Que faire après un échec au bac ?



Rater son bac est toujours une épreuve. Pourtant il y a de plus en plus de solutions pour rebondir : que ce soit en repassant le bac ou en démarrant une formation, l'essentiel est de retrouver la confiance et l'envie d'avancer. Découvrez toutes les pistes possibles.




Que faire après un échec au bac ?
Les résultats sont tombés et vous êtes "au tapis", même si vous vous doutiez un peu de ce verdict. "Tous mes amis ont eu leur bac, je me sens nulle", gémit Coralie, qui a raté son bac STMG. Le fait est que plus le taux de réussite au bac est élevé, plus les "collés" se sentent exclus et malheureux.

Dites-vous pourtant que les options qui s'offrent à vous sont de plus en plus vastes : possibilité de garder vos notes supérieures à 10, de redoubler dans votre établissement, de repasser le bac différemment, de bifurquer vers un bac pro ou une formation professionnelle motivante - par exemple dans le numérique - de vous former à un métier en alternance... Face à vous, il y a donc plusieurs portes que vous pourriez pousser et le plus urgent est de les examiner les unes après les autres.

Allez, on sèche ses larmes et on regarde vers l'avant.

Redoubler dans son lycée ou dans un autre établissement

Malgré le découragement, le redoublement reste la première solution à envisager. Même si vous n'en avez pas envie. En effet, chaque année, 8 redoublants sur 10 décrochent leur bac au deuxième essai. Le redoublement est particulièrement conseillé si :
- Vous êtes jeune : de 17 à 19 ans
- C'est votre premier échec
- Vous n'avez pas encore de projet professionnel précis.
- Vous êtes dans une série de bac général : vous n'avez aucune compétence professionnelle pour rentrer sur le marché du travail
- Vous n'êtes pas intéressé par les formations accessibles sans le bac évoquées ci-dessous.

Conserver ses notes de bac  > 10
Depuis 2016, vous pouvez en plus conserver toutes les notes supérieures à 10 obtenues éventuellement lors du premier passage du bac et ne repasser que les autres matières. Cela ne vous dispense cependant pas d'assister aux cours dans ces matières, sauf si vous négociez avec votre établissement des aménagements d'horaires pour préparer vos futures études postbac (par exemple en prenant des cours de langues ou en démarrant un BTS).

A savoir : si vous changez de série ou de spécialité, vous ne pouvez pas conserver les notes.

Redoubler dans son lycée ou changer de lycée ?
Si c'est votre premier échec et que votre dossier scolaire comporte la mention "admis à redoubler", votre établissement est tenu de vous reprendre pour une deuxième terminale dans la même série. Mais attention : rien n'est automatique. Dès que vous avez vos résultats, il faut vite prévenir votre lycée et solliciter votre inscription pour l'année suivante.

Un changement d'établissement est parfois bénéfique pour partir d'un nouveau pied et éviter l'impression de "déjà vu". Il faut alors contacter les services du rectorat de votre académie ou téléphoner rapidement au lycée qui vous intéresserait pour solliciter une inscription. On vous demande en général de fournir votre dossier scolaire et vous n'êtes accepté que si le lycée a encore des places. Tâchez de faire ces démarches avant le 14 juillet pour ne pas vous retrouver sans inscription à la rentrée !

Rebâtir son projet d'avenir
Enfin, même si vous redoublez, il faut vite penser à votre projet postbac. Votre échec est sans doute dû en partie à un manque de motivation, alors profitez de cette année supplémentaire pour bâtir un projet qui vous convienne. Prévoyez peut-être de faire un stage durant l'été et à la Toussaint, programmez les salons auxquels vous irez, les écoles que vous souhaitez découvrir. Si vous vous y mettez à fond, cette année de lycée de plus peut être une vraie chance.

Repasser le bac différemment

En candidat libre et en solo
Chaque année, des candidats malheureux choisissent de ne pas se réinscrire dans un établissement. Marre du bahut, des profs, des contrôles, etc. Dans ce cas, vous pouvez repasser le bac en candidat libre. Il faut pour cela s'inscrire au bac à titre individuel (ou "non scolaire") entre octobre et novembre auprès de son rectorat.
Vous avez toujours le droit de conserver les notes supérieures à 10/20 que vous avez éventuellement obtenues. Et vous n'avez donc pas à les repasser.
Mais vous vous retrouvez seul(e) dans votre chambre, sans encadrement, sans stimulation pour travailler. C'est pourquoi le taux d'échec des candidats libres est élevé. D'autant que si vous avez échoué, c'est que vous aviez des lacunes.

A distance via le Cned
Le Centre national d'enseignement à distance (Cned) propose une préparation à distance (cours à télécharger en ligne, devoirs à renvoyer) pour les bacs L, ES, S, ST2S, STMG et certaines spécialités de bac pro (ASSP, gestion-administration, métiers de la relation aux clients et aux usagers). Il faut cependant toujours vous inscrire vous-même au bac auprès de votre rectorat. Rens. : www.cned.fr

En prenant des cours dans un lycée du soir ou un micro-lycée
Ces établissements, publics ou privés, veulent permettre à des adultes ou à des jeunes décrocheurs de reprendre des études ou quelques cours dans un cadre moins scolaire. Parfois les cours ont lieu le soir (d'où l'appellation de "lycée du soir") ce qui permet d'avoir un job en journée. Voir la liste dans l'article Des lycées différents pour rebondir après l'échec

Dans un cours privé
On parle souvent de "boite à bac" pour désigner ces écoles privées hors contrat qui vous proposent une année de préparation intensive et affichent de bons taux de réussite à l'examen. Cette fois, l'encadrement est étroit, le rythme très scolaire pour forcer à travailler.
A Paris, l'école privée Progress propose des préparations à la carte pour les bacs ES, S et STMG : vous pouvez prendre des cours seulement dans une, deux, trois, ou toutes les matières (les tarifs varient en fonction). Intéressant pour ceux qui ont des notes supérieures à 10 à conserver. Certains cours sont proposés en fin d'après-midi pour ceux qui souhaitent occuper un emploi.
Rens. : www.bac-alacarte.com

Changer de série ou faire un bac professionnel

- Changer de série (par exemple pour passer d'un bac ES à L, ou S à ES) n'est possible qu'au cas par cas, en fonction de votre livret scolaire, vos notes et votre projet. Ce n'est pas forcément une bonne idée car cela vous prive de la possibilité de conserver les notes supérieures à 10. D'autre part il vous faudra préparer de nouvelles épreuves. Cependant vous pouvez toujours en faire la demande dans votre établissement.

- S'orienter vers un bac pro en venant d'un bac général ou technologique est une option intéressante si vous avez besoin de concret et que vous êtes très attiré par un secteur ou une famille de métiers. Par exemple le bac pro cuisine ne convient que si vous êtes sûr de poursuivre dans cette vois, ou bien le bac pro Systèmes électroniques numériques si vous aimez l'informatique et voulez faire des études courtes. En plus certains bacs pro peuvent être préparés en alternance.

Pour être admis, il faut contacter directement le lycée professionnel ou le CFA qui dispense le bac pro qui vous intéresse. Selon votre dossier et profil, les études pourront durer un ou deux ans. Et ensuite ? Contrairement aux bacs généraux et technologiques, le bac pro vous permet de rentrer directement sur le marché du travail. Il permet aussi de poursuivre ensuite dans le même domaine (en BTS par exemple), mais il est moins adapté si vous voulez poursuivre des études générales.

Les modules de représentation à l'examen par alternance (MOREA)

Si vous avez échoué déjà 2 fois, vous pouvez peut-être bénéficier du dispositif MOREA mis en place dans chaque académie par l'Education nationale. Vous êtes regroupé avec des élèves dans la même situation et l'on vous propose de représenter le bac en candidat libre, tout en gardant un statut scolaire :

- Vous pouvez conserver vos notes supérieures à 10/20 obtenues à la session précédente,
- Vous travaillez les matières que vous représentez dans des ateliers animés par des profs volontaires : par exemple, vous suivez un module de maths et un autre d'économie.
- Vous travaillez en alternance, souvent dans l'Education nationale (dans l'administration, à la bibliothèque d'un lycée, à la cantine, etc.). Ou bien vous devez faire un stage ou deux en entreprise en lien avec votre projet professionnel. Ainsi vous ne stagnez pas, vous avancez en maturité. Mais vous devez être autonome et organisé pour réussir.
- Parfois on vous demande de compléter l'enseignement par un cours par correspondance avec le CNED.
-Vous êtes suivi par un tuteur, souvent un CPE ou un enseignant qui vous aide à vous préparer.

Pour bénéficier de ce dispositif, il faut d'abord s'adresser à son établissement ou se renseigner au rectorat auprès de la Mission générale d'insertion (MGI). Souvent les modules MOREA sont proposés dans un seul établissement de l'académie et ne sont mis en place qu'à la rentrée en fonction de vos demandes.
Si jamais vous ne pouvez aller dans l'établissement où se fait le parcours MOREA, on peut vous proposer un parcours individualisé dans votre lycée dans les mêmes conditions (statut scolaire, candidat libre, assistance à certains cours, suivi d'un tuteur). Il faut donc absolument vous signaler !

S'inscrire en BTS

Que faire après un échec au bac ?
Le brevet de technicien supérieur (BTS) est un diplôme en deux ans reconnu par l'Etat qui se prépare en général dans des lycées ou des écoles privées (sous contrat ou hors contrat). Le bac n'est pas indispensable pour s'inscrire en BTS, en tout cas dans les établissements privés, dans les filières commerciales en particulier (Les BTS commerciaux). Toutefois, la plupart des écoles vous proposeront de vous représenter au bac en candidat libre au bout de la première année de BTS.

Les BTS commerciaux (management des unités commerciales, Négociation relations clients, banque...) offrent des débouchés intéressants et nombreux en ce moment (on manque de commerciaux), de même que les BTS informatique (informatique de gestion) ou de comptabilité. Choisissez cette option si :

- La spécialité correspond au projet professionnel que vous aviez avant l'échec au bac.
- le BTS correspond à votre profil (envies, caractère, filière d'études). En comptabilité il faut aimer les chiffres, en banque ou négociation relations clients il faut aimer convaincre le client, en MUC être accueillant, etc.
 - Vous avez préparé un bac technologique ou un bac professionnel
- Vous avez 20 ans ou plus et voulez aller vers la vie professionnelle
- vous avez raté le bac "de justesse" : vous avez donc le niveau qu'il faut pour décrocher votre BTS.
Sinon, mieux vaut redoubler.

- Choisissez une école qui ait des bons résultats d'examen : dans la moyenne ou au-dessus
- Si l'école est trop chère pour vous, préparez le BTS en alternance, ce que la plupart des écoles proposent maintenant. Ou si l'alternance vous fait peur (ou que vous ne trouvez pas d'entreprise), faites une première année en formation classique et la deuxième année en alternance.
- Choisissez une école qui propose une poursuite d'études à bac+3. Vous pouvez aussi trouver quelques écoles de commerce qui proposent tout un cursus jusqu'à bac+5, en commençant par le BTS. (L'IDRAC, l'ISEG...).
- Méfiez-vous des secteurs plus délicats pour l'emploi : la communication, le journalisme, les études d'arts... Les débouchés sont rares et le BTS rarement suffisant pour trouver un emploi.

Trouver une formation ou un métier qui n'exige pas le bac

Un certain nombre de formations exigent seulement le "niveau bac" : avoir fait une terminale et présenté le bac mais pas forcément l'avoir réussi. En particulier, tous les secteurs qui cherchent à recruter. Ils proposent de nombreuses formations, souvent en alternance (apprentissage ou professionnalisation), qui débouchent sur des métiers intéressants.

Numérique
Les débouchés explosent dans ce domaine, et plusieurs écoles formant aux métiers du web ou de l'informatique admettent des candidats de "niveau bac". Par exemple la web@cadémie, ou l'école 42. Plusieurs écoles d'informatique proposent aussi des parcours pour les recalés du bac. Vous pouvez aussi trouver de nombreuses formations sur le site de la Grande école du numérique (lire Grande école du numérique : des formations courtes vers des métiers qui recrutent)

Commercial
- les chambres de commerce et d'industrie proposent de nombreuses formations aux métiers de la vente, du commerce et de la distribution notamment dans le réseau Négoventis.

Plusieurs titres professionnels reconnus au Répertoire des certifications professionnelles (RNCP) peuvent être préparés.

BTP
- Les entreprises du secteur bâtiment ou travaux publics proposent de nombreuses formations aux métiers de chef de chantier ou autres spécialités en contrat de professionnalisation ou d'alternance. Voir la Fédération française du Bâtiment (www.ffbatiment.fr ou www.capeb.fr ou www.capeb.fr ou www.ccca-btp.fr (pour l'apprentissage).

- L'ESTP, école d'ingénieur privée spécialisée, former en deux ans des "conducteurs de travaux" sous statut étudiant ou apprenti. Le niveau bac STI2D ou S est conseillé.

Aérien
- Pour être hôtesse de l'air ou steward, on vous demande le niveau bac, deux langues dont un très bon niveau d'anglais, des expériences dans l'accueil et le contact clientèle, un Certificat de formation à la sécurité (CFS) qui se prépare en un mois dans des centres privés agréés.

- Pour être agent d'escale en aéroport, même profil, mais les débouchés se raréfient. formations dans des centres privés en quelques semaines. Les débouchés sont plus larges dans le secteur du fret et de la logistique. Lire notre article.

Transports
- la formation de technicien supérieur en transport de personne (en formation initiale ou alternance) vous donne en 9 mois un titre professionnel de niveau bac + 2 qui prépare à des métiers dans l'exploitation des réseaux de bus, trams, trains. Bons débouchés vers métiers de responsabilité. Lire notre article

Armées
Les trois armées proposent des formations accessibles à niveau bac sur divers types de métiers : Armée de terre : www.recrutement.terre.defense.gouv.fr
Armée de l'air : www.recrutement.air.defense.gouv.fr
Marine : www.marinerecrute.gouv.fr

Sport - Animation
Vous pouvez préparer un brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS), dans de nombreuses spécialités. Le bac n'est pas exigé, il suffit d'avoir un très bon niveau sportif. Les débouchés sont vastes dans le secteur des loisirs, du tourisme et du sport.

Social - Santé
Quelques diplômes d'Etat (DE) n'exigent pas le bac : ambulancier, aide-soignant, auxiliaire de 
puériculture, moniteur-éducateur, auxiliaire de vie sociale, accompagnant éducatif et social, technicien de l'intervention sociale et familiale...

Pour des idées, consultez notre rubrique sur les métiers qui recrutent

Préparer une capacité en droit ou en gestion

Que faire après un échec au bac ?
Ce sont pour l'instant les deux seules façons d'accéder à l'université directement après votre échec mais attention : c'est une voie étroite et difficile que nous ne conseillons qu'à des profils particuliers très motivés.

- La capacité en droit, se prépare dans une cinquantaine d'universités en deux ans. Avec votre capacité, vous pouvez accéder... à une première année de droit (seulement) ou de DUT Carrières juridiques. Mieux vaut donc redoubler et décrocher son bac, vous perdez moins de temps. En plus, le taux d'échec en 1re année de capacité est de 80%.
A choisir uniquement si :
 - Vous êtes déscolarisé ou ne pouvez absolument pas refaire une terminale
 - Vous avez un bon niveau de français, de logique, d'expression, d'orthographe (niveau bac général ou plus)
 - Vous êtes sûr(e) d'aimer le droit et de vouloir faire une fac de droit - Vous êtes prêt à faire des études longues.

- La capacité en gestion des entreprises se prépare en deux ans à l'Institut d'administration des entreprises (IAE) de Caen. C'est un "Diplôme d'Université" (DU) beaucoup plus professionnalisant que la capacité en droit : il vous permet de rentrer directement sur le marché du travail comme assistant d'un chef de PME, ou cadre intermédiaire en entreprise. Ou de poursuivre vers un bac + 4 puis bac + 5.

Originalité de la formule : on peut préparer ce diplôme soit en "semi-présentiel" (cours le vendredi soir et le week-end + cours en ligne) si on habite la région de Caen, ou entièrement à distance avec le CNED (coût : 800 euros env.). Cela permet donc d'avoir un emploi en même temps. On peut se faire financer la formation par son entreprise ou comme demandeur d'emploi. Bonne alternative aux BTS commerciaux. Formation d'excellente qualité : les IAE sont considérées comme des concurrents des grandes écoles de commerce.

Notre conseil :
 - Si vous avez le profil "gestion", c'est une formule à explorer (se renseigner absolument)
- Peut convenir aux plus âgés d'entre vous, ayant déjà une expérience significative du monde de l'entreprise (deux ans comprenant stages et/ou alternance)
- L'enseignement à distance exige de l'autonomie et de la maturité (il faut travailler seul)...

Aller étudier au Québec

Le Québec a des programmes d'études techniques supérieures qui correspondent à nos DUT ou BTS. Mais contrairement à la France, on y accède dès la fin de première ou le passage en terminale : le bac n'est donc pas nécessaire.

La formation dure trois ans et se déroule dans des Cégep (collège d'enseignement général et professionnel) répartis dans tout le Québec. Il y a 130 spécialités techniques depuis la biologie, la diététique, la foresterie, l'horticulture, jusqu'au technologies plus "dures" comme l'aéronautique, le génie mécanique, les télécommunications, en passant par le travail social, la gestion, l'informatique, le tourisme, ou l'animation 3D.
La pédagogie est particulièrement conviviale, avec des petits groupes d'étudiants proches des enseignants, des stages rémunérés en entreprise, le tout en français mais dans un environnement étudiant nord-américain. Vous obtenez un diplôme d'Etat reconnu... au Québec.

Il faut donc avoir un projet d'immigration à plus long terme pour prendre cette voie mais pourquoi pas? Les Français sont les bienvenus car le Québec manque de bras. Concrètement, vous pouvez consulter le site de chaque CEGEP pour connaître ses programmes : 43 sont francophones, 5 anglophones. Ensuite vous devez présenter votre demande d'admission avant le 1er mars pour la session débutant fin août et avant le 1er novembre pour celle débutant en janvier. Des places restent toutefois vacantes dans certains programmes au début de l'été pour un début fin août.

 Renseignements : www.cegepinternational.qc.ca
Lire aussi : Etudier ou travailler au Canada

Après un échec au bac professionnel

Vous pouvez suivre les conseils donnés ci-dessus, avec quelques particularités :

- Vous avez déjà des compétences professionnelles dans une spécialité. Si vous ne voulez pas redoubler mais poursuivre par exemple en BTS, vous êtes mieux placé que d'autres étudiants pour intéresser des entreprises et préparer votre BTS en apprentissage. Il faut toutefois trouver une école (privée) qui accepte de vous prendre : vous devez avoir un bon dossier scolaire pour avoir des chances de réussir.

- Vous avez aussi le droit de repasser le bac dans le cadre de la formation continue (comme salarié) ou à distance (par correspondance avec le CNED) : dans ce cas, vous pouvez présenter toutes les épreuves en une fois ou de façon progressive (seulement certaines matières une année, et les autres une autre année) de façon à étaler l'examen sur plusieurs années.

Lire aussi  :
Que faire après l'échec au bac professionnel ?

monorientationenligne : des conseillers pour répondre à vos questions perso

Pour trouver la solution qui vous convient, notamment si vous voulez repasser votre bac en faisant une formation en alternance ou intégrer un CFA, vous pouvez vous rendre sur le site monorientationenligne.fr

Ce site a été créé par l'Onisep pour répondre aux questions personnelles des jeunes en difficulté. Vous pouvez poser votre question et exposer votre situation par mail ou bien par téléphone : un conseiller d'orientation vous répondra et vous dira quelles solutions s'offrent à vous dans votre région.
 

Mercredi 5 Juin 2019
la rédaction

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