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Hilal, 25 ans, en master 2 finance à l'IAE Grenoble


Elle achève un master de finance option "comptabilité, contrôle et audit". Son objectif : décrocher le prestigieux titre d'expert-comptable et intégrer un grand cabinet pour accompagner des chefs d'entreprise dans leur stratégie financière. Récit d'un beau parcours mené par étape.




Qui aurait dit que la lycéenne hésitante qu'était Hilal aurait envisagé d'aussi longues études ? "Au lycée, se souvient-elle, en seconde, je n'étais pas très à l'aise et j'ai choisi un bac STT option comptabilité, sans savoir du tout ce que c'était !"

Après le bac, elle poursuit par un BTS comptabilité gestion des organisations (CGO) dans un lycée de sa région grenobloise, et embraye tout naturellement sur la préparation du DCG, le diplôme de comptabilité et de gestion, première marche d'une profession qui en compte plusieurs et peut conduire très haut... à condition d'être patient.

"Normalement, je pensais poursuivre cette filière et préparer ensuite le DSCG, le diplôme supérieur de comptabilité et gestion qui conduit au métier de comptable, explique l'étudiante, mais en BTS, lors de la journée métiers "Stud'Experts" qui a lieu chaque année au sein de l'IAE Grenoble, nous avons eu la visite d'un groupe d'experts-comptables et de commissaires aux comptes ainsi que d'enseignants de l'IAE qui nous ont présenté en détail les études comptables et le métier"...

Comme nombre d'étudiants, elle découvre alors l'existence des IAE, ces "instituts d'administration des entreprises", établissements un peu hybrides proposant des formations comparables à celles des écoles de commerce, mais à l'université. Avec en prime la possibilité de décrocher des masters finance ou management très spécialisés permettant de franchir une marche de plus.

''Pour rentrer, il ne faut pas forcément être premier de classe''

"J'ai été tentée et j'ai présenté mon dossier pour rentrer en master 1, à niveau bac +4, raconte Hilal. Je n'y croyais pas car la sélection était assez dure, et mon dossier plutôt moyen. Mais j'ai eu la bonne surprise d'être acceptée ! Je pense que mon investissement dans une association franco-turque d'étudiants a joué en ma faveur : lors de l'entretien, on m'a interrogé sur mon cursus, mais aussi sur mes engagements associatifs, et je crois que ça les a intéressés. Il n'y a pas de profil idéal !"

Née à Grenoble, Hilal est en effet d'origine turque. Et sur le plan humain comme scolaire, elle apprécie "l'esprit IAE" :  "On cherche à y recruter pas forcément des premiers de classe comme les grandes écoles, mais des gens qui ont une ouverture, et des cursus variés : j'étais déjà spécialisée en comptabilité mais certains ont été admis avec moi en master finance avec des études d'histoire-géographie ! "
Depuis qu'elle est étudiante à l'IAE, Hilal continue à vivre cette ouverture. Elle s'est engagée au secrétariat du bureau des élèves, et organise des événements, ou va représenter l'IAE sur des forums. "Nous sommes sur le campus de la fac de Grenoble, mais l'IAE a ses locaux et sa vie, un peu comme une école de management privée : nous avons une junior entreprise, un bureau des élèves, une cafèt, un bureau des sports, un service pour l'emploi et les stages très actif, une association d'anciens élèves.. Nous avons beaucoup d'autonomie et l'on nous considère déjà comme des professionnels !"

Cinq mois de stage en M2

Et les études ? Pas trop dur ce master finances ? Apparemment, Hilal est dans son élément. "La formation est dense sur le plan technique, admet-elle, car l'on doit maîtriser beaucoup de choses, en gestion, en comptabilité ou en fiscalité. Mais nos enseignants sont excellents et les cours sont déjà très professionnels, avec beaucoup d'intervenants qui sont en entreprise".

Au deuxième semestre de M1, elle a opté pour le parcours comptabilité, tandis que d'autres étudiants allaient en audit finance. Et en cette fin de M2, elle rentre de 5 mois de stage, effectué entre janvier et mai dans un cabinet d'expertise comptable de Meylan, dans la banlieue de Grenoble. "Je n'ai même pas eu à chercher mon stage, c'est mon chargé de travaux dirigés qui me l'a proposé".
Expérience professionnelle la plus longue qu'elle ait jamais eue : "J'ai travaillé exactement comme les autres salariés du cabinet car les dates du stage correspondaient au moment où les cabinets ont besoin de nous, dans la période dite "fiscale", beaucoup d'entreprises clôturant les comptes au 31 décembre."  Et expérience concluante puisqu'après les derniers examens qui lui permettront de décrocher son master, et parallèlement le DSCG, elle vise maintenant la marche supérieure : l'expertise-comptable.

''J'aime la relation étroite que l'expert-comptable peut nouer avec son client''

Pour cela, Hilal devra encore travailler trois ans dans un cabinet d'expertise-comptable, avec le statut d'expert-comptable stagiaire salariée, avant de décrocher le titre convoité d'expert-comptable. Ce qui l'attire dans cette profession ? "J'aime la relation étroite que l'expert-comptable peut nouer avec son client. Il doit être là à ses côtés pour l'aider à développer son chiffres d'affaires, à faire évoluer son entreprises..." Rien à voir avec l'image poussiéreuse et rébarbative souvent associée à la fonction comptable. "Mais pour en arriver là, en comptabilité, précise l'étudiante, il faut commencer par les saisies de comptes, apprendre à lire les bilans, à faire les écritures, c'est la base indispensable... C'est seulement après que l'on veut aller vers le conseil et l'expertise".

Et comment finance-t-on des études aussi longues ? "J'ai pu travailler l'été durant trois mois comme comptable avant de rentrer à l'IAE et cela m'a permis de financer mon année, explique Hilal. Il faut dire que les droits d'inscription de l'IAE sont de 800 euros, ça n'a rien à voir avec le coût d'une école de commerce !". Et puis l'étudiante se félicite du choix de sa filière professionnelle, un secteur qui recrute facilement en stage, CDD, CDI ou intérim : "Crise ou pas crise, des comptables, on en aura toujours besoin !"  Avant de plonger pour trois ans comme expert-comptable stagiaire, elle va donc s'octroyer une expérience internationale : grâce aux partenariats de l'IAE Grenoble, son master en poche, elle fera six mois d'études dans une université américaine, toujours en comptabilité.

Lire également : Les IAE, des écoles de management à l'université

Lundi 28 Mai 2012


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