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Audioprothésiste : un métier paramédical qui monte




L'audioprothésiste aide tous ceux qui ont des difficultés d'audition en les appareillant. Métier paramédical à la fois technique et relationnel, ses débouchés sont en augmentation. Et il est accessible en trois ans après le bac.




Après deux ans d'éco-gestion à la fac, Denis, 22 ans, se cherchait un métier qui conduise à l'emploi. Il est aujourd'hui étudiant au Centre de préparation parisien du diplôme d'Etat d'audioprothésiste (CPDA), et heureux de son choix : "Je sais où je vais. Les études sont variées et me plaisent car on fait de la technologie, de l'anatomie, de la psychologie"...

Une fois diplômé, Denis pourra trouver un poste d'audioprothésiste salarié dans un centre privé de correction auditive, ou bien un centre spécialisé pour la rééducation de l'enfant. Un peu plus tard, il pourra s'il le souhaite ouvrir son propre cabinet en libéral.

Etre précis, rigoureux, mais aussi pédagogue et chaleureux

Comme d'autres professions paramédicale, la mission séduit par sa double facette : technique et humaine. Ce spécialiste de l'audition doit d'abord établir un diagnostic des problèmes d'audition en faisant un audiogramme. Les outils informatiques sont omniprésents.
Puis il lui faut conseiller le patient et lui faire fabriquer l'appareil de correction le plus adapté.

Il faut donc être rigoureux, précis, minutieux. Mais pas uniquement. Les qualités relationnelles (certains diront commerciales) sont essentielles, d'une part pour rassurer celui qui vient consulter, et surtout lui expliquer pas à pas ce qu'on lui propose. "Avec les personnes âgées, il est important de bien expliquer comment régler l'appareil". Plusieurs consultations sont en général nécessaires, ce qui doit permettre de nouer une relation de confiance.

Avec les enfants, il faut en plus soigner les relations avec la famille. "Les consultations prennent trois fois plus de temps", explique Nathalie Lafleur, qui exerce en libéral à Paris et a choisi avec bonheur de se spécialiser en appareillage pédiatrique.

Le témoignage vidéo de Pauline, jeune audioprothésiste


Un métier d'avenir aux larges débouchés

Encore peu connu il y a quelques années, le métier doit faire face à de plus en plus de demandes : celles des personnes âgées d'abord, dont la durée de vie s'allonge. Celles des malentendants qui sont 5,5 millions en France et dont 15% seulement portent un appareil. Celles aussi de tous ceux qui ont abîmé prématurément leurs oreilles en écoutant de la musique. Ils vont être de plus en plus nombreux à venir frapper à la porte des cabinets d'audioprothèse.

Il faut dire aussi que les progrès de la miniaturisation et de l'électronique permettent de proposer des appareils de correction de plus en plus discrets et efficaces.

Enfin, contrairement à d'autres professions de santé où les écoles sont trop nombreuses (par exemple en ostéopathie), la profession a su limiter ses effectifs : il n'y a que six établissements en France qui délivrent le diplôme d'Etat et un seul à Paris. En région parisienne, la profession manque carrément de recrues.

Comment se former ?

En trois ans après le bac, en préparant le diplôme d'Etat d'audioprothésiste dans l'un des six centres de formation français à Paris, Lyon, Rennes, Fougères, Nancy, et Montpellier. Cinq de ces centres sont publics, en général liés à l'université (UFR de pharmacie souvent), seul celui de Fougères est consulaire.

L'admission se fait sur concours, après un bac S de préférence. Il n'y a pas de numerus clausus comme en médecine ou kiné, mais les promotions sont peu nombreuses.

L'examen d'entrée est basé sur le programme de terminale S : épreuves écrites de maths, physique, biologie, un oral de culture générale et un test psychotechnique.

On peut par la suite faire une spécialisation d'un an via un Diplôme d'université (DU). Après quatre ans d'exercice, un audioprothésiste peut aussi passer le concours de cadre de santé pour exercer des responsabilités dans la Fonction publique hospitalière. La préparation du concours se fait en un an dans les hôpitaux publics.

Les adresses des centres de formation

- Paris, CPDA, 5 rue du Vertbois :  http://cpda.cnam.fr/

- Montpellier (UFR sciences pharmaceutiques) www.univ-montp1.fr

- Fougères : Ecole d'audioprothèse J.E. Bertin, tél. 02 99 94 75 00), école liée à la chambre de commerce. http://ecoleaudioprothese.saintmalofougeres.cci.fr

- Nancy (UFR sciences pharmaceutiques) www.phama.uhp-nancy.fr

- Lyon : Institut des sciences et techniques de la réadaptation, 8 av. Rockefeller www.istr.univ-lyon1.fr

- Rennes (fac de médecine Rennes 1) : http://www.medecine.univ-rennes1.fr
20 Juin 2017



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1.Posté par Boisson jean-marie le 20/06/2017 09:53
Vos présentations des métiers comme orthoptiste ou audioprothésistes sont très bien faits mais il faudraitmettre à jour les adresses des universités de formation. En effet, par exemple, Montpellier 1 un est désormais université de Montpellier.

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