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Amaury, étudiant à l'ESDES : "Je veux participer au nouvel élan de l'économie sociale"



Etudiant à l'ESDES, la business school de l'université catholique de Lyon, Amaury a découvert l'économie sociale et solidaire à travers l'association étudiante Enactus. Il oriente désormais son projet professionnel vers les entreprises soucieuses d'avoir des impacts positifs sur l’économie, la société et l'environnement. Tout un programme !




Amaury Lemaur-Armengaud lors d'un séminaire Enactus pour l'ESDES.
Amaury Lemaur-Armengaud lors d'un séminaire Enactus pour l'ESDES.
Au départ, Amaury Lemaur-Armengaud était un jeune homme "classique" qui rêvait d'occuper des fonctions financières dans un grand groupe. Après son bac ES mention maths décroché à Béziers, il visait donc tout naturellement une école de commerce et avait postulé en classes préparatoires aux grandes écoles ainsi que dans une école postbac, l'ESDES, la business school de l'université catholique de Lyon.

Pourquoi l'ESDES ? "Je voulais vivre à Lyon pour raisons familiales et en venant de Béziers, j'avais envie d'une école à taille humaine.  J'ai aussi apprécié l'ambiance lors des journées portes ouvertes et j'ai aimé les valeurs humanistes de l'école". A l'époque pourtant, il ignore que l'école de commerce fait de la "responsabilité sociétale des entreprises" (RSE) l'un de ses axes de recherche.

"J'ai finalement choisi l'ESDES plutôt que les prépas car j'ai préféré entrer dans une école qui me plaisait plutôt qu'attendre deux ans sans savoir ce que j'aurais. Et puis je voulais profiter du semestre à l'étranger en deuxième année et de la vie associative".

Enactus, un laboratoire d'entrepreneuriat social pour les étudiants

Il part donc un semestre en échange universitaire à Dublin, mais c'est en troisième année qu'il entre dans l'association Enactus de l'ESDES, l'une des plus actives de l'école.

Fondé aux Etats-Unis, Enactus est un réseau mondial destiné à encourager l'entrepreneuriat social chez les étudiants. Chaque établissement d'enseignement supérieur peut avoir son association rattachée au réseau pour monter ses projets solidaires.  "Pour moi, cela a été une vraie découverte, raconte Amaury. J'ai réalisé qu'on pouvait développer des projets économiques en plaçant l'homme au centre et en ayant un impact positif sur l'environnement et la société".
"On nous rabache que tout va mal alors qu'il y a des tas d'initiatives positives"
A l'ESDES, les étudiants développent par exemple un projet transgénérationnel pour aider les seniors à accéder au monde numérique, ou un autre pour distribuer des fruits et légumes locaux aux étudiants... Mais ils peuvent aussi bénéficier des formations et des rencontres du réseau qui permettent de découvrir les projets d'étudiants du monde entier.

"On nous rabache que tout va mal alors qu'il y a une foule d'initiatives positives dans le monde !, s'enthousiasme Amaury. Aujourd'hui, j'ai envie de participer à ce nouvel élan".

Une année de césure à Enactus France !

Pour l'heure, l'étudiant de 4ème année préside l'association Enactus de l'ESDES. Mais il voit déjà plus loin. Il prévoit de faire une année de césure en travaillant pour Enactus France à Paris : "Je vais coacher une dizaine d'équipes d'étudiants pour les accompagner dans leur projet d'entrepreneuriat social. Ce sera une bonne expérience de management de projet".

Sa vidéo de candidature au poste de coordinateur Enactus France :


Entrepreneuriat social et finances : il veut concilier les deux mondes !

Et après ? Amaury n'aura plus qu'à finir son master "Audit et de finance d'entreprise", la spécialité qu'il étudie pendant deux ans. Finance d'entreprise ? Tiens, on s'attendait à un master de développement durable ou de RSE... "En fait, explique-t-il, ce master correspondait à mon premier projet lorsque j'ai intégré l'école. Quand j'ai découvert l'entrepreneuriat social, j'ai eu envie de choisir le master "Développer et Entreprendre"... mais finalement je me suis dit que la finance pourrait me servir aussi dans l'entrepreneuriat social"...
 
"Certains groupes commencent à prendre en compte d'autres facteurs que les résultats financiers"

"C'est vrai que je suis un peu décalé par rapport aux autres étudiants du master qui ne rêvent que d'entrer dans les plus grands cabinets d'audit, reconnaît l'étudiant. Souvent, on voit que tous les choix sont orientés par les chiffres et les résultats financiers sans prendre en compte l'humain. Mais les choses sont en train de bouger : de grandes entreprises commencent à prêter plus d'attention aux impacts humains, sociaux et environnementaux".

Et demain : grand groupe ou startup ?

Et après ? D'abord, il a ce projet de mémoire de master sur le micro-crédit. "J'aimerais comprendre pourquoi le micro-crédit est si peu développé en France comparé à d'autres pays ; alors que c'est un formidable levier de création d'entreprises et pourrait être un outil de lutte contre le chômage, l'offre est très limitée. Pourtant on sait que ce ne sont pas des crédits plus risqués que d'autres"...

Et une fois diplômé ?  Va-t-il laisser l'entrepreneuriat social au vestiaire des bons souvenirs de la vie étudiante ou chercher du travail dans cette voie ? "J'ai clairement envie de participer à cet élan, mais j'envisage deux axes. Le premier serait de travailler dans le contrôle de gestion d'un grand groupe qui serait en accord avec les valeurs que je défends. Certains, par exemple Danone, mettent la RSE au coeur de leur stratégie, c'est attirant".

Pourquoi pas créer mon entreprise sociale si j'en ai l'occasion ?

Et le deuxième axe ? "Je pourrais aller vers la gestion de projets et le business development dans un esprit startup... et pourquoi pas créer moi-même un jour une entreprise sociale, si j'en ai l'opportunité".

En attendant l'étudiant cherche un stage... et pense par exemple à une startup lyonnaise bien sympathique, Les Petites Cantines, un projet solidaire qui cherche à la fois à offrir des repas peu chers et à rompre l'isolement autour de grandes tablées conviviales. Répondre à un besoin vital tout en en pourvoyant d'autres : créer du lien social, de la solidarité, éviter le gaspillage alimentaire...
De l'art de concilier lois du marché et de la gratuité, d'ajuster l'offre à une demande matérielle mais aussi humaine et sociale.

Allez, décidément, il souffle comme un vent de nouveauté sur les business schools. "We all win", comme on dit à Enactus.

 L'ESDES, une école de commerce au service d'une économie responsable

Dans le paysage des écoles de commerce françaises, l'ESDES se démarque en accordant une place particulière à la "responsabilité sociétale des entreprises" (RSE). Dirigé par l'économiste Virgile Chassagnon, son laboratoire de recherche travaille sur la recherche d'un modèle global d'entreprise et sur la notion de "partage de la valeur ajoutée créée".

Les étudiants sont formés comme dans d'autres écoles aux sciences de gestion, au marketing, au management et à l'entrepreneuriat, mais un département "Economie et Société" les aide aussi à réfléchir à leur responsabilité de futurs managers pour relever les défis sociétaux. L'objectif est de savoir créer durablement de la valeur et partager de façon responsable la richesse produite.

Amaury, étudiant à l'ESDES : "Je veux participer au nouvel élan de l'économie sociale"
Le programme grande école est accessible après le bac via le concours Accès ou en admission parallèle à bac+2/3.

Pour en savoir plus : www.esdes.fr

Jeudi 12 Mai 2016

la rédaction

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