"Pendant 4 mois, j'ai vécu et travaillé dans un hôtel en bord de mer, à Majorque aux îles Baléares, raconte Amandine sur le site du Club Teli. Il s'agissait d’animer les activités pour les clients (aquagym, tir à l’arc, waterpolo, pétanque…) ou de s'occuper des enfants au Mini club, et le soir il y avait les spectacles de danse avec toute l’équipe d’animateurs (...) En seulement 4 mois, j'ai énormément appris, tant sur le plan professionnel que personnel, et je me suis faite des amis incroyables".
Comme Amandine, des milliers de jeunes Européens trouvent ainsi chaque année un job d'été à l'étranger. L'expérience est souvent excellente sur les plans linguistique et humain, mais ne rêvez pas trop quand même : la recherche d'un job à l'étranger est souvent longue et plus complexe que pour un job en France, d'autant qu'il faut remplir un certain nombre de conditions.
Comme Amandine, des milliers de jeunes Européens trouvent ainsi chaque année un job d'été à l'étranger. L'expérience est souvent excellente sur les plans linguistique et humain, mais ne rêvez pas trop quand même : la recherche d'un job à l'étranger est souvent longue et plus complexe que pour un job en France, d'autant qu'il faut remplir un certain nombre de conditions.
Langues : la prime aux multilingues
Mieux vaut bien sûr parler la langue du pays où vous voulez travailler. Pour de nombreux emplois (vente, service dans les bars et restaurants, emploi dans le tourisme, l'accueil), un niveau de langues minimum est requis pour pouvoir être recruté et à l'aise dans le job.
Pour un job en Grande-Bretagne, le niveau d'anglais "intermédiaire" ou "post-intermédiaire" est souvent recommandé (voire exigé). Si vous ne l'avez pas, commencez par des séjours purement linguistiques ou prévoyez un temps plus long que l'été (un séjour d'un an par exemple) : vous pourrez commencer par prendre des cours avant de chercher un job, une formule proposée par certains organismes linguistiques.
Il y a toutefois des jobs qui ne nécessitent pas de parler la langue : tous les travaux agricoles de cueillette par exemple, ou bien les jobs de ménage ou de plonge dans les hôtels-restaurant. Attention, ce sont des jobs très physiques qui exigent d'être en bonne forme.
Pour un job en Grande-Bretagne, le niveau d'anglais "intermédiaire" ou "post-intermédiaire" est souvent recommandé (voire exigé). Si vous ne l'avez pas, commencez par des séjours purement linguistiques ou prévoyez un temps plus long que l'été (un séjour d'un an par exemple) : vous pourrez commencer par prendre des cours avant de chercher un job, une formule proposée par certains organismes linguistiques.
Il y a toutefois des jobs qui ne nécessitent pas de parler la langue : tous les travaux agricoles de cueillette par exemple, ou bien les jobs de ménage ou de plonge dans les hôtels-restaurant. Attention, ce sont des jobs très physiques qui exigent d'être en bonne forme.
Un CV en anglais, allemand, espagnol...
L'envoi du CV dans la langue locale est l'un des premiers obstacles à franchir. Ne vous contentez pas de traduire votre CV français mot à mot, tenez compte des usages de présentation de chaque pays.
Pratique : vous pouvez utiliser le CV créé par Europass, une plateforme qui vous permet de décrire vos qualifications et cela pour toute l'Union européenne. Europass permet aussi d'élaborer son "Passeport de langues" pour décrire en détail ses compétences linguistiques.
Lire aussi : Faire un CV en anglais
L'envoi du CV dans la langue locale est l'un des premiers obstacles à franchir. Ne vous contentez pas de traduire votre CV français mot à mot, tenez compte des usages de présentation de chaque pays.
Pratique : vous pouvez utiliser le CV créé par Europass, une plateforme qui vous permet de décrire vos qualifications et cela pour toute l'Union européenne. Europass permet aussi d'élaborer son "Passeport de langues" pour décrire en détail ses compétences linguistiques.
Lire aussi : Faire un CV en anglais
Un job pour 3 mois au moins
La plupart des recruteurs cherchent des étudiants pour toute la saison d'été, c'est-à-dire au moins deux mois, le plus souvent 3-4 mois, de juin et septembre, voire de mai à octobre.
Il vous faut donc abandonner l'idée de trouver un "job sympa" à Londres uniquement pour un mois (beaucoup de Français rêvent de travailler en juillet pour partir en vacances en août...)
Et d'ailleurs, plus vous pourrez rester longtemps, plus vous aurez d'offres d'emploi, et plus vous progresserez en langue. Vous amortirez mieux aussi le coût du voyage.
Il vous faut donc abandonner l'idée de trouver un "job sympa" à Londres uniquement pour un mois (beaucoup de Français rêvent de travailler en juillet pour partir en vacances en août...)
Et d'ailleurs, plus vous pourrez rester longtemps, plus vous aurez d'offres d'emploi, et plus vous progresserez en langue. Vous amortirez mieux aussi le coût du voyage.
Un gain financier modeste
L'expérience d'un job à l'étranger va enrichir votre CV, votre niveau en langues, votre capacité d'adaptation internationale... mais pas forcément votre porte-monnaie.
En effet même si vous trouvez un job rémunéré, il vous faut décompter le voyage, les coûts de logement et de nourriture, éventuellement les frais d'inscription à un organisme : il ne vous restera finalement pas grand chose. Si vous avez de gros besoins financiers, mieux trouver un job at home.
En effet même si vous trouvez un job rémunéré, il vous faut décompter le voyage, les coûts de logement et de nourriture, éventuellement les frais d'inscription à un organisme : il ne vous restera finalement pas grand chose. Si vous avez de gros besoins financiers, mieux trouver un job at home.
Des astuces pour s'en sortir financièrement
Visez des destinations où l'on est bien payé (par exemple en Norvège) ou bien où les logements ne sont pas trop chers comme Berlin par exemple. A Londres, les logement et la vie sont très chers, et votre salaire vous permettra à peine de financer le quotidien. Les villes du nord de l'Angleterre, comme par exemple Liverpool, sont plus abordables.
Autre bon plan : viser les jobs en camping ou villages-vacances qui permettent d'être logés (et parfois nourris).
Visez des destinations où l'on est bien payé (par exemple en Norvège) ou bien où les logements ne sont pas trop chers comme Berlin par exemple. A Londres, les logement et la vie sont très chers, et votre salaire vous permettra à peine de financer le quotidien. Les villes du nord de l'Angleterre, comme par exemple Liverpool, sont plus abordables.
Autre bon plan : viser les jobs en camping ou villages-vacances qui permettent d'être logés (et parfois nourris).
Les bons plans pour trouver des offres
Le plus dur est bien sûr de trouver votre job...
- Un bon plan est d'adhérer au Club Teli , une association qui cherche à promouvoir la mobilité internationale des jeunes. L'adhésion coûte 40 euros par an et vous donne accès à une foule d'informations (blogs, récits de voyages, adresses), et notamment à des offres d'emplois de jobs d'été, ainsi que de stages à l'étranger, sélectionnées et même notées (de 1 à 5). Les annonces de jobs d'été sont très nombreuses et filtrées par le Club, ce qui permet d'éviter arnaques et déceptions.
- Si vous craignez de vous lancer seul et n'avez aucun contact sur place, vous pouvez passer par un organisme de séjours linguistiques. Privilégiez un organisme agréé par L'Office ou l'Unosel, c'est une garantie de qualité. Exemples : Nacel, Club Langues et Civilisations, Comptoirs des horizons, Eurostages, Silc... Autre organisme : CEI Club des 4 vents qui propose des jobs à Londres et à Dublin.
Avantage : Les possibilités ne couvrent pas seulement les pays européens, mais aussi les Etats-Unis, le Canada, l'Australie ou la Nouvelle-Zélande. L'organisme s'occupe alors de vous trouver le job (!), mais aussi le logement, et il vous guide s'il faut un visa (pour les destinations hors de l'UE). En général il faut rester 8 semaines, avoir un âge minimum (18 ans parfois 16 ans). En contrepartie il faut bien sûr payer l'ensemble des prestations. C'est donc une formule confortable et sécurisante mais assez coûteuse : les frais peuvent en effet être plus importants que le gain du job. Les organismes proposent le même type de prestation pour un stage (en général non payé) dans le secteur professionnel qui vous intéresse.
- Un bon plan est d'adhérer au Club Teli , une association qui cherche à promouvoir la mobilité internationale des jeunes. L'adhésion coûte 40 euros par an et vous donne accès à une foule d'informations (blogs, récits de voyages, adresses), et notamment à des offres d'emplois de jobs d'été, ainsi que de stages à l'étranger, sélectionnées et même notées (de 1 à 5). Les annonces de jobs d'été sont très nombreuses et filtrées par le Club, ce qui permet d'éviter arnaques et déceptions.
- Si vous craignez de vous lancer seul et n'avez aucun contact sur place, vous pouvez passer par un organisme de séjours linguistiques. Privilégiez un organisme agréé par L'Office ou l'Unosel, c'est une garantie de qualité. Exemples : Nacel, Club Langues et Civilisations, Comptoirs des horizons, Eurostages, Silc... Autre organisme : CEI Club des 4 vents qui propose des jobs à Londres et à Dublin.
Avantage : Les possibilités ne couvrent pas seulement les pays européens, mais aussi les Etats-Unis, le Canada, l'Australie ou la Nouvelle-Zélande. L'organisme s'occupe alors de vous trouver le job (!), mais aussi le logement, et il vous guide s'il faut un visa (pour les destinations hors de l'UE). En général il faut rester 8 semaines, avoir un âge minimum (18 ans parfois 16 ans). En contrepartie il faut bien sûr payer l'ensemble des prestations. C'est donc une formule confortable et sécurisante mais assez coûteuse : les frais peuvent en effet être plus importants que le gain du job. Les organismes proposent le même type de prestation pour un stage (en général non payé) dans le secteur professionnel qui vous intéresse.
Chercher un job sur Internet ou partir à l'aventure
Pour chercher seul votre job à l'étranger, vous pouvez trouver de nombreuses offres d'emploi sur des sites internet spécialisés :
www.summerjobs.com (surtout pour les USA),
www.anyworkanywhere.com ( pour la Grande-Bretagne),
www.seasonworkers.com (travaux saisonniers),
www.coolworks.com (jobs orientés plein air et aventure dans des parcs naturels, du grand canyon à l'Antarctique), www.pickingjobs.com ( jobs de cueillette tout autour du monde).
www.hoteljobswop.com (jobs dans l'hôtellerie-restauration)
Bien sûr, tous ces sites sont en anglais. Il faut donc bien maîtriser la langue, et se renseigner sur les conditions pour vous assurer que l'annonce est sérieuse.
Vous pouvez aussi prendre votre sac à dos, et partir chercher sur place. Valable si vous connaissez un peu le pays, avez un point de chute et de l'argent en poche. En Grande-Bretagne, vous pouvez trouver un job en deux-trois jours, à condition d'être prêt à travailler à peu près partout. Toutefois, nous vous conseillons de vous munir des adresses des associations et des organismes où vous pouvez trouver des offres d'emploi (voir ci-dessous).
Pour les destinations non européennes, le passage par un organisme s'impose pour obtenir les visas nécessaires. Si vous voulez partir plusieurs mois, pensez à la formule du visa Vacances-Travail .
www.summerjobs.com (surtout pour les USA),
www.anyworkanywhere.com ( pour la Grande-Bretagne),
www.seasonworkers.com (travaux saisonniers),
www.coolworks.com (jobs orientés plein air et aventure dans des parcs naturels, du grand canyon à l'Antarctique), www.pickingjobs.com ( jobs de cueillette tout autour du monde).
www.hoteljobswop.com (jobs dans l'hôtellerie-restauration)
Bien sûr, tous ces sites sont en anglais. Il faut donc bien maîtriser la langue, et se renseigner sur les conditions pour vous assurer que l'annonce est sérieuse.
Vous pouvez aussi prendre votre sac à dos, et partir chercher sur place. Valable si vous connaissez un peu le pays, avez un point de chute et de l'argent en poche. En Grande-Bretagne, vous pouvez trouver un job en deux-trois jours, à condition d'être prêt à travailler à peu près partout. Toutefois, nous vous conseillons de vous munir des adresses des associations et des organismes où vous pouvez trouver des offres d'emploi (voir ci-dessous).
Pour les destinations non européennes, le passage par un organisme s'impose pour obtenir les visas nécessaires. Si vous voulez partir plusieurs mois, pensez à la formule du visa Vacances-Travail .
Les contacts pour touver un job, pays par pays
Plusieurs organismes associatifs ou publics peuvent vous aider et même vous proposer des formules "clés en mains" :
Grande-Bretagne :
- Le centre Charles-Péguy de Londres est une association soutenue par le gouvernement français pour aider à l'accueil des Français à Londres. https://centrecharlespeguy.wordpress.com/
tél. : +44 (0)207 749 7715 ou par e-mail : info@centrecharlespeguy.co.uk
On y trouve des offres d'emploi, des ateliers pour faire son CV, des pistes de logement, mais il faut se rendre sur place pour bénéficier de ces services.
Il est aussi lié à un organisme linguistique, le CEI, dont les services (jobs, logement, cours de langues) sont payants et pas forcément justifiés.
- Le French American Center propose le programme "Live in England" pour un emploi (hôtellerie, informatique ou la vente-marketing) et un logement dans le nord de l’Angleterre. contact : 4, rue Saint-Louis, 34000 Montpellier, tél. 04.67. 92.30.66, (www.frenchamericancenter.com).
Québec :
- l'association France-Québec (www.france-quebec.asso.fr) offre diverses formules de jobs, comme la cueillette des pommes, un programme d’échanges pour des jobs d’été en mairie, et aussi des stages en auberge de jeunesse.
- L’OFQJ (Office franco-québécois pour la jeunesse) propose des offres d’emploi (et de stages) au Québec et dispose de programmes pour faciliter les recherches et les démarches. 11, passage de l’Aqueduc, 93200 Saint-Denis, tél. 01.49.33.28.50, www.ofqj.org.
Etats-Unis :
- le French American Center propose, moyennant des frais d’inscription (800 euros), des jobs "clés en main" dans des camps de vacances ou des familles, via le programme "Camp America" pour travailler dans des colonies de vacances (neuf semaines). Possibilités de stages au pair pour les 18-25 ans (nourris, logés, argent de poche et cours de langue payés par la famille). Attention, le permis de conduire est obligatoire pour les États-Unis. www.frenchamericancenter.com.
Allemagne :
- L’OFAJ (Office franco-allemand pour la jeunesse) propose différentes formules, dont un système de bourse « job dans la ville jumelée » pour des emplois en entreprise, association ou municipalité d’une durée minimale de quatre semaines. Montant : de 150 à 300 euros + frais de voyage. OFAJ : 51, rue de l’Amiral-Mouchez, 75013 Paris, www.ofaj.org.
A lire également : Notre article sur les jobs d'été en France
Article remis à jour le 23 mars 2015
Grande-Bretagne :
- Le centre Charles-Péguy de Londres est une association soutenue par le gouvernement français pour aider à l'accueil des Français à Londres. https://centrecharlespeguy.wordpress.com/
tél. : +44 (0)207 749 7715 ou par e-mail : info@centrecharlespeguy.co.uk
On y trouve des offres d'emploi, des ateliers pour faire son CV, des pistes de logement, mais il faut se rendre sur place pour bénéficier de ces services.
Il est aussi lié à un organisme linguistique, le CEI, dont les services (jobs, logement, cours de langues) sont payants et pas forcément justifiés.
- Le French American Center propose le programme "Live in England" pour un emploi (hôtellerie, informatique ou la vente-marketing) et un logement dans le nord de l’Angleterre. contact : 4, rue Saint-Louis, 34000 Montpellier, tél. 04.67. 92.30.66, (www.frenchamericancenter.com).
Québec :
- l'association France-Québec (www.france-quebec.asso.fr) offre diverses formules de jobs, comme la cueillette des pommes, un programme d’échanges pour des jobs d’été en mairie, et aussi des stages en auberge de jeunesse.
- L’OFQJ (Office franco-québécois pour la jeunesse) propose des offres d’emploi (et de stages) au Québec et dispose de programmes pour faciliter les recherches et les démarches. 11, passage de l’Aqueduc, 93200 Saint-Denis, tél. 01.49.33.28.50, www.ofqj.org.
Etats-Unis :
- le French American Center propose, moyennant des frais d’inscription (800 euros), des jobs "clés en main" dans des camps de vacances ou des familles, via le programme "Camp America" pour travailler dans des colonies de vacances (neuf semaines). Possibilités de stages au pair pour les 18-25 ans (nourris, logés, argent de poche et cours de langue payés par la famille). Attention, le permis de conduire est obligatoire pour les États-Unis. www.frenchamericancenter.com.
Allemagne :
- L’OFAJ (Office franco-allemand pour la jeunesse) propose différentes formules, dont un système de bourse « job dans la ville jumelée » pour des emplois en entreprise, association ou municipalité d’une durée minimale de quatre semaines. Montant : de 150 à 300 euros + frais de voyage. OFAJ : 51, rue de l’Amiral-Mouchez, 75013 Paris, www.ofaj.org.
A lire également : Notre article sur les jobs d'été en France
Article remis à jour le 23 mars 2015