travaille pas dans les cuisines d'un restaurant mais dans la fabrication de buffets qui sont livrés.
On peut être salarié chez un traiteur ou se mettre à son compte comme artisan-traiteur. Il faut alors gérer son entreprise et innover dans les préparations proposées, comme on le voit dans le reportage ci-dessous.


Partir à l'étranger : un bon plan pour les cuisiniers

Enfin, la cuisine permet de s'expatrier et d'aller travailler un peu partout dans le monde. La cuisine française est appréciée, et ses talents recherchés.

Une expérience à l'étranger est aussi une façon d'apprendre une langue étrangère, de découvrir d'autres traditions culinaires, et de revenir postuler en France dans des établissements touristiques qui apprécient cette ouverture.

Pour en savoir plus

Se renseigner sur les métiers et les formations :
www.metiers-hotel-resto.fr/


Trouver des offres d'emploi :
www.lhotellerie-restauration.fr/emploi/emploi-hotel-restaurant.htm

la rédaction
Mercredi 22 Avril 2015


Qu'en pensez-vous ?

1.Posté par augustin le 01/01/2016 12:29
il y a aussi des risques professionnels à connaitre et à prévenir : http://www.officiel-prevention.com/protections-individuelles/les-mains/detail_dossier_CHSCT.php?rub=91&ssrub=101&dossid=194

2.Posté par araour le 20/03/2016 12:54
Le problème de ce métier "cuisinier" C'est que sortie de formation on vous demande si vous avez de l'expérience.
Dans le cas contraire, c'est un poste de comis que l'on vous propose.
Alors que vous avez été formé comme cuisinieret que vous en possédé les bases...culinaires.

3.Posté par axel le 19/09/2016 21:09
il faut aussi aimer travailler gratuitement pour environ la moitié de ses heures, et oui heures supp payé ils ne connaissent pas dans cette profession

4.Posté par agence-cornier-transaction le 28/11/2016 13:46
Il est vrai que le métier de cuisinier a de nombreux débouchés, que ce soit en restaurant gastronomique ou en restauration collective car même les élèves ont le droit de bien manger. La cuisine peut évoluer sur des spécialités comme la pâtisserie ou le traiteur. Une personne intéressée par l’achat d’une boulangerie pâtisserie pourra se renseigner auprès de http://www.agence-cornier-transaction.com/

5.Posté par derosa le 11/01/2017 13:14
la restauration, c'est bien! des horaires de dingues , des chefs qui vous parlent avec politesse et parfois très tactile. trêves de plaisanteries, des semaines de 60 heures voir beaucoup plus payées 39, pas de vie famille, pas de vie sociale, les loisirs; on oublie!

6.Posté par Marguerite le 26/06/2017 09:57
Déjà, on ne dit pas "cuistot". Même si dans votre bouche ce n'est pas méchant, ça n'en est pas moins dégradant et insultant. Nous travaillons assez dur pour mériter d'être nommé correctement. (A savoir que "le cuistot", c'est celui qui faisait à manger aux chiens du roi)
Ensuite, se serait bien d'expliquer le travail sans l'enjoliver. Oui c'est un métier passionnant, mais il est fatiguant, ingrat, nous sommes sur-exploité, avec des semaines à 50h qui ne sont payées que 35h, dans la chaleur et la sueur, parfois sans manger, ou très peu, une vie sociale difficile à entretenir et j'en passe. Prévenez aussi les femmes que c'est un milieu sexiste,c'est important.

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