Week end à Buzios !

Jérémie Loevenbruck

Week end à Buzios !
Ce week end, c’est Buzios : une presqu’ile à 2h de Rio, une quinzaine de plage magnifique autour d’un petit village qui devait a l’époque n’être que de pécheurs… Des belles rue pavées, des façades neuves, des boutiques pour milliardaire, tout simplement la ville la plus cher de brésil visité jusqu’à maintenant. Un week end seul de retour sur les traces de ces 2 jours passés 2 ans auparavant lors de mon premier voyage de 10 jours à Rio. Je n’avais pas aimé.


Week end à Buzios !
Je retrouve un Buzios de feriadão (week end de 3 jours prisé des riches cariocas qui s’échappent de la mégapole), le rendez vous de la jeunesse dorée. Le site est vraiment magnifique, des villas isolées sont toutes plus belle les une que les autres. La ville est grande mais garde son aspect petit village. Ici, pas de violence, tout est propre, du moins d’apparence.

Je me souviens alors de ces 3 jours à morro de são paulo (Bahia) où je m’étais fait « agresser » alors que j’avais cette même impression de tranquillité. Une discussion avec l’un des barmans du village me confirme la similitude entre les deux endroits. Le tourisme a fait augmenter le coup de la vie et les populations locales qui n’ont pas pris le virage du tourisme se voient repoussées à la périphérie de la ville. Mais, au cœur d’une presqu’ile, dur de cacher cette misère.

En y faisant attention, pas si compliqué de la trouver…

Week end à Buzios !
Durant la saison haute, ce barman me disait qu’ n’y avait pas assez de monde pour travailler. De nombreux brésiliens débarquait chaque été pour travailler dans les bars, les hôtels, les magasins. Les salaires sont bien plus élevés qu’ailleurs. On y retrouve cette vie de saisonnier que l’on connait bien en France.

Tout cela m’a donc laissé ce sentiment très partagé. J’ai rencontré cette population de la PUC, par exemple ce groupe de jeune femme médecin de Sao Pãulo, très riche. Des brésiliens qui restent sympathique autour de la piscine à partager leurs bières fraiches… Mais qui paraissent plus inaccessible quand il s’agit de payer 150 reais (équivalaient 150 euros) l’entrée en boite. J’ai vu des plages magnifiques, une ville bien entretenue. Mais il manquait vraiment ce cachet authentique.
Ca donne une ville en sur jeu, faite de surconsommation, un peu malsaine…


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