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Webdesigner : un métier à la fois artistique et technique




C'est un métier du web qui conjugue les talents artistiques, notamment visuels, et la technicité du numérique. Avec la révolution digitale, le webdesigner a un bel avenir... à condition de rester en veille et en formation permanente.




Webdesigner : un métier à la fois artistique et technique
Trop d'étudiants (et d'étudiantes) éliminent encore les métiers de l'internet de leurs projets d'orientation par ignorance. "Je déteste l'informatique !", "je ne veux pas passer ma vie devant un écran...", "je suis nul en maths..."

C'est ignorer en particulier toute la branche créative et graphique qui permet d'exercer des talents artistiques sur les outils et canaux digitaux. Le webdesigner est un de ces métiers qui n'existaient pas il y a 20 ans et qui offrent aujourd'hui de beaux débouchés.  

Son rôle ? C'est de "dessiner" ou plutôt de concevoir le graphisme d'un site ou d'un produit sur une page web. Pour présenter le métier, laissons la parole à de jeunes pros comme Solène, avec une vidéo du concours "Je filme le métier qui me plait". 

Vidéo : Solène, webdesigneuse indépendante


Des qualités variées : talents visuels, aisance technique, bon relationnel

Comme Solène le souligne, il faut donc avoir une bonne sensibilité visuelle, s'intéresser aux tendances graphiques du moment, ce qui suppose aussi une ouverture culturelle tous azimuts. Si vous aimez faire de la photo, visiter des expos, peindre ou dessiner à vos heures perdues, vous avez sans doute ce talent en vous.

En même temps, il faut donc maîtriser les outils actuels de création en ligne, ce qui veut dire connaître les logiciels professionnels et savoir les utiliser avec aisance, sans penser qu'une fois sorti de l'école, vous travaillerez toute votre vie de la même façon ! 
"Il faut se tenir à jour des nouveaux logiciels de création et ne pas avoir peur de se former sans cesse", soulignent tous les webdesigners.

Enfin, comme le montrent les reportages, le webdesigner doit tenir compte des demandes de ses clients. Il doit donc être à l'écoute, s'imprégner de leurs codes, intégrer leurs contraintes (ce qu'on appelle un "cahier des charges"). Il faut donc avoir des qualités relationnelles, être curieux, patient, et savoir faire des propositions adaptées. Pas question de s'enfermer dans sa tour d'ivoire comme un artiste génial et incompris !


Salarié ou free-lance ? Une palette de possibilités

Le plus souvent, les jeunes designers débutent comme salariés dans une agence spécialisée dans la création de sites web ou de matériel de communication. Ce sont en effet les structures qui offrent le plus d'offres d'emploi de webdesigners.

C'est le cas de la jeune femme dans cette vidéo métier réalisée par Pôle Emploi :

Après quelques années d'expérience, beaucoup de webdesigners choisissent de s'installer à leur compte comme indépendants, ce qui était le cas de Solène dans la première vidéo de cette page.

Grâce au télé-travail, le métier offre alors l'avantage de la souplesse au niveau des horaires et du lieu de travail. Si vous envisagez de vivre à la campagne plus tard, le webdesign est une option sérieuse. Cependant, il faut alors entretenir un réseau de clients : savoir se faire connaître, démarcher des entreprises, se spécialiser...

Enfin, certains webdesigners préfèrent rester salariés pour travailler en équipe. Ils peuvent être recrutés par une grande structure : un média, un groupe bancaire, une école, une fédération professionnelle... Mais ces emplois sont un peu plus rares d'où l'intérêt de pouvoir alors mettre en avant des compétences numériques complémentaires.

De nombreuses évolutions possibles

En effet, si le webdesign est une vraie spécialité, il s'articule avec d'autres métiers assez proches qui peuvent constituer des pistes d'évolution : le webdesigner est proche de l'ergonome, spécialiste de l'expérience utilisateur (UX/UI Design), qui cherche à offrir une navigation simple et fluide sur un site ou une application.

Dans les grandes agences ou les groupes, les deux métiers sont distincts mais dans les petites agences, on demande souvent au webdesigner d'avoir aussi l'oeil de l'ergonome.

Il travaille aussi de près avec l'intégrateur web qui va "coder", c'est-à-dire réaliser techniquement un site web ou une appli avec le langage informatique adapté pour mettre en ligne le visuel imaginé par le webdesigner. Le graphiste web qui maîtrise lui-même ces langages aura donc une corde de plus à son arc pour se mettre à son compte ou créer sa propre agence.

Enfin, il pourra bien sûr évoluer vers le marketing digital et les métiers de la communication, mais aussi la création d'image 3D, de jeux vidéos ou d'applications mobiles. A moins qu'il soit à l'aise dans la coordination, le management, et évolue vers des postes de chef de projet multimédia.

Quelles formations pour ce métier ?

Webdesigner : un métier à la fois artistique et technique
L'avantage, comme pour les "nouveaux" métiers, est que les parcours de formation possibles sont très diversifiés.

Etudes courtes ou longues ?
On peut devenir webdesigner en faisant des études de niveau bac+2, bac+3 ou même bac+5.

Mais on peut aussi bifurquer vers ce métier à partir d'un autre domaine en faisant une spécialisation plus courte, par exemple une licence professionnelle d'un an ou même une formation de quelques semaines à quelques mois ouverte aux décrocheurs ou aux demandeurs d'emploi. Enfin, il existe de plus en plus de formations en ligne...

Graphisme, communication, informatique ou métiers du web ?
Si vous voulez vous former à ce métier après le bac, vous avez le choix entre : 

- la voie artistique : BTS de communication visuelle, école d'art ou de graphisme proposent presque toute une spécialisation webdesign. C'est la voie adaptée en particulier aux bacheliers STD2A (sciences et techologies du design et des arts appliqués) et aux sensibilités artistiques.

- les écoles de communication. Ce sont souvent des écoles privées qui forment à la communication d'entreprise et aux métiers de la publicité, dont le webdesign. Voie adaptée aux bacheliers L, ES, STMG.

- les écoles des métiers du web : IUT ou écoles privées proposent toutes des formations en deux, trois ou cinq ans à l'ensemble des métiers du web avec des spécialisations progressives, parmi lesquelles le webdesign. Intéressant pour acquérir une culture vaste du numérique et pouvoir évoluer plus facilement.

- les écoles ou filières d'informatique. A choisir si vous aimez les maths et l'informatique pure. Votre compétence technique constituera une bonne base pour vous spécialiser dans le webdesign. Voie adaptée aux STI2D, S.

Choisissez donc vraiment la filière qui vous correspond le mieux en terme de goût et de talent et construisez votre projet de façon modulaire.

Quelques formations intéressantes 

Bac+2
- BTS Design graphique option communication et médias numériques (pour bacheliers STD2A, sinon après une mise à niveau Manaa)
- DUT MMI - métiers du multimédia et de l'internet. Pour tous bacheliers notamment S et ES.

Bac+3
- Licence pro activités et techniques de communication spécialité webdesigner : proposée à temps plein ou en apprentissage en 1 an par l'IUT de Mulhouse. Pour les bac+2 informatique ou scientifique ou MMI. La maîtrise d'un langage de programmation est requise.
- Licence pro Design web mobile (Paris 8).
- Bachelor dispensé par une école des métiers du web : EEMI, IIM, HETIC, Supdeweb... pour tous bacheliers.

Bac+5
- Master pro Design d'interface multimédia et internet (Paris 13)
- Mastère d'une école des métiers du web ou d'une école de création graphique.

Formations courtes
- Formations proposées dans toute la France par la Grande école du numérique 
- Formation de La Piscine, à Bordeaux, en 14 semaines

E-learning (formation en ligne)
- Formation de chef de projet multimédia - Desigh en 12 mois avec OpenClassrooms. Débouche sur un titre professionnel certifié niveau bac+3/4.

Les débouchés au rendez-vous ?

Le métier offre de nombreuses opportunités, car il est au carrefour de nombreuses compétences. C'est toutefois un métier "mouvant" qui ne cessera pas d'évoluer en même temps que les supports numériques sur lesquels il s'exerce. Mieux vaut donc être aussi "agile" et prêt à évoluer ou à se remettre en question.

D'autre part pour les jeunes pros qui se lancent dans le webdesigh, les salaires restent modestes, du fait de la concurrence entre agences et entre indépendants. Si vous voulez "muscler" votre profil et accéder à des postes de cadres mieux rémunérés, on attendra de vous des compétences complémentaires en gestion de projet, direction artistique ou... en développement informatique.
1 Février 2018



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