Foot, samba, plage, carnaval, favelas... et après ?
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Jérémie Loevenbruck
Jérémie Loevenbruck

J'ai eu la chance d'effectuer le dernier semestre de mes études d'ingénieur à Rio de Janeiro, au Brésil... Ce blog est la publication hebdomadaire des quelques lignes que j'avais tentés d'écrire entre juillet et décembre 2009.... Elles retracent ces



Je publie environ un nouvelle article par semaine ! N'hésitez pas à commenter et/ou à me contacter pour des infos...



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Copacabana
Le corcovado
La favela sécurisée de Babylonia



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Au diable la bronzette du mois de mai, me voilà reparti vous conter chaque semaine un extrait de mon semestre "no brasil" !


La fin de mon voyage approchant, l'envie de vivre ce que je n'avais pas encore gouter à pris le pas sur mes résolutions d'écritures. J'ai donc remis à mon retour en France la compilation de ces 2 derniers mois passés au pays des noix de coco !

Je reprends, à mon plus grand bonheur, ce rythme d'un article publié par semaine....

L'écriture m'a manqué ! Mes autres occupations m'ont progressivement éloignées de ce récit de voyage... Mais l'exercice est essentiel pour moi, je dois trouver le temps de le finir ! Souhaitez moi bon courage !!
Seconde mi temps !!
Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Lundi 7 Juin 2010 à 21:10 | Commentaires (3)
Ces quelques pages sur la vie brésilienne sont parfois « saignantes ». Demain elles le seront surement moins. Pour être juste, je pense qu’il fallait que je les rédige. C’est facile de dire que tout est beau, mais, connaissant mon esprit critique, vous savez que ce n’est pas ma tasse de thé !

Je considère la critique comme le passage fondamentale avant toute amélioration, tout développement, toute tendance à « aller vers le mieux »… Mais quelqu’un qui critique, positivement, doit parler du bien et du mal, puis agir, tenter de changer le mal tout en gardant le bien.

Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Dimanche 2 Mai 2010 à 02:01 | Commentaires (0)
La zone nord de Rio en chiffre
La zona norte

La zona norte est une région en elle-même de la ville de Rio, mais je la considère comme tout ce qui est au Nord de la zona sul. Il existe également la zone ouest avec entre autre barra de Tijuca, un grand quartier riche taillé à l’américaine. Je n’y vais que rarement, et pour moi son seul intérêt réside dans sa plage de 15 km de long et ses boites superclasses. Beaucoup d’étudiants de la PUC y habitent.

Quand on arrive à Rio de l’aéroport international, l’autoroute qui mène au Centro ne longe que des favelas. Elles font d’ailleurs partie des pires de Rio. De nuit, on retrouve un flic tous les 500m armé d’un fusil qui fait 3 fois sa taille. Que fait-il là, à coté de sa voiture, alors que tout le monde roule à plus de 90 à l’heure ? On comprend mieux la journée, on milieu des embouteillages et des possibles agressions de bus ou de voitures …

On a alors l’impression que cette immensité que représente la zona nord n’est qu’une et même favela.

A force de rencontres, de discussion, à force de point de vu de Santa Teresa ou du Corcovado (la statut du christ qui domine la baie), on se rend compte qu’il existe également beaucoup de condominio, l’alternative aux favelas.

Ce sont des sortes de résidences, complètement fermées et gardées. Ils sont verticaux (comme à Ipanema, ou à Tijuca et Meier dans la zona nord) ou plus horizontaux (un ensemble de maison gardé avec un seul accès).

Les morros (montagnes) de la zona norte sont bien différents de ceux la zona sul. Cela ressemble plus au paysage de colline qui entoure Toulouse.

La discontinuité entre les condominios ou les quartiers structurés, et les favelas apparait moins nettement. Ces favelas qui n’ont pas la vue sur la mer (c’est important de le noter) occupent en fait tous les espaces « insalubres ». A proximité des voies rapides, des lignes de train, des usines, en haut des morros etc…

Le reste est bien aménagé et une grande partie de la classe moyenne habite ici. Le logement y est bon marché en comparaison de la zona sul.

A la recherche de données précises, je me suis arrêté sur l’un des sites de la mairie qui présentait les différents quartiers de Rio en vu d’un plan de développement. Les chiffres confirment les impressions…
Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Mardi 27 Avril 2010 à 09:01 | Commentaires (0)
Cette histoire j’ai oublié de vous la raconter. Avant de partir à São Paulo, puis à Bahia, je vais retirer à la banque les 800 reais que j’avais fièrement gagnés lors de ma prestation grandiose d’acteur. Vous savez le film de présentation des Jeux Olympique à rio en 2016 (http://www.youtube.com/watch?v=BGRMqLnfzA8 si ça vous dit !)

Sur la route de l’aéroport, où je devais payer les billets d’avion pour Salvador (2 jours après la chute de mon ordi, 1 jour avant de partir à SP, et 1 jour avant de rendre un dossier d’urbanisme sur lequel j’avais déjà passé 2 nuits blanches), je préfère tout simplement m’endormir dans le bus.
Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Vendredi 23 Avril 2010 à 01:01 | Commentaires (0)

Le rugby !


La rééducation de mon genou avance. Je fête aujourd’hui les 6 mois de post-opération. J’ai repris la course il y a presque 2 mois, et j’ai donc pu commencer à participer à quelques entrainements de rugby, de loin.

A Niteroi

je peux donc commencer à m’amuser avec le ballon. Je vais quand je peux les mardis et jeudis à Niteroi, de l’autre coté de la baie de Rio. Une vrai équipe de rugby s’y entraine. Ça reste très compliqué. Mais je préfère ça au rugby sur la plage a ipanema ou l’on ne retrouve finalement que les gringos en exile, sans trop d’esprit d’équipe.

ça m’a fait du bien de me retrouver avec eux, je commençais vraiment à manquer de ce sport intarissable. C’est tout bête mais rien que de faire 3 passes ça me fait respirer.

Là j’y découvre des brésiliens un peu plus durs, que le coach brésilien essaye de garder dans le « droit chemin ». Les entrainements sont rigoureux. Je fais mes gammes et mes footings à coté, et j’essaye quand je peux de faire les exercices avec eux. Il y aurait tellement à faire ici pour le développement de ce sport…

A Ipanema

(Une semaine plus tard). Ca y est j’ai enfin pu faire mon premier toucher sur la plage. A 2 à l’heure, mais ça ressemblait à quelque chose. C’est vrai que sur la plage, avec quelques gamins du coin (la favela au dessus d’ipa) qui ont un talent fou, avec ces 28° à 22h, la baignade pour enlever le sel, et la ptite bière au club house (une baraca au bord de la plage), ça a quelque chose de magique.

Mais pas de coach, pas d’ambiance, pas de vraie culture du rugby… Et puis à Ipanema, c’est forcément du beach rugby, le rugby des vacances, forcément (c’est marrant comme tout se recoupe)…
Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Lundi 19 Avril 2010 à 21:56 | Commentaires (0)

les contrastes saisissants


Rio : blanc ou noir !
Vous en avez déjà eu un petit aperçu plus haut, mais déjà avec ces 3 mois de recul, le brésil, et particulièrement Rio, me parait plus un lieu de vacance, de dépaysement, de ressourcement, qu’un lieu de résidence...

Il faut voir les « anciens» assis aux terrasses des café, en bas des escaliers où j’habite, une guitare a la main, et sa chante, et sa chante, et tout le monde chante. Il faut les voire danser le samba, le forro... Tous connaissent ... Il faut les voir profiter de la plage (et quelles plages !!) dès qu’un rayon de soleil apparait entre les nombreux nuages et averses. Il faut les voir t’aborder avec un large sourire alors qu’ils ne te connaissent ni d’Eve ni d’Aden, parler à longueur de journée avec n’importe qui de n’importe quoi, toujours « pronto » sur les « brincaderas » (blagues). Il faut voir ces 20 degrés garantis toute l’année, à rio, et les bientôt 40 qui commencent à s’installer...
Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Vendredi 16 Avril 2010 à 20:28 | Commentaires (0)
Là où je vis...
Mon ancienne baraque

Je ne sais plus si je vous ai parlé de mon ancienne chambre, avec une vue assez impressionnante sur le Centro de Rio. J’ai hésité à y rester. Mais après une petite semaine dans ma nouvelle maison, je ne regrette pas.

Là-bas j’avais tout à disposition, dans un petit espace. Je ne voyais donc pas tout le temps mes voisins. Chacun avait son petit appart. J’étais vraiment dans Santa Teresa qui reste finalement un quartier résidentielle.

Les locataires d’à coté étaient plus ou moins « loufoques » : un jeune exilé bahianais qui vient chercher du boulot, un étudiant de 50 ans en langue... On avait également un trafiquant de bas étage, un autre bahianais en vacance et plusieurs fantômes que je n’ai jamais vus !
Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Mardi 13 Avril 2010 à 19:33 | Commentaires (0)

Du trafic de drogue des favelas à l'université, en passant par l'indifférence, le contraste carioca et la santé.


Quelques points de vue
Le trafic de drogue / La favela

A Rio, c’est clairement ce qui fait vivre une bonne partie des délinquants (et bien entendu des criminels), c’est ce qui leur permet d’acheter des armes pour prendre le contrôle des favelas, puis voler, agresser, bref terroriser le reste de la ville. Tout ça pour le plaisir d’avoir l’argent et le pouvoir.

C’est aussi ce qui empêche bon nombre d’enfant d’aller a l’école. A quoi cela sert lorsqu’on peut gagner 10 fois ce que le père gagne en 1 mois, par la sueur ? Mais c’est également ce qui fait vivre quelques familles, qui ne pourraient survivre sans ça.

La criminalité, et son petit frère la délinquance, ne peuvent pas disparaitre. La condition humaine va-t-on dire. Ou pour d’autres à cause de la misère, des différences de revenus, du manque d’éducation...Mais ici, on sent bien que le cadre de vie de bon nombre de personnes ne peut que profiter au développement de cette déviance de la société. En tout cas plus qu’en Suisse ou en Norvège.

Allez parler éthique, respect de l’autre, éducation, aux gamins qui dorment partout en ville, les yeux ouverts, en plein cagnard, complètement « shooter » par ce fléau de crack (80 % des habitants de la rue y sont accros). Ce crack que le petit trafiquant de la favela lui vend pour une misère.

On imagine alors qu’il faut agir sur tous les fronts pour résoudre le problème, et qu’ici en l’occurrence, l’essentiel est plus dans l’aide social et économique auprès de ces « errants », que dans l’histoire d’envoyer l’ « armada qui fait tout péter », pour déloger le petit trafiquant.
Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Mercredi 31 Mars 2010 à 19:27 | Commentaires (0)
A mon retour sur Salvador, je suis repassé chez Seb et Mathilde.

Apres le tour de la favela en petit train avec le soutien scolaire, quelques jours auparavant, j’ai eu la chance de savourer un suculent repas, du vin et de la viande, les deux rouges et argentins, de quoi remettre sur pieds n’importante quel gourmand amoché. Le repas se déroulait chez des connaissances de Seb et Mathilde, dans une belle et grande maison loin, très loin des favelas de Bahia. Le contraste était saisissant.

2 jours plus tard, je passe la nuit du mardi dans le centre de Bahia : le pelorinho. Je n’avais pas aimé l’endroit, 3 mois auparavant. Plein de touristes, surfait.

Il m’est apparu bien plus typique cette nuit du mardi soir. Et combien de locaux !! Comme le vendredi soir a rio, on retrouvait les nombreux concerts de forro, de samba et de MPB où tout le monde danse et boit des bières le sourire aux lèvres. Les touristes, fuyant l’endroit réputé dangereux, car typique, laissaient les locaux reprendre leur espace. Une très belle fête !

Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Dimanche 14 Mars 2010 à 23:49 | Commentaires (1)

Quelques soucis d'ordre materiel...


Les petits riens de la vie brésilienne
Je suis agile, tout le monde le sais. J’ai tout d’abord préféré faire tomber mon ordinateur. La chute d’un petit mètre à suffit pour nécessiter le formatage… Adieu toutes ces petites notes que j’écrivais au fur et à mesure ! Adieu tous mes numéros de tel français …

D’ailleurs quelques jours passés sans ordinateurs m’ont fait du bien. Ca me fait penser à tous ces bahianais, dans mon ancienne casemate, qui se retrouvaient a longueur de journée autour d’une bière, à défaut de télé ou autre computador…ils devaient savoir les raconter les histoires !

Le roubinho (le petit vol) de l’appareil photo, mon 2nd séjour à Bahia (via São Paulo)

L’autre événement marquant, toujours matériel, a été le vol du second appareil photo Celui-là même qui appartenait à Mehdi, celui-ci que mon pote de Toulouse m’avait gentiment prêté pour mon petit voyage dans l’état de Bahia, il y a maintenant une semaine...

L’histoire, qui mérite d’être racontée, aura plus de conséquences matériels (l’absence de photos, Le vol de l’appareil de Mehdi), que physique (une cicatrice de 10 cm bien masquée par les cheveux, jusqu’à ce que vieillesse trop précoce me dégarnisse les tempes). Accrochez vous ya du sang, âme sensible s’abstenir...
Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Dimanche 7 Mars 2010 à 23:19 | Commentaires (0)
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