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Philippe, 20 ans, à Sup Biotech : ''j'aime l'innovation et le vivant''


Attiré très jeune par les métiers de l'environnement, Philippe a l'avantage de ceux qui ont anticipé et bien mûri leur projet. Un bac Sciences et technologies de l'agronomie et de l'environnement (STAE), puis une école en 5 ans centrée sur les biotechnologies. En deuxième année, il achève le cycle de "prépa intégrée" avant de s'orienter vers une filière "recherche & développement" dans la prometteuse industrie des biotechnologies.




Philippe, 20 ans, à Sup Biotech : ''j'aime l'innovation et le vivant''
"L'avantage par rapport à d'autres, c'est que je savais ce qui me plaisait, reconnaît Philippe, aujourd'hui étudiant à Sup Biotech à Villejuif (Val-de-Marne). Depuis tout petit, je suis attiré par l'environnement et la nature. Je voulais également faire des études concrètes, aller sur le terrain, rencontrer des professionnels".

D'où le choix pour le lycéen d'un bac techno STAE, orienté agronomie et environnement. "J'ai apprécié ce bac parce qu'on fait deux stages, en première et en terminale, c'est très formateur. Personnellement, j'ai travaillé au parc de Sceaux dans la direction parcs et jardins, dans un service qui travaillait sur la création de nouvelles espèces végétales. J'ai découvert l'univers de la recherche sur les technologies du vivant, et j'ai eu envie de poursuivre dans cette voie"


J'aimerais travailler dans un pays innovant pour l'environnement

Philippe, 20 ans, à Sup Biotech : ''j'aime l'innovation et le vivant''
Restait à trouver la filière d'étude adaptée. Plutôt qu'une classe prépa classique orientée bio, Philippe fait donc le choix de Sup'Biotech, une école postbac en 5 ans créée en 2003 par le groupe privé Ionis pour répondre aux besoins des industries des biotechnologies.

"Jai découvert l'école par hasard, au salon de l'Education, raconte Philippe. Ce qui m'a tout de suite plu, c'est la dimension internationale. 50% des cours sont en anglais et l'on doit sortir bilingue. Or plus tard, j'aimerais m'expatrier, par exemple trouver un poste dans les pays scandinaves qui ont toujours été innovants sur les technologies du vivant"

Et le concours d'entrée ? "J'ai passé un entretien où l'on a d'abord parlé de mes bulletins scolaires. Ce sont surtout les appréciations qui sont prises en compte puis la motivation. Dans mon cas, ça s'est plutôt bien passé, nous avons parlé d’énormément de choses, de mes hobbies à mes connaissances sur les biotechnologies. L'école préfère un élève moyen mais qui a un projet d'avenir, à un autre qui sera excellent mais sans motivation.
Ensuite, il faut réussir un QCM sur ordinateur avec limite de temps, en maths, biologie, anglais, chimie et physique. On peut choisir le chapitre dans chacune des matières ce qui est un plus. Le niveau correspond aux bases essentielles de terminale."

Je mène un projet d'études qui pourrait permettre de déposer un brevet

Philippe, 20 ans, à Sup Biotech : ''j'aime l'innovation et le vivant''
"Pour l'instant, je ne suis qu'en deuxième année, je finis la prépa intégrée. Le cursus est encore assez classique parce qu'on nous donne une formation scientifique de base en physique, chimie, bio-chimie... Mais chaque étudiant travaille tout de même sur un projet de recherche. J'ai choisi le secteur Santé. Le but est de travailler sur une innovation, un procédé : la démarche est d'apprendre à créer une entreprise autour du nouveau concept trouvé". Pas question d'en savoir plus sur le sujet de recherche car manifestement, c'est du sérieux, les étudiants pouvant éventuellement déposer un brevet.

"On travaille aussi sur la découverte des métiers en entreprise. Personnellement on m'a affecté le poste de directeur financier. Je dois aller rencontrer des professionnels, c'est intéressant".

La sélection est-elle serrée en fin de prépa intégrée ? "Il faut simplement avoir la moyenne de 10/20 pour passer. Si on n'y est pas, il y a des rattrapages, on peut aussi redoubler mais pas plus d'une fois. L'avantage, c'est qu'il n'y a pas de compétition entre les étudiants.
Par contre, en fin de 3ème année, il faut absolument avoir un TOEIC de 750. Le niveau d'anglais est capital parce que les débouchés sont des industries qui ont une dimension planétaire."

Des débouchés dans les secteurs santé, cosmétologie, environnement

Philippe, 20 ans, à Sup Biotech : ''j'aime l'innovation et le vivant''
L'année prochaine, c'est justement là que les choses les plus passionnantes commencent pour Philippe avec de plus en plus de stages et de projets professionnels dans des secteurs qui peuvent être aussi variés que la santé, la cosmétologie, l'environnement, l'agriculture ou l'industrie.

"Progressivement, raconte l'étudiant, à travers les différentes options, on peut choisir entre deux grands types d'orientation : la recherche & développement, ou le marketing dans lequel on laisse peu à peu la blouse blanche.
Personnellement, je me sens plutôt attiré par les services de recherche des entreprises. J'aime travailler sur l'innovation et le développement de nouveaux concepts."

Impossible de savoir encore comment s'insèrent les étudiants de Sup Biotech puisque la première promo sort en 2009. Mais vu le développement des technologies liées au "développement durable" et la pénurie de scientifiques, on peut penser que les débouchés seront au rendez-vous.

Mercredi 17 Décembre 2008


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