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Avec le management hôtelier, elle met le cap sur l'international et l'entrepreneuriat



Manon Debarle achève un M2 de Management international en hôtellerie dispensé par l'Institut Paul Bocuse en partenariat avec l'EMLyon. La rigueur de l'hôtellerie, la créativité de l'entrepreneuriat et le dynamisme du business, c'est le menu qu'elle a choisi ! Témoignage.




Manon Debarle à Shanghai (Chine). Crédit photo : reussirmavie.net
Manon Debarle à Shanghai (Chine). Crédit photo : reussirmavie.net
C'est à Shanghai que je rencontre Manon, dans le cadre international du "Café des stagiaires", un bar ouvert par des Français. L'étudiante y achève en effet une cinquième année d'étude postbac avec le "MSc in International Hospitality Management" proposé par l'Institut Paul Bocuse en partenariat avec une prestigieuse business school, l'EMLyon.  

"Nous achevons le master par trois mois à Shanghai car le marché du tourisme et de l'hôtellerie en Asie connaît une croissance incroyable", explique Manon. Il est vrai que dans la capitale économique chinoise, les hôtels de luxe poussent comme des champignons dans des tours futuristes rivalisant d'audace.

Mais comment en vient-on à choisir cette filière spécialisée du management hôtelier ?

Une vocation pour le tourisme née après une croisière

Pour Manon, le choix s'est fait rapidement après le bac. Elle avait bien débuté des études de médecine mais a vite senti un autre appel. "D'abord, J'ai grandi aux Antilles, mon père était pilote et ma mère a lancé une base de jet-ski", raconte-t-elle. 

"Et puis, lors d'une croisière familiale aux Grenadines, j'ai vraiment réfléchi à ce que je voulais faire. Nous allions d'hôtel en hôtel, de bateau en bateau... Ce sentiment de liberté m'attirait, et j'avais aussi envie d'entreprendre ; j'ai compris que je ne réaliserais pas cela en étant médecin". 

Le vent de la croisière l'entraîne alors vers les rivages du tourisme et les métiers du management dédiés à l'hôtellerie-restauration. "J'ai comparé toutes les écoles de management hôtelier et j'ai eu un coup de coeur pour l'Institut Paul Bocuse". Manon jette donc l'ancre à Lyon, où l'Institut Paul Bocuse propose un bachelor "Management international de l'hôtellerie et de la restauration"

Le bachelor de l'Institut Paul Bocuse : trois ans très intenses

L'institut Paul Bocuse
L'institut Paul Bocuse
Un choix qu'elle ne regrette pas. : "Dès la première année, on découvre vraiment tous les aspects du secteur : on a des cours de ressources humaines, de comptabilité, mais on apprend aussi à faire les chambres, le room-service, on a trois semaines de cuisine et même une semaine de boulangerie..."

Un démarrage très intense : "C'est dur physiquement mais pour être un bon manager, il faut savoir tout faire car c'est un métier très opérationnel".

"C'est aussi un métier très créatif, ajoute Manon. En deuxième année, on nous demande de créer un concept de restaurant en partant de zéro à partir d'un lieu et d'un budget. Nous travaillons en équipe avec les étudiants du bachelor Arts culinaires, c'est passionnant."

Des stages dans les grands hôtels du monde entier

Et puis, il y a les stages ! Six mois chaque année durant les trois ans. "En première année, j'ai travaillé au palace Le Bristol à Paris. En terme de rigueur, il n'y a pas mieux puisqu'il y a 600 employés pour 220 chambres mais cela a été les mois les plus difficiles de ma vie !".

"En deuxième année, je suis partie dans un Sofitel en Chine, près de Canton, où j'étais responsable de la réception de toute la clientèle étrangère. ç'a été une expérience professionnelle extraordinaire, même si les conditions de vie étaient très dures.
Et puis en troisième année, j'ai fait mon stage au Sofitel de Bruxelles où j'étais responsable de tous les événements : c'était un hôtel plus petit et j'ai tout adoré : le stage, la ville, le travail...".

Un master international proposé par l'Institut Paul Bocuse et l'EMLyon

Après son bachelor, Manon a voulu poursuivre ses études en faisant d'abord l'année de spécialisation "LiveStyle Hospitality Management" de l'Institut Paul Bocuse, puis le MSc (master international) proposé en partenariat avec l'EMLyon."Pour exercer des fonctions de cadre, il vaut mieux avoir un bac+5",  explique-t-elle.

L'EMLyon dispense donc les cours liés au management et à la gestion, tandis que l'Institut Paul Bocuse apporte les notions spécifiques à l'hôtellerie. Les lois du business appliquées à l'accueil hôtelier, c'est la recette gagnante de ce master qui attire des étudiants (de niveau bac+4) de tous les horizons.

"Ayant fait le bachelor de l'Institut Paul Bocuse, j'ai déjà beaucoup d'acquis sur le plan hôtellerie, dit Manon, mais le fait d'achever la formation à Shanghai et de visiter une vingtaine d'établissements de luxe est passionnant. C'est un vrai + pour notre CV d'autant que l'on peut donner sa carte et prendre des contacts".

Un bel éventail de débouchés : manager, commercial, entrepreneur, consultant

Des contacts précieux mais pour quels débouchés exactement ? "On peut bien sûr occuper des postes de manager dans l'hôtellerie, explique Manon. Par exemple on peut être chef de partie dans un restaurant, responsable des chambres ou des événements dans un hôtel. Pour diriger un établissement en revanche, il faut attendre plusieurs années."

Mais ce n'est pas tout : "On peut aussi s'occuper du commercial, gérer les prix en faisant du revenue management , ou bien travailler chez un traiteur ou faire du consulting culinaire ou du conseil en innovation". 

Et puis, il y a... l'entrepreneuriat, de plus en plus de jeunes diplômés en management hôtelier choisissant de créer leur concept : restaurant, hôtel, salon de thé, ligne de produits gastronomique... Manon porte justement un projet entrepreneurial en association avec un autre diplômé de la branche Arts culinaires de l'Institut Paul Bocuse. En Asie ? Pas du tout ! Elle vise plutôt un retour aux sources avec un projet sur les Antilles.

Vidéo : A Shanghai, Manon présente le MSc in International Hospitality Management

Après l'Asie, la jeune femme va donc s'envoler pour la Martinique mais pas pour se dorer sur les plages : "Il nous faut poursuivre l'étude de marché, bien repérer ce que fait la concurrence, définir notre concept de restaurant semi-gastronomique, et monter le plan de financement". Bien utile alors d'avoir reçu une formation en gestion et en marketing.

N'a-t-elle pas peur d'être submergée de travail ? "Je sais que je vais travailler 7 jours sur 7 sur mon projet, mais cela ne me fait pas peur, au contraire. C'est quand on jeune qu'il faut tenter ce genre d'aventure. Et puis c'est un métier où l'on ne s'ennuie pas, où l'on rencontre des gens différents tous les jours"...

Avec le management hôtelier, elle met le cap sur l'international et l'entrepreneuriat
Ke Li, une jeune diplômée de l'Institut Paul Bocuse à Shanghaï

Le management hôtelier est sans doute l'un des voies qui offrent aujourd'hui le plus de débouchés à l'international. La preuve avec Ke Li, jeune Chinoise diplômée du MSc de l'Institut Paul Bocuse en 2013 qui travaille aujourd'hui dans l'événementiel à Shanghai.
"J'ai quitté la Chine à 19 ans pour aller faire mes études à l'université Lyon 3 qui offre un programme aux étudiants chinois et après ma licence d'économie, j'ai choisi le master de l'Institut Paul Bocuse car c'est un secteur qui se développe beaucoup en Chine".

Un choix que Ke (prénom qui signifie "jade") estime être "le meilleur qu'elle ait fait de sa vie" : "Je n'avais jamais pensé qu'on puisse trouver une ambiance si dynamique et si professionnelle. Et puis la gastronomie présente un côté passion unique !".

Après un passage comme commerciale au Méridien Shanghai, Ke est aujourd'hui chef de projet chez GL Events China : "Je monte des événements de A à Z, par exemple une tournée d'entrepreneurs chinois en Europe, ou bien j'organise la partie asiatique du Bocuse d'Or, un concours mondial de grands chefs cuisiniers".

Ke Li se rebaigne alors dans l'ambiance de l'hôtellerie-restauration : "J'assure la communication et les relations des dix équipes asiatiques". Justement Ke rentre de Singapour où viennent d'avoir lieu les finales. Un temps de travail intense et riche en émotions : "Les chefs sont tellement passionnés par leur travail que c'est formidable d'être à leurs côtés lorsque les résultats sont annoncés"...

Pour en savoir plus :

www.institutpaulbocuse.com/

 

Mardi 6 Février 2018


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