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Perrine, en licence de musicologie : beaucoup de questions mais pas de regret


Perrine est aujourd'hui étudiante en troisième année de licence de musicologie à Paris 4. Un choix peu banal et donc difficile dont elle explique les différentes étapes. Intéressant pour ceux qui sont tentés par des parcours d'études hors des sentiers battus.




La musique occupait déjà une place très importante dans mes études

Perrine, en licence de musicologie : beaucoup de questions mais pas de regret
Etant lycéenne dans une section littéraire à horaires aménagés, la musique (dite communément classique, mais couvrant cependant plus de XV siècles…) occupait déjà une place très importante dans mes études, puisque la moitié de mes journées lui était consacrée. Vu la place prépondérante réservée à cette passion, l’on pourrait penser que mon choix d'orientation après le bac fut facile à faire. Eh bien non... En terminale, je me posais pas mal de questions : que faire de ma vie, ma passion était-elle suffisante pour devenir un métier, pouvait-elle contribuer à la réussite de ma vie, financièrement, peut-on vivre aujourd’hui de la musique ? etc, etc.

J'hésitais entre la musicologie et une filière plus reconnue

Perrine, en licence de musicologie : beaucoup de questions mais pas de regret
J’hésitais alors entre une fac de musique et une fac de lettres modernes (j'avais un bac L), qui constituait un choix plus rassurant, puisque la filière est bien plus connue ! Alors que les inscriptions étaient finies et que l’année n’avait pas encore débuté, d’autres questions m’ont assaillie : Avais-je fais le bon choix ? N’étais-je pas partie dans une filière trop spécifique ? Allais-je regretter ce choix original ?


J'ai réfléchi à ce que je voulais mettre en pratique dans mon futur métier

Même si je ne savais pas quel métier je voulais faire, j’avais tout de même fait le point sur les qualités que je voulais mettre en pratique dans mon métier. Je voulais être en contact avec d’autres personnes, particulièrement avec des enfants, contribuer à l’épanouissement des autres grâce aux dons musicaux que j’avais développés. Cette envie de travailler avec des enfants a été renforcée par les activités que j’ai pu faire en dehors des études : j'ai eu l’opportunité de m'engager dans le scoutisme en m'occupant de filles de 8 à 12 ans. Cela m’a permis de comprendre ce désir d’enseigner et de transmettre, mais également de réaliser quelles étaient mes qualités et mes limites.

La découverte du master Administration et gestion de la musique

Le master forme des responsables d'évenements musicaux
Le master forme des responsables d'évenements musicaux
Une deuxième ‘vocation’ est née cette année, grâce au choix d’une pré-spécialisation. J’ai opté pour l’administration et la gestion de la musique, car cela me permet entre autre d’étudier quelque chose de nouveau. Conçu dans le cadre du développement de l’ingénierie musicale, le master professionnel (suite logique de cette troisième année de licence) a pour ambition de former des responsables musicaux possédant une double compétence en musique et en administration culturelle, dans un esprit de gestion des événements et des institutions musicales. Il vise un certain nombre de professions du secteur public (pour les quelques initiés : ARIAM, ADIAM, Direction régionale des affaires culturelles, et autres collectivités locales), para-public (écoles de musique, festivals, associations) et privé (édition musicale, édition phonographique, production). La plupart des grandes institutions musicales (Radio-France, Châtelet, Opéra de Paris, Cité de la Musique, Orchestre de Paris, Universal, BMG, IMG, Festivals...) collaborent aux actions de ce master professionnel, en participant à l’enseignement, en offrant des possibilités de stages longs et en embauchant des diplômés.
En effet, un des plus de ce master est qu’il permet de trouver plus facilement un emploi. Car c’est bien là un des problèmes des master en musicologie : le job n’est pas toujours au rendez-vous… De plus, afin de me donner le plus de chance possible dans cette formation professionnelle, j’espère partir l’année prochaine à l’étranger.


Aucun regret de n'avoir pas suivi un parcours-type

Pour tout vous dire, je ne sais pas exactement sur quel métier débouchera ma formation, mais cela ne m’effraie pas ! Je sais que les premiers jalons de mon cursus tiennent la route et sont consolidés jour après jour par la passion musicale qui m’anime. Je suis consciente de ne pas suivre un parcours type (école de commerce, d’ingénieur, médecine, droit…) mais je n’ai aucun regret car l’avenir semble concrétiser mes vœux !

Samedi 21 Janvier 2017


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