J’ai déjà croisé la plupart d’entre vous depuis mon retour. Mais le texte permet d’aller plus loin dans la réflexion, et la peur d’oublier m’incite à tout mettre sur papier. C’est aussi plus simplement le plaisir de l’écriture qui perdure….

Cette 4ème partie peut paraitre superflue, mais sans elle les 3 autres ne prendront pas tout leur sens. C’est un peu la conclusion de mon voyage. Et je ne pouvais pas faire l’impasse sur ces 2 derniers mois brésiliens qui ont tant fait évoluer les raisonnements de ma petite tête …

60 jours bien différents des précédents…

Ce fut le temps des voyages, de la maitrise du portugais, de la découverte d’un Rio en version plus solitaire que j’ai ensuite fait découvrir à des amis, à trois reprises… Ce fut le temps de l’évolution des connaissances en amitiés réelles, d’une quinzaine mouvementé dans le Nordeste, d’une vraie vie de brésilien…

Je vous assure, une belle conclusion !

J’ai le sentiment d’avoir vécu une histoire « complète », l’impression du « devoir accomplis ». Je maitrise dorénavant la langue et la culture. Imaginez vous, moi qui ne tient pas 10 seconde en place, je me suis surpris vivre au rythme d’un brésil de décembre sous le soleil de l’été tropical. Des vacances « agréables » pour rester sobre...

J’ai aussi vécu mon dernier semestre d’étude. Mon retour coïncide avec un stage de 6 mois concluant 7 ans de dur labeur à l’INSA (les connaisseurs savent ce que s’est !) … Le diplôme, puis le monde du travail et toutes ses conséquences…

Le retour en France...

Sur beaucoup de plan le retour en France apparait bien difficile : 30°C de différence, des vacances sans contraintes aux réalités du travail, du quotidien de l’étudiant d’échange plongé dans une culture de VIE à la mentalité française refermée, suffisante, presque blasée. D’une langue à une autre, de Rio de Janeiro à Toulouse (ca ya pire, j’aurais pu débarquer à Angoulême…), de l’excitation de l’inconnu au quotidien sans surprise. Beaucoup de raisons de ne pas rentrer. Je comptais depuis quelques temps les jours qu’il me restait à vivre au brésil !

Heureusement, ce sentiment laisse vite la place aux souvenirs de la famille et des amis qu’on retrouve, à l’envie de partager l’expérience vécu, au plaisir de reprendre les passions qui rythmaient la vie d’avant… Ce retour me permet également d’engager de nouveaux projets : l’arbitrage et l’entrainement de rugby, le souhait d’une vie politique, de la création d’entreprises et de plein d’autres projets qui ne manqueront pas de fleurir …

La découverte d’un « nouveau monde » m’a fait beaucoup réfléchir sur ma façon de vivre. J’ai tiré de nombreux bilans, j’ai enrichi mes opinions sur de vastes sujets, j’ai souvent changé d’avis…