L’arrivée de Mehdi, hier, fut également toute une histoire qui vaut le coup d’être raconté. Mehdi est un de mes meilleurs amis de l’INSA, de la même promo, et maintenant diplômé (certains prennent moins de retard que d’autres…). Il est venu il y a 2 ans à Rio avec cama et pech (également de la « famille »), dans le cadre du même échange universitaire, à la PUC. Il revient maintenant pour retrouvé Jennifer, sa copine brésilienne, et chercher du travail !

Me voila donc chez moi, à 20h, sur les hauteurs de santa Teresa. Je viens d’arriver. 1 heure auparavant je découvrais le lieu, et en 2 minutes je « signais » le bail (un billet de 50 reais). Je repars à l’auberge, 5 min plus loin pour récupérer mes affaires. Arrivé là bas on me demande de payer une nuit supplémentaire, pour cause de check out tardif (ceux qui sont déjà allez en AJ connaissent).

Et c’est parti pour ma première engueulade en portugais (c’était légitime, je vous rassure). Au bout d’une demi heure j’obtiens satisfaction et me retourne, accroché sur le coté du « bonde » dans mes nouveaux quartiers. Arriver la bas j’ai le bonheur de voir que tous ceux qui habitent autours de moi sont des brésiliens, aiment la samba, et boivent (et vendent !) des bières. Et moi qui avait rendez vous à ipanéma pour le début de soirée… Je me retrouve « coincer » dans une sortent d’apéro le long du balcon.

« Libéré » à 23h je pars en bus. Je vous passe la rencontre, en chemin, avec cet architecte brésilien parlant français, qui à préféré « perdre » 20 min de son temps pour m’indiquer et m’emmener à l’arrêt du bus express que je ne connaissais pas. 30 min plus tard, à 1 bloc de la mer, dans une colloque d’étranger, la soirée
bas son plein. Mais quel malaise ! Moi qui passe de cet apéro, dans le gaz de santa Térésa, avec que des « noirs », locaux, à cette apéro dans un bel
immeuble ipanémien, entouré d’étrangers, blancs, ça fait bizarre. Des bonnes discussions tout de même.

Je préfère donc partir à 2h, à la recherche d’un bus pour l’aéroport. Mehdi arrivait à 5h. Et là, petit soucis, pas de bus avant 5h. Le taxi coutait 60 reals.

Suivant les conseilles « éclairé » d’un conducteur de bus, me voila parti pour la zona norte en direction de l’aéroport, mais pas vraiment à coté ! Après 45 min de discussion avec Isabelle, brésilienne mariée de 30 ans, je débarque à Bonsucesso, la gare…(ca vaut le coup de regarder sur google map !). Le quartier semble….gazif ! De là je devais prendre un van qui me rapprochait de l’aéroport, puis le taxi pour finir. Histoire de faire local, et j’avais le temps, je vais prendre une bière à la « baraca » en face de la gare. Idée inspirée car de là j’ai sentis le danger qui m’entourait, mais je restais «à l’abri » avec les locaux.

Idée moins inspiré quand un carioca de 50 ans, carrure Oliver Merle, sacrément atteint par la cerveja, ne voulait pas que je parte… l’ancien croyait que je venais pour chercher de la drogue. Quand je lui expliquais que je tentais tout simplement d’allez à l’aéroport il m’a qualifié de « maloco » fou. La discussion a forcément dévié, et j’ai préféré prendre un taxi (de là, que 20 reais) quand le grand gaillard a commencé à me faire des « avances ».

Mais le taxi, lui, était bien avec ces potes de la baraca, c’est donc à 4h30 qu’on a tranquillement pris la direction de l’aéroport. Je suis arrivé à peine en retard pour accueillir Mehdi et retrouvé Jennifer, sa copine. Ca faisait plaisir !