Le plaisir, est-ce un frein ou un tremplin pour le bonheur ?

 Alix
Mardi 8 Avril 2008

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Le 15 mai 2008, Les Conversations Essentielles organiseront un nouvel événement-débat à Paris aux Bains Douches : 'un café nommé plaisir'. Ce sera l'occasion de parler du plaisir sous toutes ses formes : plaisir des mots, plaisir de bouche, plaisir charnel, plaisir d'offrir, plaisir d'amour, plaisir de courir, d'écrire, de séduire, de rencontrer, d'écouter, d'échanger...
'Réussir ma vie' s'associe aux Conversations Essentielles et vous propose dès aujourd'hui d'entamer la conversation : la recherche de plaisir a t-elle un sens ? A quel moment cette quête nous prive-t-elle de nos libertés et nous rend dépendants (toxicomanie, alcoolisme, boulimie...) ? Pour être heureux, faut-il poser des limites à notre recherche de plaisir ? Le plaisir est-il un frein ou un tremplin au bonheur ? Cette sensation agréable est-elle le reflet du bonheur ou seulement un substitut ?
Mai 68 a libéré le plaisir, mais n?en sommes nous pas devenus esclaves ? La société est-elle moteur et/ou modérateur de notre recherche de plaisir ? La publicité propose t-elle ou impose t-elle de nouveaux plaisirs ?



« Le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages » (Jules Barbey d?Aurevilly)



 Pivoine
Mardi 8 Avril 2008

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La 1ère chose qui me vient à l'esprit, c'est que le plaisir est une bonne chose. Après la méfiance face au plaisir qui a sévi pendant les siècles de jansénisme, ce n'est pas parce qu'il prendrait presque 'trop de place' aujourd'hui qu'il faut en oublier la réalité : le plaisir, c'est bon. Et pourtant, c'est vrai que comme vous le dites, trop de plaisir peut être néfaste : alcoolisme, boulimie, addictions sexuelles... Dans ces pathologies, on est devenu esclave du plaisir. Et finalement, une fois celui-ci consommé à l'excès, il laisse la place à l'amertume et donc au déplaisir. Drôle de paradoxe !
Y aurait-il un 'seuil' à ne pas dépasser et comment le situer ? Finalement, est-ce qu'à partir du moment où le plaisir peut devenir une souffrance, pour moi (amertume, sentiment de culpabilité, mal-être, enfermement, mauvaise image de moi...) comme pour l'autre (refus de la rencontre, évitement, culpabilité...), cela ne pourrait-il pas être un signe qu'on a dépassé la 'mesure' ?
 Julie
Mardi 8 Avril 2008

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En tout cas, j'ai remarqué une chose : depuis que je suis amoureuse de Victor, j'ai tout le temps envie de lui faire plaisir.
C'est quoi alors la différence avec le bonheur ?
 Louis
Mardi 8 Avril 2008

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le plaisir, c'est immédiat : on décide de se faire plaisir. Mais peut-on décider d'être heureux ? Est-ce parce qu'on l'a décidé qu'on va être heureux ?
 Magali
Lundi 14 Avril 2008

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Plaisir et bonheur. Est-il possible de séparer absolument ces deux notions? Que serait un bonheur dans une absence de plaisir? Que serait le plaisir seul, entouré de néant ou de tristesses, déceptions, horreurs?
Mais quel rapport auraient-ils alors? Le plaisir serait le moyen d'atteindre le bonheur, qui serait le but ultime? Une hiérarchie est-elle possible ou souhaitable entre plaisir et bonheur? Ou bien sont-ils deux facettes d'un bien plus grand encore? L'amour par exemple?
Mais qui est l'homme, qu'est-il pour avoir été fait être de plaisir, être érotique par exemple? Car il semblerait que seul l'homme soit être de plaisir et de bonheur. Bonheur et plaisir ont-ils donc lien avec la raison? l'esprit? l'affectivité? la conscience? Avec, alors, la liberté?
 Puki
Mardi 15 Avril 2008

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Le plaisir est passagé. Le bonheur dure dans le temps. Le plaisir est un bref moment où le corps exulte, le bonheur est un état calme et serein, de paix intérieure et de fécondité. Loin de moi l'idée de condamner le plaisir, à la manière de ces nevrosés de Port-Royal. Nan, le plaisir est bon. S'il est fait pour quelque chose de bien. Le plaisir de manger est bon, il nous permet de survivre, et c'est pas peu. Le plaisir sexuel est bon, il nous permet de mieux nous aimer et de donner la vie. Le plaisir de boire un coup est bon, il nous permet de fêter l'amitié autour d'une table ou sur un zinc. Là le plaisir donne le bonheur, parce qu'il est moyen, et non fin. Mais le plaisir est sale, lorsqu'il s'agit de se piquer seul dans son coin. Lorsqu'il s'agit de tirer son coup et puis c'est tout. De se la coller au point d'en être égoïste d'ivresse (et accesoirement de salir la moquette). Il est mauvais lorsqu'on le recherche pour lui même finalement, lorsqu'on ne veut que lui. Et c'est là où il rend malheureux, où on en devient l'esclave. Objet, non plus sujet. Ainsi, le plaisir est un tremplin vers le bonheur, si on sait que le bonheur n'est pas le plaisir lui-même.
 Paul
Samedi 10 Mai 2008

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Je trouve cette discussion très intéressante. Je suis pas un philosophe, mais se qui est sur c'est que le Bonheur, est un concept compliqué, et abstrait. La preuve, il y a plusieurs écoles de pensées sur le bonheur. Par contre contre le plaisir est concret et immédiat, et est à la porté de tout le monde. ne nous en privons pas alors !!!
 Manu
Vendredi 6 Juin 2008

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Je suis allé à la soirée au bain douche sur le plaisir. C'était une soirée sympas avec un sujet intéressant, des intervenants venants d'univers différents qui ont permis d'aborder des notions très larges du sujet.
Je n'aime pas tellement aller en boîte de nuit, car je reproche que l'on ne peut pas discuter. J'ai trouvé l'idée bonne de se réunir dans un lieu comme celui-ci.
J'ai entendu dire qu'il y avait une nouvelle soirée de prévue sur le tème de la musique, je serai content de pouvoir y participer, connaissez-vous le lieu e la date?
Mercredi 1 Novembre 2017

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C'est toujours difficile de trouver son bonheur et il faut faire beaucoup des efforts dans la vie pour y atteindre.