Foot, samba, plage, carnaval, favelas... et après ?
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Jérémie Loevenbruck
Jérémie Loevenbruck

J'ai eu la chance d'effectuer le dernier semestre de mes études d'ingénieur à Rio de Janeiro, au Brésil... Ce blog est la publication hebdomadaire des quelques lignes que j'avais tentés d'écrire entre juillet et décembre 2009.... Elles retracent ces



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A mon retour sur Salvador, je suis repassé chez Seb et Mathilde.

Apres le tour de la favela en petit train avec le soutien scolaire, quelques jours auparavant, j’ai eu la chance de savourer un suculent repas, du vin et de la viande, les deux rouges et argentins, de quoi remettre sur pieds n’importante quel gourmand amoché. Le repas se déroulait chez des connaissances de Seb et Mathilde, dans une belle et grande maison loin, très loin des favelas de Bahia. Le contraste était saisissant.

2 jours plus tard, je passe la nuit du mardi dans le centre de Bahia : le pelorinho. Je n’avais pas aimé l’endroit, 3 mois auparavant. Plein de touristes, surfait.

Il m’est apparu bien plus typique cette nuit du mardi soir. Et combien de locaux !! Comme le vendredi soir a rio, on retrouvait les nombreux concerts de forro, de samba et de MPB où tout le monde danse et boit des bières le sourire aux lèvres. Les touristes, fuyant l’endroit réputé dangereux, car typique, laissaient les locaux reprendre leur espace. Une très belle fête !


Salvador de Bahia
Bien évidemment, j’y ai laissé les 15 reais qui me restaient en fin de soirée, délicatement extrait de ma poche par l’un de mes voisins de fête. Encore une fois pas de mal, mais le geste déçoit encore un peu plus. Je préfère arrêter la soirée là dessus, plus énervé par le vol que par le fait de me retrouver “sem dinhero”.

De retour à l’auberge, je croise 3 français, les français de voyage. Exubèrent mais dans le mauvais sens : roi du pétrole, hautin...Pas l’exubérance sympathique du brésilien qui « vie » et le fait savoir. L’exubérance de l’énergumène qui n’est pas chez lui mais qui s’y sent. Ils n’ont surement pas apprécié que je leur dise qu’ils participaient à l’entretien de ce climat de violence, au travers de leur consommation de cocaïne.

Rédigé par Jérémie Loevenbruck le Dimanche 14 Mars 2010 à 23:49 | Commentaires (1)

Commentaires

1.Posté par william le 20/02/2012 22:00
+1 l'argument sur la coca man

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