Dans son essai Elisabeth Badinter reprend l’étendard féministe du combat.
Dés avant sa sortie ( prévue le 12 février ) la polémique ferait déjà rage. Et pour cause elle met le doigt sur une question qui est bel et bien au cœur de la société mais avant tout au cœur de chaque femme : Puis-je être une femme (sous-entendu « libre », sous-entendu « comme un homme ») et une mère ?

Un constat.
La crise met en évidence que les femmes souffrent toujours de cette différence de traitement de la part des milieux politiques, économiques et professionnels. La femme doit aujourd’hui faire face à la précarité, au chômage, ou aux longues journées de travail non reconnues ($) à leur juste valeur, tout en gérant cette éternelle question, femme (active) et/ou mère ? Les allemandes auraient fait leur choix en renonçant à la maternité.
Un combat.
A l’antenne de Nicolas Demorand (France Inter), lors de la promo de son livre, Elisabeth Badinter met en évidence deux aspects de son combat :
-la responsabilité d’une part des choix politiques ne permettant pas à la mère de résoudre ce problème (manque de crèches et coût des modes de garde, congés maternité trop court, partage de la parentalité avec les père déséquilibrée, …).
-une idéologie naturaliste qui revendiquerait i[« une sagesse primitive (…) où il faudrait avoir une attitude de soumission face à la nature et où on ferait passer la nature avant la liberté féminine. (…) Cette obsession du respect de la nature [serait] si grand qu’on est prêt à une régression radicale de la vie féminine. »]i
Ainsi, cette idéologie se cristalliserait autour d‘épiphénomènes telles que le retour à l’allaitement , et l’hésitation face à la pilule contraceptive ou au bénéfice de la péridurale... Progrès dont les conséquences néfastes seraient essentiellement politiques. (Les cancers, migraines, maux de dos, brutalité de la séparation mère/enfant , ... n'étant que des arguments idéologiques empêcheurs d'égaliter en rond !)
Et voilà comment depuis des millénaires la femme est victime d’un partage des tâches lié au fait de son obligation de mettre au monde les générations suivantes.
« Dés qu’elle est mère la femme est coupable. » Coupable d'allaiter, ou non selon les époques, coupable de travailler, ou de rester chez elle, car non productive. Il est certain qu’aucune ne sera insensible à ce discours.
La crise met en évidence que les femmes souffrent toujours de cette différence de traitement de la part des milieux politiques, économiques et professionnels. La femme doit aujourd’hui faire face à la précarité, au chômage, ou aux longues journées de travail non reconnues ($) à leur juste valeur, tout en gérant cette éternelle question, femme (active) et/ou mère ? Les allemandes auraient fait leur choix en renonçant à la maternité.
Un combat.
A l’antenne de Nicolas Demorand (France Inter), lors de la promo de son livre, Elisabeth Badinter met en évidence deux aspects de son combat :
-la responsabilité d’une part des choix politiques ne permettant pas à la mère de résoudre ce problème (manque de crèches et coût des modes de garde, congés maternité trop court, partage de la parentalité avec les père déséquilibrée, …).
-une idéologie naturaliste qui revendiquerait i[« une sagesse primitive (…) où il faudrait avoir une attitude de soumission face à la nature et où on ferait passer la nature avant la liberté féminine. (…) Cette obsession du respect de la nature [serait] si grand qu’on est prêt à une régression radicale de la vie féminine. »]i
Ainsi, cette idéologie se cristalliserait autour d‘épiphénomènes telles que le retour à l’allaitement , et l’hésitation face à la pilule contraceptive ou au bénéfice de la péridurale... Progrès dont les conséquences néfastes seraient essentiellement politiques. (Les cancers, migraines, maux de dos, brutalité de la séparation mère/enfant , ... n'étant que des arguments idéologiques empêcheurs d'égaliter en rond !)
Et voilà comment depuis des millénaires la femme est victime d’un partage des tâches lié au fait de son obligation de mettre au monde les générations suivantes.
« Dés qu’elle est mère la femme est coupable. » Coupable d'allaiter, ou non selon les époques, coupable de travailler, ou de rester chez elle, car non productive. Il est certain qu’aucune ne sera insensible à ce discours.

La solution d’Elisabeth Badinter
Devant le constat que dans l’histoire, tous les combats n’ont trouvé de solution que dans la culpabilisation, Elisabeth Badinter évoque rapidement la culpabilisation des autorités politiques régionales comme mode d’attaque, et finit par s’entendre dire, avec un sourire gêné, au micro de Nicolas Demorand que ce conflit devait trouver son issue par la "seule arme", l’unique moyen de la culpabilisation des pères.
Pour l’anecdote, elle répondait ainsi à une auditrice condamnant la discrimination des femmes à travers une publicité présentant un assouplissant doux …comme une maman ! et souhaitant voir légifèrer à ce sujet … (sans commentaire).
Devant le constat que dans l’histoire, tous les combats n’ont trouvé de solution que dans la culpabilisation, Elisabeth Badinter évoque rapidement la culpabilisation des autorités politiques régionales comme mode d’attaque, et finit par s’entendre dire, avec un sourire gêné, au micro de Nicolas Demorand que ce conflit devait trouver son issue par la "seule arme", l’unique moyen de la culpabilisation des pères.
Pour l’anecdote, elle répondait ainsi à une auditrice condamnant la discrimination des femmes à travers une publicité présentant un assouplissant doux …comme une maman ! et souhaitant voir légifèrer à ce sujet … (sans commentaire).
Mais tournons nous un peu vers nos fameux papas , méchants pas beaux !
Nous avons à nos côtés ce fameux bonhomme. Monsieur rentre du boulot, il embrasse toute sa petite famille (et il pique ! ben oui quoi c’est un mec et Soupline n’y peut rien !), après ses - au mieux 8 heures, au pire 14 heures - de travail, où on lui a demandé d’être compétent, autoritaire, efficace, rentable, intelligent, drôle (c’est vendeur !) mais aussi humain, à l’écoute, compréhensif… (y a pas de raison et l’égalité des sexes alors !)
Et alors il va falloir le culpabiliser de ne pas avoir donné le sein, changé les couches, fait la purée, donné le bain, passé l’aspi, appelé la nounou et j’en passe…
Ah ça c’est sûr … ça ne va pas être dur de le culpabiliser ! Vous avez ainsi trouvé le meilleur moyen au mieux d’en faire un misogyne, ou encore un homo, au pire de lui ouvrir grand les portes de la liberté … Et là vous serez fière d’être enfin, une femme et une mère libre !
Seule… mais libre ! Quoi que ...
Merci à Gaëlle une auditrice ayant rappelé que dans le sein et dans la purée de brocolis bio ou non, il y a avait aussi … de l’AMOUR !
Nous avons à nos côtés ce fameux bonhomme. Monsieur rentre du boulot, il embrasse toute sa petite famille (et il pique ! ben oui quoi c’est un mec et Soupline n’y peut rien !), après ses - au mieux 8 heures, au pire 14 heures - de travail, où on lui a demandé d’être compétent, autoritaire, efficace, rentable, intelligent, drôle (c’est vendeur !) mais aussi humain, à l’écoute, compréhensif… (y a pas de raison et l’égalité des sexes alors !)
Et alors il va falloir le culpabiliser de ne pas avoir donné le sein, changé les couches, fait la purée, donné le bain, passé l’aspi, appelé la nounou et j’en passe…
Ah ça c’est sûr … ça ne va pas être dur de le culpabiliser ! Vous avez ainsi trouvé le meilleur moyen au mieux d’en faire un misogyne, ou encore un homo, au pire de lui ouvrir grand les portes de la liberté … Et là vous serez fière d’être enfin, une femme et une mère libre !
Seule… mais libre ! Quoi que ...
Merci à Gaëlle une auditrice ayant rappelé que dans le sein et dans la purée de brocolis bio ou non, il y a avait aussi … de l’AMOUR !

Suite du débat à venir sur chausson et potiron.
La femme et la mère (2). Un conflit: quelles solutions?
La femme et la mère (2). Un conflit: quelles solutions?
Rédigé par Milène Rapp le Vendredi 12 Février 2010 à 12:26
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Milène Rapp

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Devenir maman c'est peut-être naturel, mais ensemble, c'est plus facile !
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