Reussir ma vie


Problèmes de Sociabilité

 Loïc
Vendredi 8 Mai 2009

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Bonjour tout le monde, je me présente, Loïc R, étudiant en BTS CPI au lycée Baggio à Lille, je m'excuse d'avance si je poste dans le mauvais sujet, mais je pense que mon cas est un peu spécial, et jusqu'ici, je n'ai pas trouvé d'autres cas comme le mien, et personne n'en est encore venu à bout, sinon, je ne serais pas ici ^^
Je vous contacte, car suite à mes études, je devrais exercer un métier voulant de moi une capacité à interagir avec les autres, seulement, hormis les rapports avec les adultes, j'ai souvent tendance à être rejetté des groupes de jeunes...
J'y ai souvent réfléchi, car depuis ma maternelle, j'ai tendance à vite perdre mes amis, chacun d'eux resistant plus ou moins longtemps à l'envie de me laisser tomber, oui, car il semblerait que plus on passe de temps avec moi, plus les choses sont accélérées, évidement, cela passe avec le temps, j'ai repris contact avec des personnes que j'avais connue et qui me disent avoir gardé de bons souvenirs de moi, même si, pendant les voyages scolaires par exemple, au bout d'une semaine à devoir me 'supporter', ca avait plutôt mal fini avec prises de tête à la clé ! Parlons en des prises de tête, en général, les personnes qui se prennent la tête avec moi sont encore plus énervées contre moi à la fin de celles-ci, et abandonnent toujours les premières, je me dis, sans doute, que c'est parce que je suis un peu trop littéraire, et que j'argumente chacune de mes réponses de façon structurée et organisée, contrairement aux (Excusez-moi) 'Je t'emmerde' et compagnie, et aussi certainement parce que je suis têtu.
Aussi, je dois dire, que depuis la maternelle, toujours, j'ai toujours été le bouc émissaire de la classe, de qui on se moque, là encore, je suis perplexe, pourquoi ? Parce que je suis interressé dans mes études ? Je ne sais pas, car en seconde, je n'étais pas interressé du tout par ce que je faisais (27ème de ma classe, juste devant l'éternel absent qui avait toujours des zéros, lol), peut-être parce qu'ils me trouvent bizarre, l'hypothèse que je privilégie, car, en effet, déjà, je n'ai pas du tout les mêmes centres d'intérêts que les jeunes de mon âge, je voue une passion à la langue anglaise (Je lis anglais, je vois des séries en anglais sans sous-titres, j'ai des correspondantes MSN parlant anglais) et je suis l'inverse d'un frileux, en général, je ne mets jamais de blousons, alors que mes camarades se les pellent en en mettant un !
J'ai tenté de leur demander implicitement ce qu'ils me reprochaient, mais jamais personne n'a su répondre correctement à cette question, en me disant clairement une réponse, un défaut, ils me reprochainet quelque chose, mais ne semblaient pas savoir quoi. Avant, et surtout après avoir lu un peu Freud, j'ai aussi émis l'hypothèse, partagée avec plusieures personnes à qui je peux en parler sur MSN, que c'était mon inconscient qui me jouait des tours, peut-être un problème refoulé dans ma plus petite enfance (Excusez-moi si je vous offense avec certains termes mal utilisés, j'avoue ne pas avoir vraiment TOUT compris sur Freud), qui me pousserait à repousser les gens de moi inconsciemment.
Dernièrement, en discutant avec deux de ses camarades, ceux là même qui m'ont parlé du BAPU, ils m'ont dit ce que eux en pensaient et m'ont clairement expliqué qu'ils avaient l'impression que si j'étais rejetté, c'était parce que je donnais une image de garçon modèle, ayant suivi le droit chemin dont ils se sont tous écartés. Ce dont je doute fortement, car je possède aussi certains défauts et je ne suis pas le plus intelligent des mecs non plus et je n'aime pas trop les compliments de ce genre, et même si c'est le cas, que faire ?
Durant ma première, j'ai essayé d'éviter les problèmes en me mettant déjà à part, en évitant les contacts, ce qui au résultat a fini par faire exactement la même chose, durant ma rentrée de BTS, au contraire, j'ai tenté de m'extérioriser, de raconter des blagues, mais au final, toujours pareil...
Maintenant, j'ai appris à ne plus m'attrister sur mon sort, me morfondre et ne rien faire, je suis déjà plus optimiste et determiné, tentant d'apprendre la communication, cette science qui m'est étrangère, en entrant en contact avec des personnes dans la rue...
Et enfin, désolé pour la pâté, mais je voulais expliquer clairement mon problème...
 karima
Mardi 16 Juin 2009

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Bonjour Loic,
En te lisant j'ai cru reconnaitre en moi plusieurs aspects de ton problème. Moi aussi j'ai toujours souffert (et ça continue) de cette sensation de rejet de la part des autres.Pourtant je suis très communicative et tout le temps souriante, on me fait facilement confiance, néanmoins à part les personnes qui sont devenues mes intimes, partout on me fait ressentir que je ne suis pas admise, voire ...de trop!
 Esperanza
Mardi 3 Novembre 2009

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Loïc,

je suis plus âgée que vous et je viens vous rassurer : ce que vous ressentez, mais c'est archi-répandu à votre âge. Je m'explique : vous êtes encore dans la phase où vous vous construisez, vous vous cherchez, vous posez une à une les briques de votre personnalité. Etudes, hobbies, goûts, relations... D'une année sur l'autre, ça peut aller dans une direction,puis un peu dans une autre. Donc, il y a une fragilité naturelle, normale, que tout le monde ressent ou a ressenti avant d'arriver à l'âge de la vie un peu plus stable où votre profil de personnalité non pas se fige mais se pose... Et pour compenser cette fragilité, cette interrogation intérieure (qui suis-je ? suis-je aimable ?) vous vous tournez éperdument vers les autres et vous cherchez dans leurs yeux réponse à toutes vos questions existentielles !! Et en faisant cela, vous vous fragilisez un peu plus, croyant sans cesse voir du rejet là où il n'y a souvent que de l'indifférence, ou bien oui, une réaction de protection car les autres doivent bien sentir que vous n'êtes pas très naturel et que vous mendiez leur attention.

Conseils de croulante : arrêtez un peu de vous regarder le nombril. Vous êtes plein de talents et de qualités (une forte sensibilité) et vous êtes unique, alors pas besoin d'être toujours en quête de votre reflet dans le regard des autres. Mais prenez plutôt le temps de développer justement ces talents (littéraires ou autres), engagez vous dans des activités structurantes, de préférence non solitaires (associations) et également, tournez-vous vers les autres : donnez de votre temps à travers ce que vous passionne dans la vie, soit dans du bénévolat, soit dans de la création, de l'organisation d'évenement, des stages, un projet d'engagement social ou humanitaire ou artistique ou autres...
En faisant ça :
- vous faites éclore vos talents et qualités qui sont encore en germe, donc vous structurez votre personnalité, et vous prenez confiance en vous (en plus sur le plan professionnel, ça ne peut que vous aider)
- vous allez rencontrer des gens dans l'action, dans l'engagement et cela va vous permettre d'avoir des relations naturelles avec les autres, et même, j'ose le mot, adultes (et non plus adolescentes c'est-à-dire tournées uniquement sur un sécurisation affective).
Pas de panique, vous n'avez que des bonnes cartes.
Si ça peut vous aider, éventuellement, pourquoi pas le soutien d'un psy pendant quelques séances, mais uniquement pour aller de l'avant et vers l'extérieur de vous.