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Des jeunes entrepreneurs parient sur l'innovation pour lancer leur startup




Certains sont encore étudiants, d'autres déjà chefs d'entreprise... à moins qu'ils aient obtenu le nouveau statut d'étudiant-entrepreneur. Qu'ils aient étudié l'informatique, le marketing ou le design, ces jeunes pros inventent des objets ou des services auxquels on n'avait jamais pensé.



Des jeunes entrepreneurs parient sur l'innovation pour lancer leur startup
"Nous avons un regard curieux sur le monde et nous ne nous fatiguons jamais de le réinventer"... Ainsi se présentent Aurélien et Roman, deux étudiants en "Design de l'innovation" ", l'un à Nimes, l'autre à Evry.

En 2013, ils décident de créer une application nommée Virado permettant aux visiteurs d'une région d'interagir sur chaque lieu en postant des commentaires... L'idée mûrit, le projet germe, et en 2014, ils entrent dans l'incubateur marseillais Belle de Mai.

Entre-temps le concept évolue car il ne s'agit pas de reproduire des applications existantes. "Un projet est souvent utopiste et n'apporte rien si nous ne le confrontons pas à la réalité, disent-ils. Il faut être capable de rêver sans limite, tout en confrontant son rêve au monde, et mieux le réaliser à nouveau."

Eh oui, il faut souvent laisser "incuber" longtemps les idées, les transformer et les faire évoluer avant d'aboutir, ou pas, à un projet d'entreprise.

Deux jeunes ingénieurs veulent faciliter les recherches des entreprises sur le web

Des jeunes entrepreneurs parient sur l'innovation pour lancer leur startup
Sacha Gallo-Parouty et Antonin Mathez, eux, sont sur le point d'aboutir : ces deux diplômés de l'ECAM Lyon, une école d'ingénieurs, viennent de constituer leur société et commencent à tester le service "Wuha" qu'ils vont proposer aux entreprises.

Wuha veut faciliter les recherches sur internet des professionnels. "Google, c'est super, explique Antonin, mais quand vous cherchez une information liée à un domaine professionnel, l'information pertinente est noyée dans une foule de résultats".

Ce problème, Sacha comme Antonin l'ont repéré lors de leurs stages en entreprise : "On perdait un temps fou à chercher des informations que d'autres stagiaires avaient déjà dû chercher avant nous". Et si un outil permettait de trier les informations professionnelles... et celles que les collègues de la même entreprise ont déjà consultées ?
 
"Confronter notre idée au marché nous a beaucoup aidés"

C'est sur cette idée-là que les deux jeunes ingénieurs travaillent depuis qu'ils ont obtenu leur diplôme. Mais pas tout seuls. Sacha a pu suivre le master Entrepreneuriat de l'IAE de Lyon et obtenir le statut d'étudiant-entrepreneur. Les fondateurs ont aussi intégré l'incubateur de l'ECAM Lyon et ils ont remporté un concours de startups. 

"Grâce à tout cela, nous avons été accompagnés par un beau réseau de professionnels, témoigne Antonin. Et ce qui nous a beaucoup aidés, c'est de confronter notre idée au marché, d'en parler à des chefs d'entreprise : cela nous a permis d'éliminer les fonctionnalités inutiles pour nous centrer sur notre coeur de projet."

Et ce n'est pas fini. Les premiers tests de l'algorithme de Wuha pourraient encore faire évoluer la proposition. Les deux entrepreneurs avancent ainsi avec détermination - ils vont lever des fonds, recruter un développeur - mais aussi en souplesse. Sans doute deux clés essentielles pour être "innovmaker"...


Une fan de mode crée sa marque de bijoux customisables

Des jeunes entrepreneurs parient sur l'innovation pour lancer leur startup
Mais les bonnes idées ne sont pas réservées aux fans d'informatique. L'innovation peut s'appliquer à tous les domaines et même... la mode.

Ainsi Shirley Dratler, 27 ans, diplômée d'un BTS Management des unités commerciales (Muc) à l’IDRAC, a-t-elle lancée il y a quatre ans la marque de bijoux fantaisie By Lis. Mais pas n'importe quels bijoux.

Son créneau, c'est le bijou unique customisable à l'infini grâce au concept novateur de "l'Amazing Box". Cette manchette en laiton possède un système original de pressions où l'on peut clipser les customs de son choix et ainsi créer son propre style.
L’innovation ne s'arrête pas là : la boutique by-lis.com propose un abonnement qui permet de recevoir chaque mois de nouveaux customs directement dans sa boîte aux lettres.
 
"Il faut savoir être réactif et surprenant"

Voilà qui rompt avec les  habitudes d'achat des bijoux, considérés comme des objets rares : "Nous sommes une génération de consommateurs, explique Shirley. Nous aimons le changement. Avec les réseaux sociaux tout s’est accéléré, c’est pourquoi il faut savoir être réactif et surprenant".

Et l'Amazing Box s'est étendu à la gente masculine avec un bracelet interchangeable en ruthénium. "L'apparence prend beaucoup d’importance dans notre société. L'homme cherche également à sortir du lot", explique Shirley.

Trois frères inventent le Wistiki, pour retrouver ses objets perdus

Des jeunes entrepreneurs parient sur l'innovation pour lancer leur startup
Parfois, l'innovation donne naissance à une startup qui connaît une belle croissance... C'est le cas du projet de trois frères, Hugo, Théo et Bruno Lussato : deux sont diplômés de l'Edhec, un autre de Centrale Lyon. L'alliance de la technologie et du business qui leur a permis de créer un objet connecté : le Wistiki, petit boitier design, pas plus grand qu'une pièce de deux euros, permet de retrouver ses affaires en les géolocalisant depuis son smartphone !

L'application mobile permet en effet de géolocaliser le Wistiki, puis de le faire sonner (dans un rayon de 30 mètres) lorsque vous avez perdu vos affaires. Pour que cela marche, il faut le coller sur ces objets que vous ne voulez surtout pas perdre : ordinateur, sac, clés...

Pour lancer la fabrication des premiers Wistikis, les trois frères ont commencé, en 2013, par lancer un appel au financement du public (crowdfunding) sur MyMajor Company : ils ont ainsi réussi à rassembler 81 000 euros ce qui a permis de lancer la fabrication 100% française et de livrer les premiers Wistikis en janvier 2014.

Pari gagnant ! Quatre mois plus tard, en mai 2014, les frères Lussato ont réussi à lever 225 000 euros auprès d'investisseurs privés. Et à nouveau, 1,5 million d'euros le 1er juillet 2015...

Tant d'argent, pour quoi faire ? Pour poursuivre l'amélioration technologique du Wistiki, et ne pas se faire dépasser par des concurrents américains ou chinois qui se sont aussi lancés sur ce marché. Pour gagner la "course au Wistiki", il faut garder une longueur d'avance car l'innovation ne s'arrête jamais...


Savoir prendre des risques, et connaître son secteur

On le voit : l'innovation est sans limite et les projets innovants se multiplient que ce soit dans les nouvelles technologies, l'industrie, le e-commerce... Point commun entre tous ces jeunes entrepreneurs : la persévérance. Si la créativité est essentielle, elle ne dispense pas d'un travail acharné pour conduire à un projet commercialisable par une entreprise.

"Il faut savoir prendre des risques mais en connaissant parfaitement son secteur, conseille Shirley Dratler, dont la boutique By Lis connaît le succès. De nos jours, créer une entreprise, c’est comme une partie de poker. Il ne faut pas lâcher un projet tant que l’on y croit, même si les débuts sont difficiles. Il faut persévérer et savoir s’entourer de bons conseils". Avis aux amateurs.



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