Premiers pas à Rio !

Jérémie Loevenbruck

L'arrivée mouvementé

Premiers pas à Rio !
Me voilà enfin fraichement débarqué à Rio. L’arrivée, à minuit à l’aéroport, résume bien ce qu’est le brésil : un taxi, négocier, partager avec un couple, où le chauffeur doit s’arrêter toute les 5 min, emballement du moteur oblige, moi qui n’ai pas d’espèces essayant 10 distributeurs qui ne marchaient pas, aux 4 coins de la ville, et pour se retrouver finalement dans une auberge de jeunesse « full » où l’on m’a gentiment indiqué l’adresse d’un autre hotel…Ce moment, à 2h du mat, une fois l’hébergement trouvé, où je paye le café au taxi, toujours souriant, qui devait refaire 40 km pour allez se coucher, restera un très bon souvenir.

Bref du gaz à tous les étages, mais le tout dans la bonne humeur, à 25 degrés sur les plages bondées toute la journée, en plein hiver…


La "casa" de Dona

Après 3 jours dans une AJ où, entouré d’étranger, je n’arrivais toujours pas à parler portugais, j’ai enfin trouver ce que je recherchais. Je loge donc chez donna celia, 70 ans, et son mari, sa fille, et 7 autres brésiliens. A 7 dans une chambre de 40 m², c’est assez original, et pas cher. Le but est d’être entouré de brésilien pour mieux apprendre la langue…
Et ca marche petit à petit. J’ai d’ailleurs eu ma première vraie discussion en portugais hier, et caïpirinha oblige, l’accent est bien meilleur. Le réveil l’est beaucoup moins. Aujourd’hui c’est churasco (grillade) à la maison. Mais bon ca ressemble pas trop à ce que l’on sait faire : Donna celia et son marie ont préféré inviter 30 personnes, des kilos de viandes, et des poubelles remplies d’antartika (la bière locale), la musique (forro, funk, samba…) s’enchaine à 80 décibels. Ca fait maintenant 5h que ça dure, ça commence à danser, et l’histoire n’a pas l’aire de bientôt se terminer. Pour ce à qui ca parle, le Papapapapapa paparapapa vient juste de passer (la deuxième fois), c’est marrant…

C’est donc bien pour commencer, et situer dans le quartier du jardim botanique (allez voir sur google map !) je suis près de tout. Je me suis acheté un velo, qui roule, c’est l’essentiel, et me trimbale de la plage, à la fac, en passant par Lapa (quartier vieillot dans le centre où la fête est hallucinante)…Le coin est situé sur les hauteurs de rio, mais reste un peu isolé. Je pense donc déménager d’ici 2 semaines pour rejoindre une coloc, j’espère de brésilien. Cette période me permet de bien sentir les quartiers où je rechercherai mon futur logement.

Cadre de vie

Ici, tout le monde vie en colocation, chez l’habitant, on s’entasse, on a pas beaucoup d’intimité…les gens vivent donc dehors ! Le logement est très très cher comparé au niveau de vie des cariocas. On s’arrange donc comme on peut. Je repousse un peu les colocs montés par les étrangers de la fac, la PUC, dans les quartiers riches d’ipanema, de copacabana, leblon et gavea. C’est classe, près de la plage, de la PUC (l’école où je suis censé travaillé), mais manque un peu du cachet « typique brésilien ».

Tout ca pour finir sur l’université situé dans un des quartiers les plus riches de Rio. Un bel établissement, traversé par une rivière, bien organisé, les étrangers sont nombreux, sympas mais souvent français ! Ya des études de sociologie vraiment intéressante à faire, quand on met 200 étrangers qui ne se connaissent pas, ensemble. Je me suis déjà fait de bons potes, et les quelques discussions, en anglais, cosmopolites valent leur pesant d’or. On ne commence les cours que demain, à cause de la grippe aviaire. Ca va faire du bien de croiser des brésiliens, et les cours de portugais vont aider !

Je vous laisse de coté le rugby sur la plage le mercredi soir (encore 3 mois à ne pas pouvoir jouer…), les escalades des montagnes environnantes, les journées de farnienté, les soirées à lapa ou sur la plage, les matchs de foot à 3h du matin…

Vous l’avez compris, tout se passe pour le mieux du monde, même si l’apprentissage de la langue est bien laborieux...


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